Le Social

A Prisca à Noelle

PERSONNELLEMENT:

je ne mettrais pas l'alarme autour du cou (risque d'étranglement.....?)

J'aurais prévenu ma responsable à la PREMIERE chute de façon a convenir de la suite (intervention officielle le soir,accord avec la famille,les infirmières ,le médecin...)On intervient SOUS LA RESPONSABILITE DE NOTRE RESPONSABLE!

J'aurais appelé les pompiers à la DEUXIEME chute,qui peut dire qu'elle n'était pas blessée? Elle aurait pu avoir un choc à la colonne vertebralle avec sequelles......
Et la décision de l'hospitalisation était prise par les pompiers en urgence,ensuite c'était à la famille de gérer,de prendre ses responsabilités!

De plus cela te couvrait,là tu étais intervenue en tant que voisine,à la demande d'une autre voisine...Comme la veille au soir!......Effectivement tu ne pouvais pas rester chez toi à ne rien faire mais JE n'appelle pas ça de la conscience PROFESSIONNELLE,c'est de la conscience HUMAINE tout à ton honneur!
Moi-même quand j'ai commencé à travailler dans le secteur aide à domicile je me suis laissée "emportée"par le coté humain, émotionnel.En faisant la VAE DEAVS j'ai pris beaucoup de recul et je n'aborde plus le coté relationnel de la même façon!

Cependant sans doute par manque d'experience ou de connaissances professionnelles (LES LIMITES!)tu te retrouves dans une situation difficile.

Les employeurs devraient être en mesure de PROTEGER les salariées intervenantes,en les INFORMANT ET EN TENANT COMPTE PRECISEMENT de LEUR ROLE :en fonction de leurs qualifications (agents à domicile,employees a domicile, AVS...)
Bon courage et bonne chance pour la suite

Merci a Marianne et a cpshab, de toutes ces informations, car on peut etre confontree a chaque instant a un probleme de ce genre,
grâce a ce forum, on peut le constater par les temoignages, et se proteger avant qu'un gros malheur nous tombe dessus,
cordialement

Merci a toutes pour vos reponses, vos conseils ou votre soutien. Pour repondre à Françoise, certes je ne suis pas mère Thérésa et ne pretends nullement l'être mais il me semble que notre fonction première est quand même de veiller au bien-être des personnes chez qui nous intervenonset il me semble que c'est ce que j'ai fais. En ce qui concerne la deuxième chute, je ne vois pas ce que j'aurais pu faire vu qu'elle etait seule chez elle a part bien sur dormir chez elle (ce qu'elle m'avait demandé) mais la j'avis quand même dis non par contre j'etais repassée chez elle vers 23 heures afin de vérifier que tout allait bien et fermer la porte. Yvelines, merci pour ton conseil, je vais ce week end a profit pour mettre par ecrit la situation exacte. Quand à toi Valérie tu as raison j'ai réagis en situation d'urgence et pour ce qui est des infirmières, lors de la première chute la veille elles sont reparties le matin car la dame n'a pas ouvert sa porte et pourtant elles entendaient bien qu'elle repondait et disait qu'elle ne pouvait pas ouvrir est ce une meilleure reaction? Nous avons du prendre une echelle, casser un carreau au 1er pour pouvoir rentrer et la relever n'auraient elles pas du rester avec nous et agir à notre place? n'y a t'il pas la une non-assistance à personne en danger?
Merci cphsab, vos conseils et vos references a la loi me seront certainement precieuses et j'ai bien pris soin de les noter et à l'avenir je m'en souviendrais c'est sur!!!
Enfin pour répondre à Marianne, il va de soi que lors de sa première chute (vendredi matin) j'ai effectivement averti le bureau ma responsable et c'est à cette occasion que l'on m'a demandée de faire une intervention supplémentaire. Je ne l'aurais pas fait sans accord préalable. C'est peut-être comme tu dis plus de la conscience humaine que professionnelle. Qoi qu'il en soit je sais à present une chose c'est qu'à l'avenir, je refléchirais un peu plus longtemps avant d'agir et comme dis si justement Françoise cela me servira de leçon

