Le Social

Je voulais corriger une faute de frappe sur mon dernier message :

"La lecture de plusieurs témoignages sur d'autres forums et de vive voix m'ont confirmé de l'ampleur du..." PROBLEME.

Je veux dire que je suis surprise du nombre de témoignages qui vont en ce sens : fils (car c'est presque toujours un homme) arrivant à l'âge de s'intégrer dans la société (travail ou poursuite des études) qui s'enferme et rompt tout contact avec le monde.
Il y a toujours une mère (sans présence du père, souvent parti) qui subit les violences (directes ou indirectes) de ce fils qui soit s'assomme en prenant des médicaments (anti-dépresseurs, somnifères...), soit agresse son entourage familial.

La mère (et la fratrie) sont démunis car aucune prise en charge ni accompagnement n'est prévu (les médecins généralistes n'étant pas des spécialistes, n'apportent qu'une réponse médicamenteuse faute de pouvoir faire mieux).

Ainsi ce SESSAD "sos psy" innove en se déplaçant à domicile.

Un spécialiste allemand a écrit de nombreux ouvrages sur ce type de dispositif, à lire ! auteur Fred Fliege. Cela peut redonner espoir à ces jeunes et à leur famille.

tu peux orienter vers les services de prévention spécialisée du quartier, sinon, la jeune peut demander une aide à l'ASE pour un contrat jeune majeur, mais c'est rare, il faut que ce soit bien argumenté et qu'elle soit ok pour le suivi proposé.
si la jeune n'est pas prête et que sa situation ne permet pas une hospitalisation d'office, il va falloir la laisser cheminer...

Merci Géraldine,

Mais la solution du déplacement du psy à la maison a été retenue à cause de sa réactivité et de l'adéquation de sa réponse au problème exposé.

Pas de délais administratifs, ni de perte de temps liée à la compréhension du problème par les interlocuteurs et aux difficultés de faire sortir le jeune en souffrance de son "trou".

Ceci dit, toutes les solutions sont à envisager, chacune correspondant à un type de problématique.

Cordialement.

Bonjour,

Concernant le suivi à domicile des adultes en situation de rupture sociale (quelle qu'en soit la cause) il y a aussi cette association (à but non lucratif) mais qui, à ma connaissance n'intervient que dans la région de Montpellier, voire le Sud-Ouest :
"LA PSYCHANALYSE HORS LES MURS"

Je crois qu'elle fait partie de la même structure que SOS.PSY de Montpellier qui elle aussi est à but non lucratif.

Bon courage à ceux qui sont confrontés à ce problème qui, je le constate à travers ma profession, touche de plus en plus de jeunes adultes (de tous les milieux sociaux et dans toutes les régions). J'en suis effarée !

N'hésitez pas à me contacter si vous avez besoin d'une information dans la mesure de mes possibilités.

Attention,

Après vérification, l'association que je recommande dans mon message est :
Fred FLIEGE, S.O.S. Psy – Montpellier

A ne pas confondre avec un homonyme qui apparemment n'était pas sérieux : SOS-psy (l'orthographe n'est pas tout à fait la même).

Quand au Docteur Fliege, vérification faite, il est professeur à l'Université Paul Valéry à Montpellier et a très bonne réputation dans la région.

Merci d'en prendre note.
Il faut toujours être vigilant.

Bonjour,

J'ai appris une mauvaise nouvelle de la part de ceux que j'avais orientés vers l'association S.O.S. Psy de Montpellier.

Les financeurs publics vont couper les vivres à cette structure, et à un certain nombre d'associations d'ailleurs, et elle risque de mettre la clé sous la porte.

Je suis désolée pour ceux qui ayant trouvé enfin (après de longs mois, voire années, de recherche d'aide) une solution que l'on pourrait appeler "clé en main" et qui se retrouvent à la case départ.

Il y a parmi les usagers beaucoup de jeunes adultes qui sont en situation de dépendance liée à la drogue ou aux médicaments, et les autres... et qui ne sortiront pas pour autant de chez eux.

Les financeurs publics ont-ils bien mesuré la portée de leur choix ?

C'est triste !

Je viens de découvrir cette înformations sur yahoo :

"Paru le 2008-07-10 19:01:00 | 6414 lectures


Roquebrune-Cap-Martin, France – Un quinquagénaire qui vivait reclus chez sa mère depuis 35 ans a été découvert par les forces de police.


Alertées par le voisinage inquiet de ne plus apercevoir la personne âgée qui vivait près de chez eux, les autorités ont découvert le corps sans vie d’une femme de 76 ans à son domicile.


L’endroit, mal entretenu et nauséabond, n’était pas seulement habité par la vieille dame. Affairés autour du corps de cette dernière, les pompiers et les policiers ont par la suite découvert le fils de la victime, un quinquagénaire qui vivait reclus depuis 35 ans.


Désorienté et affaibli, l’homme à la chevelure de près de trois mètres de long (il refusait de couper ses cheveux depuis l’âge de 14 ans) ne s’était pas rendu compte de la mort de sa mère.


Il a été confié aux urgences psychiatriques d’un hôpital niçois. "

Et après, non seulement on ne propose pas d'aide à ceux qui souffrent de l'enfermement d'eux-même où d'un proche, mais en plus on ne donne pas les moyens à ceux qui ont trouvé un moyen de les aider.

Je suis en colère !

Bonjour Géraldine,

Ton intention est bonne je n'en doute pas quand tu dis qu'il faut laisser le jeune faire son chemin.

Mais certains faits divers font se dresser les cheveux sur la tête.

J'ai ajouté un message sur cette discussion qui prouve qu'on doit parfois agir sans attendre que le jeune en détresse s'enfonce dans son retrait du monde.

Cordialement,

Ce serait secourable si des journalistes où des émissions de grande écoute populaire s'intéressaient au problème (sans le caricaturer et en évitant l'aspect voyeuriste) et sensibiliseraient l'opinion à ce problème de l'enfermement et du retrait du monde, conséquence du désespoir.
But : faire réagir les pouvoirs publics.

En effet, sur un forum concernant le cas cité ici (une personne restée enfermée chez elle pendant 35 ans), un internaute propose de s'intéresser un peu plus à ses voisins pour éviter ce type d'isolement.

Il se trompe !

Car même lorsque ces cas sont signalés, souvent par la famille elle-même, aucune aide n'est apportée (par le médecin généraliste dont ce n'est pas le rôle et qui doit se trouver également démuni lorsqu'il s'agit d'un adulte, par les autres structures médico-sociales dont la mise en marche doit répondre à un certain protocole, inadapté dans ces cas-là, etc.).

Une initiative privée est citée dans ce forum-ci, mais il faut savoir que les "victimes", aujourd'hui sans réponse, ne sont pas informées et en général l'entourage ne trouve pas une grande écoute (on ne sait pas faire !).
Elles ne savent pas si ce type d'initiative (aide psychanalytique à domicile)existe.

On en a parlé lors d'une émissiont élévisée : le 18 janvier 2011, dans l’émission télévisée Les
Maternelles où intervient le célèbre pédopsychiatre M. Marcel Rufo a évoqué ce problème auquel ce spécialiste a répondu mais sans donner la solution.