Le Social

Merci à tous ceux qui m'ont répondu.
Aucune demande d'aide n'a été faite pour ce Monsieur puisqui'il dispose, en ce moment, d'environ 200.000 euros, mis de côté pendant sa vie, et de 80.000 euros, à ce jour, suite à la vente de son appartement par la curatrice.
Je précise que cette curatrice n'est pas très abordable. Impossible de l'avoir au téléphone. C'est toujours sa secrétaire qui prend les communications entre 10H et 12H;
Néanmoins, j'ai déjà pévu de prendre RV, si je peux pour ce Monsieur et de lui faire rédiger une lettre au Juge des Tutelles.
Pour vous, cela parait facile, vous êtes dans le bain mais pour le simple citoyen, cela semble bien compliqué. Je ne vois aucune raison pour laisser dans cette maison de retraite à 3000 euros un homme de 68 ans. Il a besoin de quelqu'un pour l'aider, surement mais il pourrait tout aussi bien être dans une maison de retraite moins chère ou dans un studio, toujours sous curatellel. Pourquoi choisir la solution la plus chère qui fait que, dans 5 ans, effectivement, il aura droit à l'aide sociale, mais quelle gachis d'argent. Il n'a aucune famille et j'essaie simplement de l'aider dans ses couriers. C'est tout. Nous sommes plusieurs dans ma rue et dans la maison de retraite à nous inquièter de son sort car il ne va pas bien du tout.

J'ai une amie qui est sous curatelle renforcée. Son histoire pour qu'elle en soit arrivée là, est une question de santé à la base.

Aujourd'hui, elle se retrouve avec 280 Euros par mois pour vivre. La curatrice ne paye pas le loyer et les huissiers vont bientôt débarquer.

La gestion des affaires de cette amie par sa curatrice est une catastrophe. Personne n'y comprend rien, et la curatrice en question, empêche les assistants sociaux de faire leur travail.

A qui faut-il donc s'adresser pour sortir mon amie de cette spirale infernale ?

Elle est au bord du suicide.

Bonjour,

il faut que ton amie demande audience auprès du juge des tutelles dont elle dépend. ton amie peut appeler le secrétariat au tribunal ou faire un courrier.

tu peux même faire un courrier en expliquant la situation, tiens toi aux faits cependant.
et insiste sur le caractère urgent...

la réforme des tutelles récente à vraiment pour objectifs de protéger les personnes vulnérables pour éviter ces situations que tu décris et qui sont inacceptables.

n'hésite pas si tu as d'autres questions.

Merci de ta réponse sophie. C'est ce qu'il me semblait. On va la faire cette lettre, le plus tôt possible.
Le problème est que la curatrice paye, mais en retard, ce qui occasionne des frais supplémentaires dans certains cas.

le juge peut décider sue les frais occasionné par le retard de paiement de la curatrice lui soient imputés à elle et non à ton ami.
lors du rdv allez voir le juge avec toutes les données de comptes et expliquer les frais en plus et les retards. normalement, si le juge fait correctement son travail, il prendra note de ce que vous avancez et demandera des comptes à la curatrice. vous pouvez également demander à être recu sans elle...

bon courage et hésite pas.
sophie

Merci beaucoup Sophie, ce sont des conseils précieux. J'ai déjà demandé à mon amie de rassembler toutes les preuves (celles qu'elle peut avoir en sa possession, car c'est la curatrice qui reçoit son courrier).

C'est la difficulté : le courrier. Tout passe par la curatrice. Et quand il y a un peu d'argent qui reste, la curatrice se dépêche de payer les crédits (avant les loyers), alors qu'elle aurait dû faire un dossier de surendettement, ce qui aurait été beaucoup plus simple à gérer.

Merci de ton aide.
Baboum

Bonjour,

Ma belle soeur a été mise sous curatelle renforcée dite 501, alors qu'elle était hospitalisée, donc en situation de faiblesse. Atteinte d'un cancer, elle du être amputée partiellement de la jambe gauche. Son traitement, son hospitalisation, sa convalescence et sa rééducation à LUCHON (85) l'on tenu éloignée de son domicile plus d' un an et demi.

Pendant ce temps, son mari, mon demi-frère, resté seul à Olonne sur mer, désemparé, peu habitué à gérer les affaires courantes à commis une ou deux erreurs sans grande gravité, par rapport aux comptes du couple. (Achats impulsifs, achats sous pressions de vendeurs sans scrupules à domicile ou par télévente). Pour ne rien arranger, il a malheureusement suite à ce choc subit par la maladie de son épouse, (même si la relation de cause à effet est difficile à démontrer), fait un début de maladie d'Alzheimer. Profitant de cette situation, sa belle fille a tenté d'obtenir l'aval d'autres membres de la famille afin d'obtenir un placement en maison psychiatrique de mon frère, en le faisant passer pour malade mental. Déboutée par les personnes contactées, ne voulant valider cette thèse, la belle fille et le fils de mon frère, se sont donc tourné vers une demande de mise sous tutelle de celui-ci. Dans la foulée, profitant que ma belle-soeur était en maison de convalescence, il ont aussi obtenu que celle-ci soit mise sous curatelle renforcée. Sous prétexte de protéger leur deux parents, le fils sous l'influence néfaste de sa femme a don réussi à faire mette sous tutelle mon frère, et sous curatelle renforcée ma belle soeur. Les relations entre parents et enfants étaient déjà très mauvaises depuis assez longtemps. Le jugement prononcé ne tenant pas compte de cette notion conflictuelle.
Aujourd'hui hélas, mon frère est décédée d'une rupture d'anévrisme en février dernier. Quant à ma belle soeur, bien portante malgré son handicap physique (prothèse de la jambe jusqu'en dessous du genou) a gardé toutes ses facultés mentales. Elles se retrouve donc à la fois confrontée aux manipulations malicieuses de sa belle fille et de son fils, trop faible intellectuellement, mais aussi à cette pression dépersonnalisante qu'est la curatelle renforcée exercée par un organisme bien connu UDAF 85. Ma belle soeur est tout à fait capable de gérer ses affaires, ce qui ennuie au plus au point sa belle fille, la plus virulente. Cette femme exerce sur la curatrice de l'UDAF 85, des pressions sournoises et diffamatoires, ne visant qu'une seule chose, le patrimoine familial. Seul héritier, la question ne se posera pourtant pas puisqu'il lui suffit d'attendre le moment opportun, qui forcément arrivera bien un jour.

Comment puis-je aider ma belle-soeur, à se sortir de cette situation ubuesque, sans attenter pour autant au droit de son fils, mon neveu.

Merci de vos conseils

Joel