Le Social

Salut Fred .
Bien vue l'analyse de la tache répétitive.
OUI ca ENFERME la personne dans un systeme sécurisant qui ne permet pas de faire progrésser la personne dans de nouveaux apprentissages.Le pire est que pour ce genre de travail, la demande cible {le bon niveau }
dans le seul but de productivité.Je reformule la une demande faite par un cadre du CAT et qui me révolte.J'ai réagis par rapport a cette demande qui me fait bondir et que je n'accepte pas dans l'état.
Donc le {bon niveau} serra figer dans ce travail a la chaine devant un tapis roulant qui lui imposera une cadence de travail.
Cet atelier n'est pas l'atelier dont j'ai la charge, mais il fait partie du CAT et mobilise un effectif de prés de 80 ouvriers.
Les collegues ayant en charge cet atelier vivent mal cette situation et n'ont plus vraiment de temps a accorder a la personne,surtout lorsqu'il ne sont que 3 pour l'ensemble de l'équipe.Une intervention du CHSCT est en cour dans le registre des conditions de travail pour essayer de modifier les choses dans un but constructif.Quand Chantal dit que la production doit etre le tier d'une personne dite normale c'est vrais dans le texte de la circulaire 60AS,mais ce n'est pas la réalité du terrain et ce chiffre est un critere pour l'admission en CAT mais pas un reflet du vecu quotidien HELAS MILLE FOIS HELAS.

Sur ce Salutations A+ en esperant d'autres ETS sur ce forum.
Guy

8) bjr chers collègues
je suis fier d'etre le quatrième à venir discuter avec vous autour d'un thème qui est à mon sens fondamental dans notre profession
(nb je serai un véritable ets que mardi soir (si ca c'est bien passé) car je suis en exam lundi mardi a dijon)
mes propos ne font que corroborer les votres, mais je tiens tout de meme à les mentionner
Nous nous occupons mon collègue et moi meme d'un atelier de sous traitance conditionnement la population accueillie n'est pas forcément homogène dans le sens ou 50% de l'effectif est atteint de trisomie 21 et les autres ouvriers sont davantages dans le handicap social et la déficience légère. Aussi il est de notre devoir selon l'institution dans laquelle nous travaillions de mettre en place des activités de soutiens, de laisser des temps de paroles formels(groupe), de former (vous en parliez plus avant) et aussi d'informer les personnes dont nous avons la charge afin de nous comporter comme de véritables éducateurs et non comme des contremaitres. De cette manière nous mettrons en avant l'individu et ses capacités permettant à long terme une véritable insertion sociale où l'adulte déficient sera connu et reconnu non pas comme le "gogol" du coin si vous me permettez l'expression, mais bien comme edmont qui comme les autres membres du club vient par ses propres moyen participer à l'entrainement
sur ces quelques phrases je vous souhaites un bon week end de l'ascension car il est important de bosser, mais il faut également se reposer
dans l'attente de vous lire
oliv!

Salut à tous
Il dépend effectivement des CAT de n'etre pas des machines à produire. 80 personnes dans un atelier de sous traitance et 3 encadrant, on peut assimiler cet atelier à une véritable usine ou la rentabilité est plus importante que la personne. Ou est l'épanouissement, le plaisir de se retrouver à partager une activité dans un goupe formant ainsi une équipe pour construire un produit ? L'atelier de sous traitance dont j'ai la responsabilité accueille une dizaine de personnes, si l'activité est importante et nécessaire pour que ces personnes sentent que le CAT marche bien, ce n'est pas le seul critère pour fonctionner.Il me semble que l'activité professionnelle et le temps n'ont plus la même importance dans une structure comme le CAT. Un apprentissage peut demander 1 journée pour certain et 3 semaines pour d'autres. Quand je parle de cette situation, il me semble que ce n'est pas le cas d'un CAT à un autre...Y aurai t-il des CAT à plusieurs vitesses?
Bienvenue Oliv et bon courage pour tes exam A ++++

bonjour ou bonsoir selon....
je pense qu'il existe des cat à plusieurs vitesses.
c'est sans doute le cas de la structure pour laquelle je travail puisqu'elle dispose de 10 + 1 ateliers permettant de ce fait d'avoir un atelier accueillant les personnes "vieillissantes" afin qu'elles puissent rester sur le lieu de travail qu'elles ont fréquenté pendant plusieurs années (au lieu d'etre réorienté en foyer de vie comme c'est trop souvent le cas). Et pour les personnes qui ont les capacités d'etre intégré au mo il existe un atelier au coeur meme d'une entreprise.
Sur ces quelques lignes bonne nuit :chine:

Bonjour à tous et merci pour vos interventions,
Résumé de la première partie (si vous n'êtes pas d'accord criez le haut et fort!!!).
Il reste des chaises autour de la table virtuelle et si d'autres veulent se joindre, vous ètes les bien venu.

