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travailleur social et burn out...et vous?
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Romane
Re: travailleur social et burn out...et vous?
En effet, je vous lève mon chapeau...car ce n'est pas un travail facile. Pourquoi choisir un tel domaine de travail? Pour se rendre malade?
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clémentine
Re: travailleur social et burn out...et vous?
bonjour,
j'aimerai aussi laisser un témoignage sur mon vécu professionnel.
j'ai eu mon diplôme d'as à 20 ans et cela fait 4 ans que je travaille dans le social. C'est un métier qui me passionne et qui donne sens à mon projet professionnel. Je me sens vraiment épanouie.
Pourtant il y a quelques moi j'ai fait une dépression suite à une accumulation de travail et une charge trop importante.
Je me suis mise en arrêt maladie pendant 1 semaine (la 1ère fois en 4 ans). J'ai craqué.
C'est difficile de remettre en question son choix professionnel quand depuis ado on rêvait déjà d'exercer ce métier (ce qui est mon cas).
Sincèrement, à part travailler dans le social, je ne me voit dans aucune branche. Je ne sais même pas si je serai capable de faire un autre métier.
Pourtant je commencer sérieusement à réflechir à une reconversion professionnelle (mais toujours dans le social, vous me direz que je qui maso)!!!
En tout cas, j'essaie de me protéger dans ce travail (moins de stress, de préssion, prendre les situation savec du recul).
j'aimerai aussi laisser un témoignage sur mon vécu professionnel.
j'ai eu mon diplôme d'as à 20 ans et cela fait 4 ans que je travaille dans le social. C'est un métier qui me passionne et qui donne sens à mon projet professionnel. Je me sens vraiment épanouie.
Pourtant il y a quelques moi j'ai fait une dépression suite à une accumulation de travail et une charge trop importante.
Je me suis mise en arrêt maladie pendant 1 semaine (la 1ère fois en 4 ans). J'ai craqué.
C'est difficile de remettre en question son choix professionnel quand depuis ado on rêvait déjà d'exercer ce métier (ce qui est mon cas).
Sincèrement, à part travailler dans le social, je ne me voit dans aucune branche. Je ne sais même pas si je serai capable de faire un autre métier.
Pourtant je commencer sérieusement à réflechir à une reconversion professionnelle (mais toujours dans le social, vous me direz que je qui maso)!!!
En tout cas, j'essaie de me protéger dans ce travail (moins de stress, de préssion, prendre les situation savec du recul).
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georges
Re: travailleur social et burn out...et vous?
Travail social en pleine mutation...Tensions internes, externes et au milieu, les personnes accompagnées...Les travailleurs sociaux 35h/semaine les mains dans la misère (physique, psychique etc...) et la souffrance de l'autre...Et pas toujours de financement pour l'analyse des pratiques et la supervision, outils INDISPENSABLES (même l'ANESM le dit clairement...)
De plus en plus "d'intervention social" plutôt qu'un réel accompagnement (ça côute moins cher...) Des jeunes qui arrivent de plus en plus fracassés en Mecs (pathologies psychiatriques liées à un maintien dans des familles pathologiques avec des mesures d'aemo...ça côute moins cher...), des jeunes qui se retrouvent en ESAT avec de grosses problématiques sociales plutôt qu'un réel handicap (glissement de population...obligation des ESAT d'être "rentables" pour survivre), une psychiatrie mise à mal et des personnes malades psychiques accompagnées par le médico-social sans les moyens qui vont avec (ça côute moins cher), des familles qui dorment avec leurs enfants dans les couloirs des hôpitaux car un 115 saturé et un budget "hébergement d'urgence" réduit d'un quart...Et on se demande pourquoi on craque???
