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mutuelle obligatoire
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pierette
Re:
Augmentation des temps de travail partiel vers temps plein:
2 solutions
1- Augmentation de l'activité
2- Diminution du nombre de salariés
Complémentaire santé obligatoire:
Le caractère obligatoire pour tous les salariés (hors dérogations stipulées dans la CC) fait que les parts employeur (hors CSG,CRDS et forfait social) et salarié sont exonérées de charges sociales.
Si dans une asso le caractère "obligatoire" n'est pas respecté, l'urssaf réclamera les charges sociales sur les cotisations complémentaire santé ( les notres et celles de l'employeur).
Pour ce qui est du choix, par les partenaires sociaux, des prestaires des garanties sociales et de prévoyance il y a ceux qui y étaient déja dans les CC précédentes
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odalixe
Re:
Pierette;
Pas beaucoup de perspectives alors sinon d'être coupables de demander une véritable égalité de traitement avec celui des hommes ? car il s'agit bien d'une véritable discrimination fondée sur le genre essentiellement féminin du secteur.
La gymnastique des employeurs consistent à augmenter "la productivité" en niant les temps non productifs qui sont pourtant à leur initiative.
Commençons par intégrer tous ces temps-là comme des temps de travail et nos contrats augmenteront d'eux-même.Et finissons-en avec l'éclatement des temps de travail sur des amplitudes qui ne laissent aucune chance à un complément de salaire. Cette mutuelle est un leurre , les progrès sont à faire ailleurs en amont. Et cherchons aussi du côté des frais de fonctionnent administratifs,des postes de cadres non justifiés...frais de réception, de déplacements ( pas les nôtres) etc
Temps partiels = salaires partiels = retraite partielle = misère sociale des femmes
Pas beaucoup de perspectives alors sinon d'être coupables de demander une véritable égalité de traitement avec celui des hommes ? car il s'agit bien d'une véritable discrimination fondée sur le genre essentiellement féminin du secteur.
La gymnastique des employeurs consistent à augmenter "la productivité" en niant les temps non productifs qui sont pourtant à leur initiative.
Commençons par intégrer tous ces temps-là comme des temps de travail et nos contrats augmenteront d'eux-même.Et finissons-en avec l'éclatement des temps de travail sur des amplitudes qui ne laissent aucune chance à un complément de salaire. Cette mutuelle est un leurre , les progrès sont à faire ailleurs en amont. Et cherchons aussi du côté des frais de fonctionnent administratifs,des postes de cadres non justifiés...frais de réception, de déplacements ( pas les nôtres) etc
Temps partiels = salaires partiels = retraite partielle = misère sociale des femmes
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OFFALY
Re:
Ces temps partiels imposés sont une réalité, qu'il n'est pas besoin de démontrer, dans notre secteur d'activité (ainsi que les cdd à temps partiels évidemment) mais cela tend de plus en plus et devient une réalité dans BEAUCOUP D'AUTRES SECTEURS et pas seulement pour les femme.
Dans mon asso, AUCUN temps plein.
Dès que le volume d'heures augmente, il y a de nouvelles embauches, mais toujours des petits temps et pas d'augmentation des temps existants.
Dans mon asso, AUCUN temps plein.
Dès que le volume d'heures augmente, il y a de nouvelles embauches, mais toujours des petits temps et pas d'augmentation des temps existants.
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Odalixe
Re:
Oui OFFALY;
C'est le management par l'hyper disponibilité. Je connais quelques structures d'aide à domicile;des concurrents pour la nôtre; qui pratiquent la généralisation des temps pleins, avec prise de poste à partir de chez l'employeur.
Bien sûr, pour ce faire, les matins et soirs sont réservés à de l'aide dans les actes essentiels tandis que les autres créneaux le sont pour des prestations de confort.
Il n'est pas besoin de licencier pour aller aux temps pleins, mais de répartir pour celles qui le souhaiteraient, les contrats de celles qui partent. A condition de bannir les 1/4 d’heures et les 1/2 heures abusives.
Les structures qui ont la volonté de le faire y parviennent parfaitement.
C'est le management par l'hyper disponibilité. Je connais quelques structures d'aide à domicile;des concurrents pour la nôtre; qui pratiquent la généralisation des temps pleins, avec prise de poste à partir de chez l'employeur.
Bien sûr, pour ce faire, les matins et soirs sont réservés à de l'aide dans les actes essentiels tandis que les autres créneaux le sont pour des prestations de confort.
Il n'est pas besoin de licencier pour aller aux temps pleins, mais de répartir pour celles qui le souhaiteraient, les contrats de celles qui partent. A condition de bannir les 1/4 d’heures et les 1/2 heures abusives.
Les structures qui ont la volonté de le faire y parviennent parfaitement.
