Le Social

Anthony,
A mon avis tu te poses bocou trop de questions, et ça te freine. Lance toi et tu verras bien, tu ne pe pas savoir avant d'essayer. Il n'y a pas d'experience qui soit totalement mauvaise, tu as toujours qqchose a en tirer! C de toi qu'il s'agit et toi seul trouvera ta route, tatonne tu sera plus sur par la suite de ce que tu ve faire vraiment. Envoie des cv, appel ou presente toiun pe partout, et tu verra ou tu trouveras une place... Bye

Salut Gaelle,

Ton message n'a l'air de rien comme ça avec des phrases qui sonnent comme des évidences, mais il me touche parce que tu m'as bien cerné :lol2:

En effet je me pose trop de questions, et à force je gamberge trop et je deviens :crazy2: et je fais du :th)

:mdr!:

Donc je vais tenter d'appliquer tes conseils simples mais précieux !

Cela dit, vos conseils, s'il y en a encore, sont toujours les bienvenus, sauf si comme moi ils partent dans tous les sens :tv)

Je vous tiendrai au courant de mes avancées


Bye, anthony :bye:

salut anthony

je suis tout a fait d'accord avec gaelle va voir par toi meme et partout parfois on pense que telle ou telle chose ne nous conviendra pas et puis ca marche

il y a un truc de super dans le monde du social c'est que quasiment partout les gens te recoivent avec sympathie meme juste pour visiter leur structure ou meme pour t'expliquer leur travail va les voir pose leur toutes tes questions lance toi
a+

Salut à tous,

J'ai lu avec beaucoup d'intérêt vos messages.

j'ai envie de te faire une réponse Anthony parce que je me suis trouvé exactement dans ta situation il y a maintenant...(je compte sur mes doigts...) 1997 !!! ca remonte !

J'ai passé mon BAC péniblement sur deux ans. Un BAC L. Ne sachant pas quoi prendre comme direction (les conseillers d'orientation ne m'ont pas beaucoup aidé à cette époque, faut bien le dire) je me suis inscrit en BTS action commerciale. C'était dans le même bahut, pas de frais, pas d'inconnue et donc pas trop de questions sans réponses ! Ca a été bénéfique parce que je suis têtu donc je suis allé au bout des deux ans pour obtenir ce diplôme, non pas que j'y tenais mais pour avoir bonne conscience et être sûr de n'avoir pas perdu mon temps. Ces deux années m'ont permis de réfléchir, de mûrir mon projet (très important quand on débarque dans les concours du social !). SAuf que j'avais pas trouvé ma voie.

Alors je suis allé en FAC, histoire de découvrir un autre univers. Là j'ai fait le pire choix, allemand... Non pas que l'allemand soit une mauvaise langue ou je ne sais quoi, non mais juste parce que ça faisait deux ans que j'en faisais plus du tout !!!! En gros j'étais paumé. Et j'avais pas encore senti l'étincelle du social. J'ai profité de la réforme sur la réorientation en cours d'année pour faire mon deuxième semestre en psycho, histoire de me rapprocher sans le savoir de ce qui m'intéressait.

Un jour, pris de panique j'ai déboulé au CIO de la FAC où on peut dire que j'ai été pris en charge. On m'a proposé un rendez vous, on a regardé ensemble toutes mes expériences, même les plus anodines et on a eu ensemble avec la Conseillère d'orientation comme une piste sérieuse.

Je fais court. Elle me parle du métier d'assistante sociale (y a peu d'hommes) en me diasant qu'à cette période de l'année c'est aussi le seul concours qui reste (décembre). Donc je me documente et c'était parti !

J'ai foncé, j'ai retiré un dossier de candidature, je l'ai complété et j'ai passé les épreuves.

Je t'encourage à ne pas tergiverser et de tenter des choses comme tu le sens. je me retrouve tout a fait dans ce que tu vis, les nombreuses questions sans réponse qui parasitent etc. mais franchement, tu ne prends pas de risques à te renseigner et à rencontrer des gens effectivement heureux de partager leurs expériences.

Au fait, je suis Assistant social depuis 5 ans maintenant et épanoui dans ce travail. je travaille dans une entreprise en faveur des salriés et de leur famille. Notre rôle est d'être à leur disposition pour les accompagner dans les épreuves de la vie (maladie, soucis financiers, deuil, accident du travail, invalidité, déménagement, arrivée d'un enfant, projet immobilier etc!!!).