1)Changements progressifs d'identité pour les CAT qui basculent discrètement leurs priorités vers l'économique, au détriment de la qualité d'insertion socio professionnelles de leur public,

2)Le travailleur en CAT qu'il faut replacer au centre des préoccupations et non plus ce qu'il produit,

3)Des inégalités majeures entre les differents CAT, en termes de moyens matèriels et d'accompagnement,

4)Une dégradation ou une déformation du projet initial des CAT qui voulait donner du travail aux personnes handicapées et non pas "profiter",

5)L'épanouissement des personnes en situation de travail protégé qui demeure un souci prioritaire,

6)Un décalage important entre les attentes des décideurs et les gens du terrain,

7)Une prise de conscience des professionnels et une volonté humaine de préserver une éthique de travail.

Si vous voyez d'autres points, signalez le!
Je pense que cette prise de consciense générale de maintenir la personne handicapée au coeur de nos inquiètudes fait part d'une réelle volonté de respect. Cette ligne de conduite doit rester la racine de nos efforts et nourir quotidienement un climat de bien être et de sérénité. Je m'apperçois que chacun bataille et propose des solutions pour bâtir du sens dans ce qu'il fait. Je suis rassuré de constater que qu'il y a toujours une vie après l'entrée en CAT même si pour certains établisements il faudrait s'interroger. Le travailleur en CAT doit vivre sa situation professionnelle comme un cheminement progressif et dynamique, fait
d'épisodes d'apprentissage, de formation, d'accomplissements personnels, professionnels, sociaux et familiaux.
Il est en DROIT et nous avons le DEVOIR de lui faire vivre sa situation de travail protégé comme un epanouissement et de ne surtout pas lui faire vivre comme une finalité....

Salut a vous tous et bienvenue a Oliv en ,lui souhaitant la réussite a l'exam[cafets].
Phil tu nous a fais une synthese fidele des différents intitulés de nos échanges.
En profitant d'un moment de calme j'ai relus la loi du 2janvier 2002 ,il est dit de remettre au centre du projet la personne,nos législateurs écrivent la une évidence.Pour ma part la personne est toujours restée le centre de notre métier et du choix de ce métier passionnant pour qui souhaite s'investire.
Et pour rester dans notre registre d'échange je conseil la lecture du livre tant décrié
[ l'enquete interdite ] il y a une part de vérité malgrés les dénégations des assos et l'attaque en justice de l'auteur par l'UNAPEI.
Bon repos ou bon courage a vous les rédacteurs de cet échange.
Guy

salut à tous,
c'est vrai que peu d'ets s'interroge sur ce forum et cherchent à échanger

que deviennent les CAT ?
depuis la loi sur l'intégration des handicapés en entreprise et la possibilité d'y déroger en confiant une partie de sous traitance aux CAT, ceux ci ne se sontils pas retrouver dans le système producto-économique classique. en poussant un peu la provoc, ne sont ils pas devenus le dernier bastion avant la délocalisation en chine ou ailleurs.
[mode provoc on]
cette manne n'est elle pas providentielle à une époque et n'a t elle pas permis de subvenir, financièrement et en terme de support de travail, et d'éviter de chercher, d'inventer de nouveau supports
certain CAT se sont spécialisé, on pris des risques, dans des productions très spécifiques et par de là rares et donc à fort rapport financier

ne devons nous pas proposer et construire de véritables projets sérieux à amener aux directions afin de diversifier les productions et en même temps sortir des enjeux de donneurs d'ordre ce qui permettrait de remettre les usagers au centre du dispositif
de là la prise en charge en IME changerait aussi
[mode provoc off]
je suis éduc technique en MECS et là je vous assure que la population ne nous laisse pas le temps de roupiller

bon voici à brut quelques reflexions, juste histoire de me meler un peu du débat

oliv peut etre à mardi dans les couloirs, je suis de jury de cafets, mais j'ai pas ton nom