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cosmos
Re:
Pierette,
C'est justement ça que je n'ai pas compris : """" sinon l'urssaf réclamera les charges sociales sur les cotisations des salariés et de l'employeur ."""""
Quelles cotisations ? quel rapport avec la mutuelle obligatoire et l'urssaf ???
Odalixe,
La mise en place d'une mutuelle obligatoire dans les assoc, n'est pas là pour essayer de faire des "progrès" au détriment des emplois partiels..
Encore une fois, cela n'a rien à voir !!!!
Je comprends très bien ce que tu veux essayer de décrire : tu penses que , au lieu de nous imposer une mutuelle, ils feraient mieux de nous donner des temps plein .C'est ça ? odalixe ?
je comprends , mais le problème n'est pas là.
Les mutuelles obligatoires sont légion, et pas seulement dans le domaine social ou médical.
Mon mari travaille dans une entreprise travaux publics, et il y a bien une mutuelle obligatoire, et pratiquement que des temps plein.
Cela n'a rien à voir.
C'est justement ça que je n'ai pas compris : """" sinon l'urssaf réclamera les charges sociales sur les cotisations des salariés et de l'employeur ."""""
Quelles cotisations ? quel rapport avec la mutuelle obligatoire et l'urssaf ???
Odalixe,
La mise en place d'une mutuelle obligatoire dans les assoc, n'est pas là pour essayer de faire des "progrès" au détriment des emplois partiels..
Encore une fois, cela n'a rien à voir !!!!
Je comprends très bien ce que tu veux essayer de décrire : tu penses que , au lieu de nous imposer une mutuelle, ils feraient mieux de nous donner des temps plein .C'est ça ? odalixe ?
je comprends , mais le problème n'est pas là.
Les mutuelles obligatoires sont légion, et pas seulement dans le domaine social ou médical.
Mon mari travaille dans une entreprise travaux publics, et il y a bien une mutuelle obligatoire, et pratiquement que des temps plein.
Cela n'a rien à voir.
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marie
Re: mutuelle obligatoire
"nad",non je ne suis pas payée de mon domicile au premier client et du dernier à mon domicile ( donc idem pour l'heure de midi)
La CCU prévoit 2 personnes consécutives .
Je n'ai pas beaucoup de kilomètres à faire car je ne suis pas loin de mes bénéficiaires .
La CCU prévoit 2 personnes consécutives .
Je n'ai pas beaucoup de kilomètres à faire car je ne suis pas loin de mes bénéficiaires .
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bobe
Re:
Marielo
Tu ne vas prendre pitié des employeurs pour leur cotisation mutuelle à 40/100 de la base et les 45/100 du dimanche, nous ne savons pas combien va leur couter ces 45/100 et en ne payant que les km d'intervention consécutive , ça fait du personnel à pas cher parce que les consécutifs sont rares, les déplacements sont pour notre poche , ils auraient dû prendre à 100/100 la base comme cela se fait dans d’autres entreprises et les 50millions d'euro de l'état pour 2012 et aussi pour 2013 où vont ils aller ?
Tu ne vas prendre pitié des employeurs pour leur cotisation mutuelle à 40/100 de la base et les 45/100 du dimanche, nous ne savons pas combien va leur couter ces 45/100 et en ne payant que les km d'intervention consécutive , ça fait du personnel à pas cher parce que les consécutifs sont rares, les déplacements sont pour notre poche , ils auraient dû prendre à 100/100 la base comme cela se fait dans d’autres entreprises et les 50millions d'euro de l'état pour 2012 et aussi pour 2013 où vont ils aller ?
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Odalixe
Re:
Cosmos,
Tout ce que tu dis est vrai en ce qui concerne la généralisation des mutuelles en entreprises.
Mais c'est autre chose que je veux signifier et que j'ai du mal à expliquer.
D'un point de vue politique, il y a une volonté de multiplier les temps partiels au détriment des temps pleins.
Deux chiffres se conjuguent: celui du chômage et celui de la dépendance.
Statistiquement, le chômage est plus important du côté des femmes qui cumulent en outre plusieurs handicaps .Elles ont abandonné le monde du travail pendant plusieurs années, sont peu ou pas qualifiées, sont souvent âgées de plus de 40 ans ...et se retrouvent sur le marché du travail.
Il y a tel vivier d'emploi du côté des métiers de substitution du domicile ( ce que les femmes faisaient avant naturellement et qu'elles abandonnent à présent au profil d'un emploi) que le législateur veut favoriser les retours à l'emploi même partiel pour désengorger les chiffres du chômage, et des minimas sociaux comme le RSA ou l'API ( parent isolé).