Sans parler de l'ANAP : Agence Nationale de la Performance (qui a bien évidemment remplacé l'ANESM...à croire que cette dernière n'a été créée que le temps nécessaire à faire passer la deuxième sans lever de bouclier...une sorte de lubrifiant, quoi!) Y'a plus de fric, on côute cher et on ne produit rien...Objectif des ARS : passer de 30 000 à 3 000 assos en 5 ans...Nos "employeurs" sont aussi sous pression, et ça se ressent à tous les étages...Et nous, que faisons-nous? quand certains collègues (comme ceux du 115) engagent des actions, ils le font seuls...le reste du social ne bouge pas, le médico-social encore moins...La peur a envahie et dépassé nos convictions...Et à chaque renonciation éthique et de conviction, nous perdons le sens, l'essence même de notre travail...Nous nous perdons nous-même...alors oui, là, forcément, il y a burn out...Bon, je sais, pas très joyeuse comme analyse, mais n'oublions pas qu'agir, c'est ne pas subir...ça ne tient qu'à nous...Via tout ce qu'on veut : syndicats, engagements politiques, associatif etc...Car derrière nous, il y a bien plus fragile que nous...Et qu'une partie de notre travail est aussi de défendre les intérêts des plus fragiles...
De plus en plus "d'intervention social" plutôt qu'un réel accompagnement (ça côute moins cher...) Des jeunes qui arrivent de plus en plus fracassés en Mecs (pathologies psychiatriques liées à un maintien dans des familles pathologiques avec des mesures d'aemo...ça côute moins cher...), des jeunes qui se retrouvent en ESAT avec de grosses problématiques sociales plutôt qu'un réel handicap (glissement de population...obligation des ESAT d'être "rentables" pour survivre), une psychiatrie mise à mal et des personnes malades psychiques accompagnées par le médico-social sans les moyens qui vont avec (ça côute moins cher), des familles qui dorment avec leurs enfants dans les couloirs des hôpitaux car un 115 saturé et un budget "hébergement d'urgence" réduit d'un quart...Et on se demande pourquoi on craque???
Sans parler de l'ANAP : Agence Nationale de la Performance (qui a bien évidemment remplacé l'ANESM...à croire que cette dernière n'a été créée que le temps nécessaire à faire passer la deuxième sans lever de bouclier...une sorte de lubrifiant, quoi!) Y'a plus de fric, on côute cher et on ne produit rien...Objectif des ARS : passer de 30 000 à 3 000 assos en 5 ans...Nos "employeurs" sont aussi sous pression, et ça se ressent à tous les étages...Et nous, que faisons-nous? quand certains collègues (comme ceux du 115) engagent des actions, ils le font seuls...le reste du social ne bouge pas, le médico-social encore moins...La peur a envahie et dépassé nos convictions...Et à chaque renonciation éthique et de conviction, nous perdons le sens, l'essence même de notre travail...Nous nous perdons nous-même...alors oui, là, forcément, il y a burn out...Bon, je sais, pas très joyeuse comme analyse, mais n'oublions pas qu'agir, c'est ne pas subir...ça ne tient qu'à nous...Via tout ce qu'on veut : syndicats, engagements politiques, associatif etc...Car derrière nous, il y a bien plus fragile que nous...Et qu'une partie de notre travail est aussi de défendre les intérêts des plus fragiles...
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charlotte
Re: travailleur social et burn out...et vous?
Bonjour, je suis étudiante en 3 année d'assisante sociale. Je souhaite faire mon mémoire sur le burn out, l'épuisement professionnel des travailleurs sociaux. Plus précisemment, je suis parie sur ce questionnement:
Comment expliquer que des travailleurs sociaux continuent à trouver un sens à leur travail alors qu'ils sont dans un environnement d'épuisement professionnel ?
Je recherche donc des professionnels qui pourraient répondre à quelques questions. Cela reste évidemment confidentiel.
Je vous remercie et vous souhaite à tous bon courage.
Si vous avez d'autres idées de sujets à me proposer sur ce thème n'hésitez pas à m'en faire part.
Comment expliquer que des travailleurs sociaux continuent à trouver un sens à leur travail alors qu'ils sont dans un environnement d'épuisement professionnel ?
Je recherche donc des professionnels qui pourraient répondre à quelques questions. Cela reste évidemment confidentiel.
Je vous remercie et vous souhaite à tous bon courage.
Si vous avez d'autres idées de sujets à me proposer sur ce thème n'hésitez pas à m'en faire part.
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lili
Re: travailleur social et burn out...et vous?
je travaille depuis 6 mois et je sature déjà, je me demande si je ne dois pas changer de voie ?