Comme tu peux le voir c'est très varié. Après je pourrai te parler de toutes les valeurs qui conditionnent notre pratique professionnelle, de ce qui fait qu'on apprécie la relation d'aide et qu'on est prêt à s'investir. Parce que ces métiers demandent tout de même un investissement important, pas forcément en terme de temps mais d'implication personnelle notamment dans les situations de crise où il faut parfois poser des actes importants et lourds de conséquence.

Mais RASSURE TOI, la formation initiale de 3 ans est là pour t'apporter les outils, techniques, et autres préalables indispensables à toute relation d'aide. Ensuite ta propre expérience fera le reste.

Je reste à ta disposition si tu as d'autres questions.

Avec plaisir !

Bonjour Christophe !

Je te remercie pour ton message et ce pour une chose : il m'a permis d'acquérir une certitude, et je pense que tu auras compris à quel pojint c'est un pas de géant :mdr!:

Je m'explique : comme je l'ai dit dans mon premier post, je me suis déjà penché sur le métier d'AS. J'ai eu des témoignages de proches, mais aussi ici sur ce forum, qui m'ont clairement fait pensé que ce métier pourrait parfaitement me correspondre. Mais contrairement à toi, le hasard a fait qu'il faisait partie des rares formations dont l'inscription était déjà dépassée. Alors je l'ai +/- mis de côté parce que la perspective d'attendre 2007 me déprimait, moi qui suis déjà dans l'expectative depuis plusieurs mois...

Mais ton message m'a convaincu que l'attente en valait la chandelle, si je puis dire

Ton témoignage, aussi bien sur ta situation avant de te lancer, mais aussi sur ta description du métier d'AS, a vraiment été le déclic qui me manquait.

Alors oui, j'ai deux petites questions :

- pour passer les épreuves et donc débuter la formation, est-ce que tu t'es renseigné profondément sur ce qu'on attendait de toi, ou y as-tu été "à l'arrache" ? En gros, est-ce qu'un non initié, avec un minimum d'implication et de sérieux, peut réussir les épreuves d'admission ?

- Vu que la prochaine session n'est que début 2007, connais-tu des organismes existants dans toutes les régions, où je pourrais côtoyer un AS, et donc allier la connaissance pratique du métier à la volonté de le devenir ?

Voilà, j'espère que mes questions sont claires. J'attends tes réponses, et te remercie encore d'avoir pris le temps de parler de ton parcours, car comme tu peux le constater, ca m'a été très utile..

Et encore merci à tous les autres pour m'avoir aidé

Anthony

Re Anthony,

Très heureux si j'ai apporté quelques éclairages utiles.

Pour répondre à tes deux questions je dirai que oui bien sûr j'ai préparé le concours. Je me suis procuré des annales qui m'ont permis de comprendre ce que l'on attendait de moi à l'écrit (esprit de synthèse, avis sur le sujet genre dissertation thèse antithèse comme au lycée). je crois que ça a évolué depuis et que l'épreuve consiste en une synthèse de documents (on te file un gros paquet de docs et on te demande en quelques pages d'en faire ressortir la quintessence sans donner ton avis perso). Ca ce sera aussi une épreuve au Diplôme d'Etat en fin de formation d'AS avec d'autres exigences bien sûr. Donc oui j'ai révisé des fondamenatux du lycée et je me suis tenu au courant de l'actualité.

Généralement les sujets sont les phénomènes de société du genre : les nouvelles technologies (internet et ses dérives), les rapports intergénérationnels dans une société où la pyramide des âges s'affolle, l'obésité chez les enfants de plus en plus jeune, etc.

Je crois que pour la partie où on te demande de développer une réponse à une question, il faut pouvoir montrer que tu t'es déjà questionné sur ce genre de sujet et que tu as un cheminement qui t'amène à penser ceci ou cela sans pour autant avoir un avis tranché. C'est très important d'être dans la nuance (sauf pour des choses réellement intolérables).

