Pour être notifié de nouveaux messages, entrer dans un forum puis cliquer sur "S'abonner au forum" (+ infos)

refus de famille

La communauté Auxiliaire de Vie Sociale se retrouve sur Les forums du Social depuis plus de 20 ans pour échanger sur les concours, le métier, le diplôme, la formation, la sélection, le salaire, la carrière, les débouchés, la profession, etc.
la fourmi

Re: refus de famille

Message non lu par la fourmi » 22 sept. 2007 11:08

Réponse à cphsab :
Vous faites un quiproquo. Le sujet de mon article ne porte pas sur les conditions de travail mais sur notre façon de traiter les conflits avec les personnes aidées.

Vous avez réagi comme les aides à domiciles qui sont confrontées à leurs limites de compétences dans la gestion des conflits et les assimile à un problème de condition de travail (voir ma méthode pour améliorer les conditions de travail dans l’article précédent).

Mais pour répondre à votre intervention, le code du travail n'est pas un contre pouvoir mais son instrument. Le pouvoir c'est nous !!! Le pouvoir pour moi se trouve surtout dans les élections présidentielles, régionales, départementales, communales mais en premier lieu dans le choix des représentants du personnel et dans l'action syndicale.

C’est vrai qu’il n'y a pas d'INFORMATION concernant la législation du travail dans la formation de DEAVS comme dans toutes les autres formations professionnelles et je pense que c’est un problème.

Solution :
bien que l'on charge beaucoup la mule de l'éducation nationale au détriment du français, des mathématiques, de l’histoire-géo, des langues vivantes, de l’EPS, etc... (formation et test de conduite des deux roues, formation et test de connaissance en informatique, programmes pédagogiques modifié tout les ans), il serait plus judicieux de les former au code du travail surtout dans les orientations professionnelles (Apprentissage, CAP, BEP, Bac Prof.).

cphsab

Re: refus de famille

Message non lu par cphsab » 22 sept. 2007 13:36

La fourmi,
Comme je l’ai déjà signalé sur ce forum les responsabilités que j’ai eu à assumer par le passé m’ont appris à ne jamais exprimer un ressenti et/ou un état d’âme et lorsque j’avance des arguments il sont le fruit d’une analyse et, de ma part, dans le cas présent, il n’y a pas de méprise sur votre phrase portant litige au motif :

Premièrement, de prendre connaissance, si vous ne le connaissez pas déjà, de l’Arrêté du 24 novembre 2005 fixant le cahier des charges relatif à l’agrément «qualité» vous constaterez que :
- d’une part, cet arrêté ainsi que son annexe est prévus par le Code du travail au premier alinéa de l’article L. 129-1
- d’autre part, l’Annexe définie : I. − Liste des activités relevant de l’agrément qualité, II. − Liste des activités relevant de l’agrément qualité, III. − Organiser un accueil de qualité, IV. − Une proposition d’intervention individualisée, V. − Clarté et qualité de l’offre de service, VI. − Les modalités de l’intervention, VII. − Le suivi et l’évaluation des interventions, VIII. − Sélection et qualification des personnes mettant en œuvre l’activité,

Deuxièmement, l'employeur dispose d'un pouvoir de direction limité aux "conditions de travail", terme sur lequel vous vous appuyez pour argumenter votre réponse. Donner une définition des conditions de travail c’est dire qu'il s'agit de tout ce qui peut être modifié unilatéralement par l'employeur sans qu'il n'ait besoin de respecter un formalisme quelconque, mais il faut donc exclure en plus des éléments contractualisés par les parties, toutes les dispositions des conventions ou accords collectifs directement applicables aux contrat de travail dont font partie les articles L. 129-1 et suivants du Code du travail ainsi que les lois, décrets, arrêtes concernant le service à domicile et les relations avec les personnes aidées.
J’espère avoir été suffisamment explicite dans les arguments exposés, arguments reposant sur des données légales et non contestables.
Cordialement, cphsab

la fourmi

Re: refus de famille

Message non lu par la fourmi » 22 sept. 2007 15:46

Réponse à cphsab :
Dans le texte d’origine Sandra dénonce une incohérence entre ses capacités professionnelles, le nombre d’heures attribuées et les actes que la personne aidée attend. Je suis intervenue. Dans un premier temps. J’ai écrit qu’il n’était pas de notre compétence de juger de la pertinence de l’attribution de l’APA. (aucun rapport avec les conditions de travail) J’ai expliqué que l’entretien du ménage faisait AUSSI partie des taches des AVS et qu’il était possible, après que la relation soit installée et que le dialogue soit possible, de proposer une intervention différente (toujours aucun rapport avec les conditions de travail).
Et là « BOUM ! » vous intervenez en nous parlant du code du travail.
POURQUOI ? ni l’asso, ni la personne aidée, et encore moins l’aide à domicile n’ont enfreint le code du travail.
Si l’aide à domicile se retrouvait devant une porte close (personne absente), s’il n’y avait pas de matériel ou de produit d’entretien, si on lui faisait modifier ses heures, si on la faisait travailler en hauteur, si elle était agressée moralement ou physiquement, etc …. là d’accord, mais ce n’était pas le cas !

C’est pour cela que votre intervention avec les textes de loi n’est pas appropriée et que vous faites, à mon sens, un quiproquo. Et arrêté s’il vous plait de rapporter la conversation aux conflits entre employeur et employé quand ce n’est pas le sujet.