Comment dire , Tu as pris des responsabilités qui n'étaient pas les tiennes et la hiérarchie est bien contente de te passer un savon ! Ce qui les décharge auprès des médicaux et de la famille !
Nous faisons un métier qui réclame d'avoir du coeur et c'est ce qui nous perd dans l'urgence.Pour moi, pendant mes heures de travail, le hiérarchie est joignable, sinon médecin ou pompiers. Surtout pas la famille qui donne des ordres par téléphone.
Un cas vrai :
une avs a trouvé une bénéficiaire par terre en arrivant, coup de téléphone à sa hiérarchie qui lui a dit de ne rien faire tant qu'elle n'avait pas joint la famille qui lui a dit de la relever et d'attendre qu'un des enfants arrive (environ 1 h de trajet). L'avs n'a pas le droit de relever une personne à terre.
L'avs n'en a pas tenu compte, elle a appelé les pompiers, gros scandale de la hiérarchie et de la famille contre l'avs, pourtant elle a fait ce qu'il fallait, dans l'urgence et avec sécurité.
Elle lui a sauvé la vie et le chef des pompiers et leur médecin sont passés personnellement "incendier" la chef de l'avs, lui rappelant entre autre, qu'elle n'était pas médecin-urgentiste formée pour poser des diagnostics par téléphone.
Donc, même dans l'urgence, réfléchissez à la loi et protégez-vous.

Bonjour,
apres avoir lu tout çà, moi maintenant si j'arrive et que la personne s'est entravée, et est a terre, j'appelerai les pompiers ,un point ç'est tout, c'est vrai on est pas urgentiste (alors que dans ma formation on nous a appris comment relever les personnes qui sont a terre, a ne plus rien y comprendre)et moi le soir on ne peut même pas joindre le bureau apres 5 h sauf le weekend ,
en plus je vois que quoi qu'on fasse vu le cas cite ci dessus , c'est encore de notre faute!! et qu'il ne faut faire confiance a personne, Marianne a raison,
merci a toutes celle s qui apportent leur temoignage sur ces problemes, et bon courage à toutes,

personnellemen, je pense que toutes et tous nous devrions faire très attention en respectant et en mettant des limites, parce que quoi que nous faisons ou acceptons de faire, la collègue qui suit n'est pas obliger de le faire et d'accepter de faire ce que nous faisons.
cela crée d'énormes problèmes et de zizanies dans les structures entre salariés;
alementcordie

d'accord avec Françoise et Noelle : les limites!dans mon asso les avs suivent une formation de sauveteur secouriste, ce qui quelque part nous met à l'abri par rapport à des gestes qu'une avs ne peut faire mais q'on ne pourra pas lui reprocher d'effectuer en tant que secouriste.Moi aussi j'ai appris à relever des personnes,mais le discours est clair tant au niveau de l'asso que de l'instructeur secouriste:on ne relève pas une personne agée aprés une chute,on appelle le samu où les pompiers et on prévient le responsable de l'asso si les horaires le permettent.en dehors des heures d'ouvertures du bureau,nous avons un n° de portable qui est celui du "cadre d'astreinte" qui nous permet de joindre un responsable 24h sur 24 et 7 jours sur7.Les règles sont formelles : ce n'est pas à nous de joindre la famille mais au samu,pompiers,où responsable asso.Bonne soirée

a vouloir faire tout et n'importe quoi en dépassant ces limites et en ne faisant pas les transmissions nécessaire chez nous une personne âgée est restée 3 jours avec le col du fémur cassé, la salariée l'a relevé et l'a remise au lit comme elle n'avait apparamment mal nul part elle l'a recouchée???? certains rappels à l'ordre seraient parfois nécessaire sur notre fonction d'auxilire de vie
cordialement

toujours d'accord avec Françoise,les limites sont plus qu'importantes

sinon c'est de notre faute à nous avs et on qui sait qui porte le chapeau ben la salarié bien sur