Ensuite l'épreuve orale si tu es admis qui se déroule en deux temps : individuel et collectif.
La meilleure préparation à mon sens est de prendre pas mal de temps pour retracer ton parcours et comprendre pourquoi tu as pris tel et tel chemin et comment tu es arrivé là aujourd'hui. Si tu veux, faut pouvoir expliquer que c'est pas le hasard, que t'es pas arrivé là comme t'aurais pu t'engager en FAC d'histoire de l'art ou en BTS fabrication des tongues !
Ca se travaille et le jury essaie de voir aussi à quel point tu te connais et quels sont tes motivations a travers tout ça. Bien sûr si tu peux mettre en avant certaines expériences, même perso mais qui t'ont permis d'être proche du secteur social (par exemple création ou membre d'une assoc quelconque, ce qui montre ton implication dans un groupe, une participation à des ouvres caritatives occasionnellement, la pratique d'un sprot pourquoi pas qui te permet de comprendre comment on peut fonctionner à plusieurs etc)

Et puis l'épreuve de groupe où on se retrouve à 8 je crois. Un sujet est tiré au sort et après 5 minutes de préparation individuelle il faut échanger tous ensemble pendant 40 minutes, le jury n'intervient pas.
le but est de voir qui prend la parole pour dire quoi, est ce que ça fait avancer le débat, est-ce que c'est pertinent, est-ce qu'on prend bien en compte l'avis des autres, est-ce qu'on s'exprime clairement etc.

Personnellement, étant assez timide à l'époque j'appréhendais beaucoup cette épreuve que je voyais comme un rapport de forces, mais pas forcément en fait. Le but est surtout pas d'écraser les autres ou de faire l'autiste mais bien d'être en capacité d'avoir des idées, les exposer, les discuter, les enterrer pourquoi pas ou au contraire les défendre. Pas besoin de monopoliser les débats. 2 ou 3 interventions bien a propos peuvent suffire. Bref, je m'étale un peu.

Pour conclure sur ce point, je n'ai passé qu'un seul concours à l'époque, ça coutait 400 F l'écrit et autant l'oral donc...
Franchement, avec une préparation sérieuse c'est faisable. les hommes sont les bienvenus aussi, ça compte je crois parce que la perception du monde diffère un peu et comme partout la mixité a du bon.

2ème point (et je vais me coucher), euh il peut être difficile de trouver des terrains où tu pourras observer la pratique professionnelle à cause du secret professionnel. Par contre je pense que tu n'auras aucun mal à être reçu par un(e) AS à qui tu demanderas ce genre de rencontre, enfin je pense.

Je pense que la meilleure façon de te préparer si toutefois l'année prochaine tu tentes le concours c'est de te trouver une assoc ou autre structure avec des publics en difficulté qui recrutent des bénévoles (genre croix rouge, restos du coeur etc). De même tu peux faire des trucs comme passer un brevet de secouriste, par exemple. Tout ce que tu feras dans des groupes ou pour l'intérêt commun te servira et d'expérience professionnelle et d'argumentation pour démontrer le choix de cette orientation.

Conclusion, t'as tout à y gagner ! Une dernière chose, la vocation tout comme "adorer aider les autres" sont des conceptions trop simplistes. Donc t'inquiètes pas si tu les as pas !!! Au contraire ! Par contre commence à réfléchir sur ce qu'évoque la relation d'aide pour toi, l'altruisme, d'où vient cette envie ou ce besoin (c'est différent), à quoi peut servir un intervenant social auprès d'un citoyen, quel travail on peut faire selon qu'on bosse dans un hôpital, une entreprise, une mairie, la sécu, la poste, l'éducation nationale etc.

Je suis ok pour poursuivre cet échange !

N'hésite pas, dis moi si certaines choses ne sont pas claires, demande moi des précisions si besoin.

A+

Ravi d'aider peut etre un futur collègue.

Encore une fois, essaie d'être patient (je sais que c'est facile a dire), le temps est forcément de ton côté car les formations sociales recquierrent à mon sens de la maturité aussi. Elle permet de mieux comprendre certaines choses.

Pour ma part, je ferai peut etre partie des jurys de sélection au mois de mai pour les oraux. J'ai été sollicité par l'école qui est sur ma région. D'où mon intéret à ton questionnement !

Bonjour Christophe,

Tout d’abord je te remercie de ton implication pour me répondre, on sent que c’est de bon cœur, et cela se ressent dans tes réponses, car tu n’es pas figé à ton unique expérience personnelle pour me conseiller.

Concernant les épreuves d’admission, j’ai l’impression que c’est assez proche de celles qu’on trouve dans les concours de la fonction publique. Et donc pour les synthèses, compréhension écrite, etc., il faut comme tu l’as dit revoir ses fondamentaux, et surtout parvenir à ne pas être trop subjectif (ce qui était souvent mon défaut dans ce genre de truc). Donc par rapport à cela, ma seule appréhension est de savoir quelle est la marge de recrutement ? C’est-à-dire de savoir si les places sont très limitées (exemple les 20 meilleures notes), ou bien si il y a une note minimale requise (le cas échéant, est-ce qu’elle se situe plutôt à 13 ou 14/20, ou bien 16 ou 17/20).