cordialement à tous

Salut à tous
Après avoir laissé passer le week end, je me replonge dans nos messages et conversations pour y puiser peut etre un peu de motivation.La synthèse éffectuée par phil correspond bien a ce que nous avons échangé ces derniers jours bien que centré sur le CAT et sa production. La question de départ était la suivante, l'atelier professionnel est-il synonyme d'épanouissement ou de conditionnement? Si nous avons essayé de mettre des mot sur la production nous sommes à peu pret d'accord pour dire que les prosessionnels du terrain sont axés sur l'épanouissement de la personne. Dans épanouissement, j'entend bonheur et plaisir d'être là et de partager...

Une notion serait que le travail est un besoin car il est une contrainte assortie d’un plaisir. FRIEDMANN (le travail en miettes) convient ainsi, à la lumière de nombreuses observations que « …le travail lui- même est bien souvent, lorsqu’il correspond à un certain engagement et à une certaine coopération de la personnalité, bien autre chose et bien plus qu’une activité contrainte, exercée en vue de buts pratiques. Il constitue alors un important facteur d’équilibre et d’épanouissement pour l’individu, dont il assure l’insertion dans le réel et particulièrement dans toute une gamme de collectivité économiques et sociales allant de l’équipe jusqu'à la société globale en passant par l’atelier, l’entreprise, la profession organisée, le syndicat » .

FREUD dit : « En reconnaissant l’importance du travail, on contribue, mieux que par toute autre technique de vie, à resserrer les liens entre la réalité et l’individu ; celui-ci, en effet, dans son travail, est solidement attaché à une partie de la réalité » .

Bonsoir à tous et merci encore pour vos interventions. Je pense que nous pouvons aller plus loin sur ce sujet et comme le souligne Chantal recentrer le débat sur l'activité en généarle. Il me semble évident maintenant que l'activité professionnelle est associée au plaisir et à l'épanouissement des personnes dont nous nous occupons. La morosité économique et l'usure professionnelle installent des doutes permanent dans notre quotidien. Il faut batailler contre le temps et l'épuisement pour ne pas laisser place aux rituelles et aux incertitudes. heuresement que la personne reste bien au centre de nos préocupations et il faut l'intégrer continuellement dans nos intérogations professionnelles. C'est elle et son épanouissement qui nous indique chaque jour si nous sommes sur le bon chemin. Cette recherche permanente d'équilibre entre l'action sociale et le respect de la personne est le fondement de toute intervention. Cet ingrédient doit être utilisé dans chaque recette d'action sociale et consommer sans modération.
il n'y a pas de vérité ou de shémas préétablis sur le "bien" ou le "pas bien" de l'accompagnement social; il y a des hommes qui s'occupent d'autres hommes et qui cherche à reduire au maximum le fossé qui les s'épare de la société. j'ai soulevé précédement l'idée de norme. c'est vrai qu'elle ne repose sur aucun fondement mais elle reste le repère social du commun des mortels et c'est elle qui le guide. Je m'apperçoit que notre société "fabrique" de plus en plus de gens se sente éloignés et je m'inquiète. Ceux ci est peut être un autre débat?
Bonne chance aux futurs ETS et ayez confiance en ce que vous êtes et en ce que vous faites, le reste n'est qu'une formalité...

Salut à tous
Je garde ce titre qui m'interpelle, serions en train de dormir ou sommes nous absent des écrits que l'on peut trouver sur ce site? Je suis en formation ETS et en fin de 2 ème année. Je trouve ça absolument fabuleux surtout après avoir fonctionné pendant 10 ans sur un atelier, se remettre dans le bain des études, apprendre du neuf et faire avec ce que l'on avait déja au fond de soi mais que l'on ne savait pas dire, écrire, regarder et voir autrement... La formation est une ouverture sur soi, les autres et infiniment plus loin, le monde.A la recherche d'info, je découvre ce site pour savoir ce qui se dit ou se fait dans ce métier, je suis assez étonnée de découvrir sur un total de 297 écrits (mémoires, rapports de stages, UF...),
un seul le sera de la part d'un ETS et 218 des ES. Que se passe t'il, ne sommes nous que des professionnels du faire, avons-nous perdu nos sylos en cours de formation pour n'avoir rien à dire ? Bravo pour ce mémoire unique concernant cette fonction d'ETS.