Il y a donc, du côté des employeurs un terrain à exploiter puisque l'état, par sa politique sociale ( qu'elle soit de droite ou de gauche) favorise cet état de fait : le retour à l'emploi sous toute ses formes.
La volonté politique, par le biais de la CCU et sa mutuelle obligatoire , est de mettre en place une politique sociale qui garantit un minimum de droits sociaux aux salariés précaires. Mais, il y a une volonté aussi de ne pas favoriser les temps pleins, puisqu'ils viendraient aussi regonfler les chiffres du chômage sur des emplois que l'on sait peu qualifiés. Il y a peu de chance que les choses s'arrangent : l'état y voit un intérêt politique et social tandis que les employeurs surfent sur cette providence favorisée par l’État. D'autant plus que l’État s'est lui désengagé du financement de la dépendance.
Tout est fait donc pour adapter un régime aux temps partiels qui garantit un minimum aux salariés et la mutuelle de la CCU en est un application concrète.
La tendance des employeurs est donc de nier le peu de qualification qui garantit un minimum de qualité pour recruter au plus bas et jongler sur des salaires au rabais. C'est pas prêt de s'arranger d'autant plus qu'un autre défi attend les employeurs avant 10 ans, quand ils auront épuisé les catégories C qu'ils ne veulent plus payer( départ volontaires ou retraite): le défi de la qualité. Qualité et quantité dans nos métiers de l'aide et son "Savoir-être" ne font pas bon ménage. Ils auront de la quantité c'est sûr, mais avec des gens peu qualifiables. La raison en est qu'à présent le niveau d'étude des filles ( ce que nous sommes avec 20 à 30 ans de plus) est très élevé et qu'elles s’orientent sur des emplois bien plus valorisés! Évolution de la société tout simplement ! une de mes filles est actuellement à Bac + 7 et elle n'en a pas encore terminé! l'autre lui emboite le pas !
Tout ce que tu dis est vrai en ce qui concerne la généralisation des mutuelles en entreprises.
Mais c'est autre chose que je veux signifier et que j'ai du mal à expliquer.
D'un point de vue politique, il y a une volonté de multiplier les temps partiels au détriment des temps pleins.
Deux chiffres se conjuguent: celui du chômage et celui de la dépendance.
Statistiquement, le chômage est plus important du côté des femmes qui cumulent en outre plusieurs handicaps .Elles ont abandonné le monde du travail pendant plusieurs années, sont peu ou pas qualifiées, sont souvent âgées de plus de 40 ans ...et se retrouvent sur le marché du travail.
Il y a tel vivier d'emploi du côté des métiers de substitution du domicile ( ce que les femmes faisaient avant naturellement et qu'elles abandonnent à présent au profil d'un emploi) que le législateur veut favoriser les retours à l'emploi même partiel pour désengorger les chiffres du chômage, et des minimas sociaux comme le RSA ou l'API ( parent isolé).
Il y a donc, du côté des employeurs un terrain à exploiter puisque l'état, par sa politique sociale ( qu'elle soit de droite ou de gauche) favorise cet état de fait : le retour à l'emploi sous toute ses formes.
La volonté politique, par le biais de la CCU et sa mutuelle obligatoire , est de mettre en place une politique sociale qui garantit un minimum de droits sociaux aux salariés précaires. Mais, il y a une volonté aussi de ne pas favoriser les temps pleins, puisqu'ils viendraient aussi regonfler les chiffres du chômage sur des emplois que l'on sait peu qualifiés. Il y a peu de chance que les choses s'arrangent : l'état y voit un intérêt politique et social tandis que les employeurs surfent sur cette providence favorisée par l’État. D'autant plus que l’État s'est lui désengagé du financement de la dépendance.
Tout est fait donc pour adapter un régime aux temps partiels qui garantit un minimum aux salariés et la mutuelle de la CCU en est un application concrète.
La tendance des employeurs est donc de nier le peu de qualification qui garantit un minimum de qualité pour recruter au plus bas et jongler sur des salaires au rabais. C'est pas prêt de s'arranger d'autant plus qu'un autre défi attend les employeurs avant 10 ans, quand ils auront épuisé les catégories C qu'ils ne veulent plus payer( départ volontaires ou retraite): le défi de la qualité. Qualité et quantité dans nos métiers de l'aide et son "Savoir-être" ne font pas bon ménage. Ils auront de la quantité c'est sûr, mais avec des gens peu qualifiables. La raison en est qu'à présent le niveau d'étude des filles ( ce que nous sommes avec 20 à 30 ans de plus) est très élevé et qu'elles s’orientent sur des emplois bien plus valorisés! Évolution de la société tout simplement ! une de mes filles est actuellement à Bac + 7 et elle n'en a pas encore terminé! l'autre lui emboite le pas !