Pour les oraux, ca m’a l’air très intéressant, surtout collectivement. Car, en te lisant j’ai d’abord cru que le but était de se démarquer en éclipsant les autres (comme dans toutes les écoles de commerce dignes de ce nom), et ça m’a fait peur car mon état d’esprit est en totale contradiction avec cette logique de pensée. Mais tu m’as justement rassuré ensuite, et si j’ai bien compris, le but est avant tout de montrer que tu peux être pertinent tout en tenant compte de l’avis des autres. C’est rassurant car beaucoup plus proche de ce que je crois être capable de faire.

Pour l’expérience personnelle, j’ai déjà prévu de passer l’AFPS, 60€ l’inscription lol, mais la moindre des choses à avoir sur son CV je pense. Pour parler seulement de l’aspect professionnel. Je vais également me renseigner sur la croix-rouge à Metz, pour voir si je peux participer sans être omniprésent (car j’habite à 35km de Metz, et ne gagnant que 150 euros par mois, je ne pourrais pas me permettre d’y aller tous les jours...).

Concernant un entretien avec un(e) AS, ca me parait être une excellente idée, en espérant que je tombe sur quelqu’un d’aussi disponible que toi :mdr!: je vais me renseigner

Enfin, je vais tenter de te donner une définition brève de ma vocation, et de ce qu’évoque pour moi le rapport d’aide et soutien à autrui, en espérant qu’en tant que peut-être futur membre d’un jury, tu pourras mettre le doigts sur des points où je fais fausse route :

J’ai du mal à faire une distinction entre envie et besoin, car je crois qu’en ce qui me concerne, les deux sont intimement liés. En effet, de par mon expérience passée, j’ai pu constater que je ressentais un fort sentiment d’inutilité, voire de futilité, dès lors que mon travail ne débouchait pas sur l’amélioration du quotidien de mon entourage, proche ou moins proche, de manière directe ou indirecte. On peut donc dire que j’ai besoin du sentiment de contribuer, à quelque échelle que ce soit, à l’amélioration des rapports et conditions sociales de ceux qui m’entourent, dans la société qui est la mienne. Besoin inhérent à mon épanouissement personnel et professionnel, et donc à l’exercice efficace et pertinent de mon métier. Cependant, je ne me positionne pas du tout en « justicier », car cela sous-entend un rapport de supériorité avec le public, et je crois que le rapport d’aide prend tout son sens dès lors qu’il n’y a pas confusion avec l’assistanat. En clair, on doit faire comprendre à notre public que si l’on est là pour lui, c’est pour l’aider de la même manière qu’on aurait voulu qu’il nous aide dans pareille situation. Il est également important selon moi de ne pas occulter l’aspect de la responsabilisation. A savoir, qu’est-ce qui appartient et dépend uniquement du bon vouloir ou comportement du public, et qu’est-ce qui n’est pas de son ressort. Simplement pour comme je le disais ne pas créer et entretenir un rapport d’assistanat. Car le but ultime de ma mission, telle que je la conçois, est de permettre à mon public d’arriver à trouver ou retrouver une certaine autonomie, de sorte à ce que mon intervention ait été vraiment utile. Bien évidemment, les facteurs sont changeants et extrêmement nombreux, et il me semble primordial de toujours aspirer à trouver le juste équilibre entre aide, soutien et responsabilisation. Plus simplement, il est important de ne jamais tomber dans l’extrême, d’un côté ou de l’autre, quelque soient les circonstances. Pour ce faire, il me semble crucial de ne jamais se projeter inconsciemment d’idées préconçues (angéliques ou stigmatisantes) sur le public avec lequel on s’entretient. Pour conclure de manière un peu plus générale, j’ai besoin de me mettre au service de ceux qui en ont besoin car mes priorités personnelles ne s’expriment qu’en ce sens. De la même manière, j’ai envie d’aider les autres, car les rapport humains sont pour moi le fondement de notre société, et dès lors, tout ce qui y est étranger me laisse indifférent.

