Le Social

:arc: :arc: :arc:Heureuse egalement de vs lire. Merci d'avoir pris le tps de répondre. Pour ma part, je pense que ces deux metiers ne sont pas indissociables. D'ailleurs, la psychanalyse peut-elle gener une autre profession, je ne pense pas. Il ne s'agit pas de faire un choix, puisque la psychanalyse n'invite pas, je pense, à se positionner selon des regles, ou doctrine préétablies. Il est difficile de dire d'un psychanalyste qu'il est bon ou pas, il s'agit d'une rencontre entre deux etres; deux inconscients.J'ai quand même une question (encore...) à laquelle je ne peux répondre objectivement puisqu'elle me concerne. J'ai 21 ans et m'interesse à la psychanalyse depuis maintenant 6 ans(Lectures, conférences) , je suis sur le chemin de l'analyse didactique, et d'apprentissage de la psychanalyse clinique. 21 ans? 21 ans???? voila les réactions. Qu'est-ce que cela génere chez vous? Merci et à bientôt.

Bonjour a tous et toutes,
j'ai tapé sur google "le metier de psychanalyste" et me voici dans votre forum.
J'ai 27 ans, je suis designer et photographe, et surtout en galére pour trouver un emploi.
Ca fait environ 3 ans que j'ai entrepris une analyse; et même si je ne sais pas tout, j'en sais suffisament pour me poser la question de devenir a mon tour analyste.
Mais voila, ca n'est pas sur la théorie que je me questionne, c'est sur la pratique.
Concrétement: gerer son cadre, faire face a la violence d'un patient,que declarer a l'ursaff, bref connaitre des "ficelles" pratique(des tuyaux dirons certains)pour pratiquer dans l'efficacité et la légalité.
Le metier rapporte-t-il au moins?
permets-il de vivre correctement? (que je sache avant)
je n'ai pas non plus envie d'etudier 5 ans dans un organisme privé (et sans doutes hors de prix)
Existe-t-il des formations "courtes" pour les initiés? de possibilité d'aide au financement?
je cherche beaucoup sur internet, mais je n'ai jamais la reponse a ses questions materielles
merci et a tres bientot

tu as 27 ans, tu es en analyse depuis 3 ans et tu te considères comme un "initié" qui n'a besoin que d'une formation courte. Mais à lire tes questions "urssaf, légalité, rapport financier, tuyaux", il est clair que tu n'as rien compris au travail social, à la psychologie, à la relation d'aide. Quand on a une vocation, on est prêt à faire 10 ans d'étude, 12 pour certaines spécialités médicales, et à accepter de vivre plusieurs années dans la précarité financière d'un étudiant pour Apprendre et Devenir.

Bonjours
Je m'appelle Morgane, je n'ai que 16 ans mais je suis passionnée de psychologie depuis plus d'un ans et plus particulierement en ce qui concerne l'inconcient, les rêves etc ... je pense être prête a beaucoup pour devenir psychanaliste mais j'aimerais savoir comment ça ce passe au début, ce qu'il faut faire, le temps que sa dure etc avant d'entamer une vrai carrière Si vous avez des réponses mercii

Bonjour,

Il y a un petit livre de Marie Revillon et Marie-Jean Sauret qui s'appelle "entreprendre une psychanalyse" (au éditions MILAN) et aussi "Echappées de divan" de de Cauevel (chez Eres). Ils donnent tous deux une représentation assez juste de ce qu'est le métier de psychanalyste.

Bonne chance.



J.D.

Bonjour Jacques,
je tombe par hazard sur ce sujet et je suis très intéressée par votre expérience. En effet, je suis directrice d'un foyer de vie pour adultes handicapés : ils présentent des dificiences intellectuelles légères, ont des troubles psychiques importants pour la plupart et des problématiques affectives souvent très profondes, certains ont vécu des horreurs !
Ils sont suivi en psychiatrie mais l'approche psychologique me parait insuffisante. La difficulté est que leur déficience intellectuelle les empêche souvent d'exprimer leur mal-être, leurs difficultés relationnelles, affectives. Quelles peuvent être les solutions à leur proposer. La psychiatre et la psychologue renvoient souvent en synthèse qu'une psychothérapie (une psychanalise encore moins) est impossible car ils sont incapables de "d'élaborer" (c'est leur terme préféré) leur pensée. Je crois pourtant, pour ma part et les éducateurs aussi, qu'ils ont parfois envi, besoin de nous dire des choses. Comment les aider à exprimer cette souffrance. Merci

Bonjour,

Je ne sais que répondre, et pourtant, je rencontre sans arrèt des gens dont la façon d'être fait que tout leur est refusé d'avance (l'accueil dans telle ou telle structure, telle ou telle activité, prise en charge, etc.). Il ne faut, là, pas trop fétichiser nos pratiques éducatives, psychanalytiques, rééducatives ou autres. On peut écouter quelqu'un et on verra bien où on va ensemble ; si ce n'est pas de la "vraie" psychanalyse ou psychothérapie ou rééducation, tant pis. Une analyse personnelle amène souvent à ça aussi : désaliéner notre identité de notre identité professionnelle (enbref "lâcher un peu". Si vous avez envie qu'on discute de ça hors forum, je suis dans l'annuaire Rhône). Bonne journée.

J.D.