Re: groupe de compétence TISF
Publié : 15 févr. 2009 10:19
Bonjour Toto,
Je vais essayer de ne pas faire la carpe.
Avant la réforme il n'existait que cinq écoles de Tf en France (il me semble)les stagiaires étaient envoyés par leurs employeurs. Pour ma part je travaillais à l'ifrad. Il y avait des promotions de cent vingt personnes.
A partir de 99, les choses se sont accélérées. La réforme Tisf s'inclue dans une réforme plus globale des formations du travail social. Il a été possible après acceptation du dossier pour tous les centres de formation de monter une formation tisf. Fini le monopole pour les cinq. Peu à peu les écoles ont fleuri ici et là.
Pour être tout à fait franc, je ne suis pas sur que les centres de formation regarde le marché de l'emploi. Il le font peut être d'un point de vue général.Il regarde si la formation dans leur centre est viable. Il ne faut pas oublier qu'un centre est d'abord une entreprise. Imaginons l'inverse (qui semble peut probable, je te l'accorde). un centre de formation voit qu'il y a une grosse demande à l'emploi. Mais il s'aperçoit que si il organise la formation les finances ne seront pas suffisantes. Il ne montera sûrement pas la formation.
Tout cela ne me gène pas.
En revanche , ce que je trouve inacceptable. C'est l'oubli de certains "selectionneurs" de rappeler la réalité du métier tant en ce qui concerne la difficulté du métier, la non reconnaissance, et aussi le nombre d'emploi que l'on trouve dans la région.
Je crois qu'il faut jouer la carte de l'honnêteté totale. Dire aux candidats de quoi relève ce métier exactement, les longues journées à faire le ménage sans savoir pourquoi, la méconnaissance des partenaires, et le manque d'emploi dans telle ou telle région.
On ne peut pas empêcher les formations de fleurir. Mais on se doit d'avertir les candidats. Rien que par respects pour les deux ans qu'ils vont donner de leur vie. Il faut qu'il le fasse en connaissance de cause.
Maintenant je ne crois pas que vouloir améliorer les pratiques soit si loin de tes préoccupations. Même si c'est un travail à long terme. L'amélioration peut signifier plus de reconnaissance, plus de reconnaissance peut signifier plus de demande donc plus de boulot (mais ce n'est peut être qu'un voeux pieu.)
Le métier de Tisf mérite que l'on s'intéresse à lui. La loi du 5 mars 2007 lui fait la part belle. Il faut que nous nous en saisissions.
Dans les années 80, ont prévoyait 22000 tisf en France, aujourd'hui on en compte 9000. Nous sommes loin du compte. Les crises successives ont eu raison de nous.Mais, rester dans le constat ne sert à rien. il faut tenter et retenter sans faiblir. C'est pourquoi les groupes que montent Elisa sont un formaidable espoir pour l'avenir de la profession.
A plus.
Je vais essayer de ne pas faire la carpe.
Avant la réforme il n'existait que cinq écoles de Tf en France (il me semble)les stagiaires étaient envoyés par leurs employeurs. Pour ma part je travaillais à l'ifrad. Il y avait des promotions de cent vingt personnes.
A partir de 99, les choses se sont accélérées. La réforme Tisf s'inclue dans une réforme plus globale des formations du travail social. Il a été possible après acceptation du dossier pour tous les centres de formation de monter une formation tisf. Fini le monopole pour les cinq. Peu à peu les écoles ont fleuri ici et là.
Pour être tout à fait franc, je ne suis pas sur que les centres de formation regarde le marché de l'emploi. Il le font peut être d'un point de vue général.Il regarde si la formation dans leur centre est viable. Il ne faut pas oublier qu'un centre est d'abord une entreprise. Imaginons l'inverse (qui semble peut probable, je te l'accorde). un centre de formation voit qu'il y a une grosse demande à l'emploi. Mais il s'aperçoit que si il organise la formation les finances ne seront pas suffisantes. Il ne montera sûrement pas la formation.
Tout cela ne me gène pas.
En revanche , ce que je trouve inacceptable. C'est l'oubli de certains "selectionneurs" de rappeler la réalité du métier tant en ce qui concerne la difficulté du métier, la non reconnaissance, et aussi le nombre d'emploi que l'on trouve dans la région.
Je crois qu'il faut jouer la carte de l'honnêteté totale. Dire aux candidats de quoi relève ce métier exactement, les longues journées à faire le ménage sans savoir pourquoi, la méconnaissance des partenaires, et le manque d'emploi dans telle ou telle région.
On ne peut pas empêcher les formations de fleurir. Mais on se doit d'avertir les candidats. Rien que par respects pour les deux ans qu'ils vont donner de leur vie. Il faut qu'il le fasse en connaissance de cause.
Maintenant je ne crois pas que vouloir améliorer les pratiques soit si loin de tes préoccupations. Même si c'est un travail à long terme. L'amélioration peut signifier plus de reconnaissance, plus de reconnaissance peut signifier plus de demande donc plus de boulot (mais ce n'est peut être qu'un voeux pieu.)
Le métier de Tisf mérite que l'on s'intéresse à lui. La loi du 5 mars 2007 lui fait la part belle. Il faut que nous nous en saisissions.
Dans les années 80, ont prévoyait 22000 tisf en France, aujourd'hui on en compte 9000. Nous sommes loin du compte. Les crises successives ont eu raison de nous.Mais, rester dans le constat ne sert à rien. il faut tenter et retenter sans faiblir. C'est pourquoi les groupes que montent Elisa sont un formaidable espoir pour l'avenir de la profession.
A plus.