Voilà, j’espère que c’est pas trop long, et que ca ne te dérange pas de me faire ‘les + et les –‘ de ce petit argumentaire. Auquel cas je t’en voudrais pas car tu m’as déjà bien aidé.

Merci

Anthony

bonsoir,

Je viens de lire ton message antony, et il m'a beaucoup touché. une chose qui est sur, tu es fait pour le social, en justifiant chaune de tes phrases et de tes besoins, tu me fais penser au métier d'assistant social... ou il faut toujours se poser la question dans quel but je fais ca, mais aussi au métier de conseiller en économie social et familial.
Cela dit , si j'ai envie de t'orienter vers une formation de conseiller en ESF par alternance(pour ne pas avoir de soucus financier), je vais d'abord t'orienter vers le bénévolats qui peut t'amener à rentrer en relation avec différents publics, mais aussi amener à rencontrer différents professionnels.
Ta vrai question, ce n'est pas de savoir si tu veux faire du social, ca, je suis convaincu que tu as déjà la réponse, mais ta vrai question est de savoir vers quel métier t'orienter pour faire du social... Fais toi confiance!

Enfin, dans ta façon de t'exprimer, je ressens cette envie d'être proche de la personne, alors pourquoi ne pas te renseigner pour faire une action humanitaire, un petit voyage en Afrique par exemple... Ouvre ton coeur Antony et fais toi confiance, le destin te conduira vers ta profession, mais provoque le destin en te mettant en contact directement avec le terrain.

Bonne chance.

Anaïs

Bonsoir Anthony et Anaïs,

Ecoute Anthony, je suis parfaitement d'accord avec anaïs lorsqu'elle dit que tu "es fait pour le social". Si lors du concours d'admission tu es capable de dire à l'oral tout ce que tu écris là, ils sont obligés de te prendre !

Franchement tu as déjà dû pas mal te renseigner pour avoir compris toutes ces subtilités sur la relation à l'autre, la distance professionnelle nécessaire, la non projection, l'autonomie des personnes etc.

Ce qui est curieux c'est que tu sembles déjà posséder le jargon du métier !

Je trouve ton questionnement très pertinent et intéressant, d'où mon implication comme tu le dis.

Ecoute, selon moi la prochaine phase pour continuer à mûrir tout cela ce serait de rencontrer justement des professionnels comme je te le suggèrais déjà plus haut parce qu'il faut que tu entendes et que tu vives un peu ce qu'est le terrain. Les publics et les réalités institutionnelles sont très différents en fonction de là où on bosse. Cependant les fondements de nos interventions restent bien évidemment centrés sur les mêmes valeurs, ce qui permet une certaine "polyvalence".

Je suis surpris de la qualité de ton expression écrite également. Comme le dit Anaïs, je trouve aussi que tu communiques très bien ton ressenti ce qui permet en face d'être en empathie avec toi même sans te connaître (un concept précieux dans notre jargon !). C'est une qualité indispensable dans nos métiers où il faut être le plus au clair possible avec soi-même, ses blessures, ses expériences heureuses ou malheureuses etc. pour pouvoir les affronter, les comprendre et surtout composer avec face aux usagers ! (pour éviter toute projection).

C'est un peu décousu, mais je vais m'absenter pour quelques jours et je tenais à répondre à ton message avant de partir, d'où le désordre (apparent seulement !!!) de mon propos. Oui, donc par rapport aux épreuves de sélection, je crois que ça dépend des écoles. A titre d'exemple, l'année où je les ai passées on était 800 pour 50 places. Evidemment pour être admis il ne fallait pas seulement avoir la moyenne. Il fallait être dans les 200 premiers je crois pour être admissible aux oraux et ensuite ils en retenaient que 50. J'avais eu à l'époque 14,75/20 à l'écrit puis (euh...), je me souviens plus mais je crois 13,75/20 à l'épreuve de groupe et 13/20 à l'épreuve individuelle donc tu vois c'était pas non plus l'excellence. Et puis il y a des listes d'attente qui sont constituées parce qu'il y a des candidats qui passent plusieurs concours. S'ils sont admis dans plusieurs écoles, ils font un choix ce qui peut libérer des places. Dans ma promo, une copine était 14ème en liste d'attente, elle a été repéchée la veille de la rentrée.

Conclusion, faut tenter en se disant que ça marchera peut etre pas la première fois, bien qu'avec la réflexion que tu as déjà, je ne vois pas comment tu passerais à côté.

