Le Social

Bonjour Nadine effectivement cela semble incomprehensible!
Si l'infirmière et la famille ne réagissent pas plus ,peut être pourrais-tu en parler au médecin?
Est-ce que cette personne se plaint?Souffre-t-elle?
La famille est -elle assez présente?
Comment se fait la liaison entre chacun?

bonjour cosmos et nadine,
Oui il y a un cahier de liaison où je consigne mes remarques à l'attention de l'infirmière et de la famille. mais je téléphone aussi et en parle aux enfants quand ils sont là. Hier j'ai appris le pourquoi de la situation. En fait la personne que j'aide je la suis depuis plusieurs années, et avant son hospitalisation après une fracture du col du fémur, je l'aidais déjà à faire sa toilette, dont la toilette intime. Elle a confiance en moi et ne veut personne d'autre pour ça, m'a dit une de ses filles. Nous en avons discuté avec la personne et je crois que j'ai réussi à lui faire comprendre que ce n'est pas de la mauvaise volonté de ma part, que vu l'escarre je n'ai pas le droit de faire sa toilette à cet endroit, c'est dangereux pour elle. La fille m'a assuré qu elle appellerait le médecin et qu'en principe la semaine prochaine l'infirmière interviendra aussi le matin.
merci de m'avoir répondu
nadine

pour les soins et médicaments toujours se couvrir faire signer une décharge!!

mon message s'adressait aussi à marianne, et non à moi, quel étourdie je suis !
merci encore

Pas de soucis Nadine on avait compris!

Bonjour à toutes et tous,
A propos des soins et médicaments :
Dans l’ensemble des savoirs, savoirs faire et savoirs être pour exercer le métier d'auxiliaire de vie sociale du référentiel de compétences de l’Arrêté du 26 mars 2002 relatif au diplôme d'Etat d'auxiliaire de vie sociale il est dit : « à la prise de médicaments ; », rien de plus.
Si une AVS veut aller plus avant, il me semble que c’est à elle de gérer la situation vécue en prenant en compte l’environnement familiale de la bénéficiaire et le degré de responsabilité des autres intervenants.
Il se dégage dans les rubriques de ce forum un manque de confiance de certaines AVS quant à l’exercice de leur profession, manque de confiance du, après analyse des divers interventions, à un manque d’informations.
Lorsque l’employeur envoie une AVS chez un nouveau bénéficiaire il devrait fournir à cette AVS des détails sur la prestation à accomplir et quoique cela puisse paraître contraignant et fastidieux il serait bon que cette AVS rédige un courrier à l’attention de l’employeur décrivant les conditions d’intervention réelles rencontrées chez ce nouveau bénéficiaire, ce qui a pour but de restreindre le champ de futurs contestations possibles tant de la part de l'employeur que du bénéficiaire, étant entendu que l'AVS garde copie de ce courrier ...
cphsab

Malheureusement une décharge ne sert à rien. Vous serez toujours reconnu responsable des actes que Vous avez effectué.

Bonjour Cphsab,


D'accord pour l'arrêté du référentiel.

Mais il existe bien un décrêt de 1999 qui parle de la question en stipulant les trois paramètres que je cite en date du 13/06/06

Qu'en pensez-vous cphsab ?

Bonjour,
Précision à l’attention de NNF et Patrick.
Certains(es) intervenants(es) de ce forum savent le pourquoi et le comment de mes interventions ; cphsab n’est pas AVS mais seulement le conjoint d’une AVS (DEAVS 07/2004) ex aide à domicile, exerçant le mandat de conseiller prud’homme. J’ai pour habitude de situer l’expression de mon débat dans le strict domaine du droit et des références y afférent, ce qui ne m’empêche pas de donner de temps à autre un avis personnel.

Pour NNF : le courrier à l’attention de l’employeur décrivant les conditions d’intervention réelles rencontrées chez un nouveau bénéficiaire n’a rien d’une décharge mais a pour unique but de restreindre le champ de futurs contestations possibles.
Il faut savoir que en droit la charge de la preuve revient au demandeur, non au défendeur sauf quelques exceptions… et que le défendeur doit amener un début de preuve ce qui est le but de ce courrier.
De plus ne pas perdre de vue que l’AVS est subordonné(e) à son employeur ;
- que d’une part selon la fiche de fonction établie par la CCN, Classifications et Rémunérations, Accord du 29 mars 2002, C1 Auxiliaire de vie Sociale, dans le conditions particulière d’exercice de la fonction il est stipulé : « exerce sous la responsabilité d’un supérieur hiérarchique. »,
- que d’autre part l’article 1384 du Code civil énonce : « On est responsable non seulement du dommage que l'on cause par son propre fait, mais encore de celui qui est causé par le fait des personnes dont on doit répondre, ou des choses que l'on a sous sa garde.»

Pour Patrick : comme expliqué précédemment, j’ai pour habitude de situer l’expression du débat dans le strict domaine du droit et des références y afférent. Pouvez–vous donner la référence complète du décret de 1999 que vous citez. Merci ? cphsab

JE SUIS TOUT A FAIT D'ACCORD AVEC TOI ET JE ME HEURTE constamment avec mes collègues à ce sujet.Le pire c'est quelles croient avoir raison.J'ai beau leur expliquer que ce n'est pas notre boulot mais c'est moi qui est tort. de plus ce sont des femmes qui n'ont meme pas le deavs alors que moi je l'ai depuis 6 ans bientot.Mais j'ai arreté de me "battre" avec elles car je passes pour la nana la plus "chieuse" de l'association ou je travailles....