Bonjour,
Ouhlala ... En même temps, quand je me lance, je ne m'arrête plus ^^
Bon, alors :
1 - Notre rôle est défini par la loi 2007-308 réformant la protection juridique des majeurs. Cela consiste à protéger les biens de la personne, mais aussi sa personne.
Concrètement, cela passe par des visites à domicile, le travail en partenariat avec les services médico-sociaux, la gestion administrative, juridique et financière de la situation ...
La collaboration de la personne est évidemment souhaitable et favorisée, et/ou celle de sa famille.
Je passe environ 1/3 de mon temps sur le terrain, un tiers de mon temps au téléphone et un tiers sur les dossiers papier.
Les situations sont très variées : beaucoup de célibataires, mais aussi des couples, parfois avec enfants (ou parfois des situations d'enfants placés, des conflits familiaux ...)
Les âges sont très variés aussi, la plus jeune de mes majeurs a 21 ans, le plus âgé 83 ans.
Les situations financières sont souvent précaires : AAH, minima sociaux, pension invalidité, petite retraite ...
Je m'occupe de personnes à domicile (maxi 60 personnes), mais j'ai des collègues qui s'occupe de personnes en établissement (maison de retraite, foyer de vie ...)
Notre public se divise en 3 grandes catégories : les personnes âgées, les personnes déficientes intellectuelles, les personnes en situation de handicap psychique (maladie mentale)
Il y a parfois des urgences : femme battue, personne en crise à hospitaliser en HDT ...
On n'a pas le temps de s'ennuyer !!
2 - Il faut à la fois savoir travailler seul et en équipe. En VAD (à domicile) on est souvent seul avec la personne et il faut savoir évaluer la situation (danger éventuel, difficulté psycho-sociale ...) Il faut essayer de trouver la solution la + adaptée. savoir aussi faire patienter la personne, car elles sont souvent dans l'immédiateté.
Mais c'est aussi un travail d'équipe, en interne (je bosse en assoc) avec le service comptable, le service juridique ...
Et puis beaucoup de travail en partenariat : avec les assistantes sociales de secteur ou d'hôpital, avec les services de psychiatries, avec les établissements médico-sociaux, avec les services d'aide aux personnes handicapées (ESAT, SAVS ... ) , avec les assoc d'aide à domicile ...
Parfois, on na pas le même point de vue sur la situation, pas la même approche selon os formations, et il faut confronter les points de vue sans perdre de vue l'intérêt de la personne.
3 - Les côtés positifs : une grande liberté d'organisation dans mon travail (mais ça dépend peut-être des assoc), et surtout, une grande richesse humaine ! Des contacts, et du relationnel +++
Les inconvénients : c'est parfois stressant, parce qu'on est toujours limite d'être débordé (il faudrait moins de personnes à suivre), trop d’administratif qui envahit ...
Il faut parfois faire face à l'agressivité des personnes, des familles ...
4 - L'ECOUTE !! La capacité d'empathie, les capacités relationnelles, pour créer une relation de confiance.
Et si possible, être bien organisée (c'est pas mon cas, personne n'est parfait

^^)
5 - En assoc, on peut devenir chef de service
6 - C'est généralement un travail à temps plein, mais parfois un poste est d'abord créé à mi-temps.
A priori, c'est 35 h / semaine (ou 39 h + RTT)
Souvent, on fait plus, surtout quand on débute, ou qu'on aime prendre le temps avec les personnes. Et parfois il y a les urgences, ou les convoc' au Tribunal à 8 h 30 ... ou au contraire, on n'est pas sorti à 18 h ! Mais bon, en assoc', on peut récupérer les heures en trop ...
7 - Il faut le plus souvent un diplôme en travail social (ASS, ES, CESF) ou un diplôme de juriste et/ou maintenant le CNC de mandataire judiciaire.
8 - Pour ma part, je suis de formation assistante sociale, ce qui m'a permis d'être recrutée.
9 - Oui, pour le CNC de mandataire judiciaire.
10 - L'entretien
11 et 12 - je ne sais pas répondre, je ne suis pas chef de service ni directrice d'assoc