J'aurai beaucoup d'expériences professionnelles vécues à partager avec toi pour étayer tout ce que tu décris très bien dans ton propos et te donner davantage de matière. Mais ce serait très long ! Je ne sais pas s'il t'arrive d'aller à Paris de temps en temps (3 heures en TGV je crois de Metz), moi j'y vais souvent. Si d'ici l'année prochaine tu es convaincu de passer le concours, je suis prêt à te rencontrer sur Paris pour poursuivre notre échange. Une rencontre te permettrait assurément de te décider sur la suite. Enfin, faudrait pas que ce soit en décembre, normalement je devrai devenir papa à ce moment là donc moins dispo !!!

Je relis à nouveau ton argumentaire comme tu l'appelles et c'est vrai qu'il nous faudrait développer les notions de responsabilisation, responsabilité, secret professionnel, méthodologie d'entretien, aide psychosociale individualisée, empathie, la notion de pouvoir etc.

Je vais quitter le net pour ce soir. Tu auras compris que je n'ai pas de moins à t'adresser.

Je t'envoie par mail le code de déontologie des assistants de service social (dénomination exacte) qui te sera toujours utile.

Au fait tu supportes l'OM ???

Un point commun supplémenatire (CU84 pour moi, mais c'est le même virage ! A moins qu'il y ait des south winners chez les Grenats mais je crois pas ?!)

A+

Hello Christophe et Anaïs,

Tout d'abord je tiens à vous dire tous les deux que je suis vraiment soulagé de voir vos réactions par rapport à ce que j'ai dit, et le fait que pour vous il n'y a pas de doutes, à savoir que je suis fait pour ce milieu. En effet, n'ayant que ma bonne volonté, j'avais peur de "fantasmer" un peu et que vous vous rendiez compte en me lisant que je faisais fausse route.

Donc c'est un énorme soulagement, parce que c'était un ptit test

Anaïs, je me suis déjà renseigné sur le BTS ESF, mais il n'y a pas d'alternance possible sur la Lorraine d'après mes recherches. Et c'est vrai que ça m'a un peu refroidi car comme tu l'as dit, le problème financier se posera forcément, car que ce soit 2 ans en BTS ou 3 ans pour AS, il est évident que j'aimerais vraiment avoir au moins une petite bourse. Je crois que pour AS, c'est possible avec la DDRASS, l'ANPE, etc, mais il faudra que je me renseigne plus précisément.

(d'ailleurs j'ai eu du mal à cerner les différences fondamentales entre AS et CESF, si jamais tu peux m'éclairer :ID: )

Sinon pour le bénévolat et l'expérience du terrain, comme je l'avais dit au-dessus c'est déjà prévu, bien qu'avant d'aller en Afrique, je vais d'abord fréquenter les organismes humanitaires dans ma région, car je vais pas te mentir, je me sens pas prêt là tout de suite pour l'Afrique...

Merci pour tes conseils

Ensuite Christophe,

Tout d'abord, allons à l'essentiel : oui je suis pour l'OM mais pas membre des SW, j'ai pris ce pseudo y a longtemps parce que c'était un groupe, au niveau idéologique tout du moins, qui m'avait bien plu. Depuis je l'ai gardé. Mais bon on est pas à Paris donc aucun groupe n'est du mauvais côté de la barrière. Seule la ferveur est extrême :mdr!:

Je suis allé qu'une seule fois au Vél, et j'espère pouvoir descendre bien + svt quand mes finances me le permettront..

Bon, on est pas sur om.net lol donc revenons au vrai essentiel. Je viens d'avoir ton mail avec le code de déontologie. Je vais lire tout ça avec attention. Parce que je t'avoue que j'aimerais vraiment réussir l'entrée en formation dès la première fois, car 2008 c'est loin. Je recommencerai s'il le faut y a pas de souci, mais soyons optimistes

Oui, il n'y a pas de problème pour se contacter, d'ailleurs si jamais tu as MSN tu pourras m'ajouter à tes contacts, ce sera + simple pour pas se perdre de vue. Là tout de suite, j'ai vraiment pas de marge de manoeuvre financièrement, je cherche un temps partiel voire plein pour remédier à cela, mais dès que je suis en mesure de monter sur Paris y a pas de souci, et ce sera avant décembre t'en fais pas. Au fait, félicitations le futur papa :blabla:

Je garde ton mail dans ma boite de réception au cas où ce topic tombe dans l'oubli d'ici aux jours qui viennent.

A+++

Anthony