Vous finissez votre texte « j’espère avoir été suffisamment explicite dans les arguments exposés,… »
Définition d’explicite : Suffisamment claire précis dans l’énoncé ; qui ne peut laisser de doute, qui s’exprime avec clarté, sans équivoque, synonymes : clair, distinct, exprès, formel, net, précis.

Arrêt de nous assommer d’extrait d’arrêté, de décret, de circulaire, de convention, d’accord de branche, etc… quand il son hors sujet. Dommage, je perçois vos interventions comme un frein à la noble cause que vous semblez défendre. Ce type d’intervention illustre beaucoup les relations travailleur/syndicat et l’opinion qu’ont une partie des travailleurs vis-à-vis d’eux.

françoise

Re: refus de famille

Message non lu par françoise » 22 sept. 2007 16:39

la fourmi, heureusement et je ne prends pas la défense de cphsab, je ne la connais que par ce forum,et ces réponses nous sont précieuses à tous et toutes, mais heureusement qu'il y a des Don quichotte, car vois-tu j'y ai laisser ma santé à me prendre pour "Don quichotte" 3 malaises cardiaques depuis le début du mois, que veux -tu je suis une idéaliste
26 ans de métier, avec 14 ans d'auxiliaire de vie, et 15 ans de délégation,ne me fais pas regretter d'avoir des convictions et de penser que les salariés ont besoin d'être défendu et que nous sommes parfois bien utile
il faut en prendre et en laisser

fifi

Re: refus de famille

Message non lu par fifi » 22 sept. 2007 17:28


Bonjour,

Le bénéfiçaire de l'APA ne doit-il pas être présent lors des interventions de alide à domicile ?

L'association abuse et aurait dû dénoncer ces personnes qui, a priori, ne sont pas assez handicapées pour bénéfiçier de ce genre d'aide. Quoiqu'il en soit, nous ne devrions pas travailler en absence. Nous ne sommes pas couverts.

Tiens le coup Sandra, tu as raison de te battre pour te faire respecter.

Amicalement
fifi

mimi59

Re: refus de famille

Message non lu par mimi59 » 22 sept. 2007 17:54

Merci cphsab continuer de nous envoyer des extraits d’arrêté, de décret, de circulaire, de convention, d’accord de branche, etc…je perçois vos interventions comme un accélérateur à la noble cause que vous semblez défendre.N' en déplaise à certains

Shaliade

Re: refus de famille

Message non lu par Shaliade » 22 sept. 2007 20:44

il y a certaines personnes ici, qui aprécient l'intervention de cphsab, Fourmi.
Ce que vous écrivez vous-même est interressant.
je pense personnellement que cphsab, répond aux demandes de Sandra.

KI

Re: refus de famille

Message non lu par KI » 23 sept. 2007 19:53

Bonjour à toutes,
depuis la mise en place de l'APA, nous savons qu'il y a eu beaucoup d'abus en nombre d'heure ou en intervention qui ne correspondent pas à la réalité du terrain,par exemple intervention de 6 h semaine dans un studio ou on se tourne les pouces tellement sa brille partout car la personne aidée ne fait que ça de la journée alors que l'on sait que d'autre qui auraient un réel besoin ont un minimum d'heure mais souvent les directions autant que les conseils généraux font les sourds d'oreilles, sans compter ce qui ont la bras long pour avoir ce qu'ils veulent et sa c'est une réalité.
A+

librio

Re: refus de famille

Message non lu par librio » 24 sept. 2007 08:30

Réponse à la la fourmi :
1) Déja, avant de vouloir donner des leçons, vous devriez revoir un peu votre français et votre grammaire. J'ai vu un post un peu plus haut qui parlait du faible niveau de recrutement dans notre secteur d'activité et effectivement ça doit être le cas. Maintenant les belles citations "pompées" sur le net, bob, bof...ça n'impressionne plus personne....
2) Pour le reste, c'est vous ma pauvre qui révait toute éveillée.
3) Evitez de me tutoyer, "nous n'avons pas élevé les cochons ensemble"

Tania

Re: refus de famille

Message non lu par Tania » 25 sept. 2007 00:37

Bonsoir, la fourmi. En vous lisant, j'ai du mal à croire que vous soyez AVS, comme la plupart d'entre nous. Ce forum est un lieu d'échange et de conseils, mais nullement un endroit pour les donneuses de leçons. Nous essayons de progresser dans notre profession, mais les citations pompeuses et "votre methode pour amélorer les conditions de travail", ne servent pas à grand choses. Que ce que dénonce Sandra vous déplaise est une chose, mais sachez que cela est trop souvent notre lot quotidien. Et nous n'avons pas besoin d'être assistantes sociales...ou autres pour regarder la réalité en face et oser signaler les nombreux abus concernant l'utilisation de l'APA.
Je vous laisse donc à vos considérations , ayant l'impression que nous n'évoluons pas dans le même monde. Dans le mien, les AVS ont beau être professionnelles, lorsqu'elles sont envoyées par les associations pour faire du ménage, et qu'elles sont présentées comme telles auprès des personnes aidées, elles ont beau se remettre an cause(comme vous nous le conseillez), on ne leur laisse pas le choix. Je précise au passage, que nous en vivons et que le fait de refuser les interventions, conduit souvent à une diminution des heures proposées.
Je vous souhaite une bonne nuit, Tania.

Répondre