Re: aide à domicile et aide soignant
Publié : 01 juin 2010 00:24
Bonsoir Marie-Laurence,
Effectivement vous n'avez pas compris mais peut-être me suis-je mal exprimée.
Connaître la pathologie d'une personne est une chose (médecin = secret médical) et les besoins spécifiques (responsable de secteur + AVS + aides à domicile + kiné + famille + voisins et la liste pourrait être longue= devoir de discrétion) en est une autre.
Prenons un exemple, un cas concret:
Un monsieur, 70 ans, insuffisant respiratoire et atteint d'un cancer de la vessie vit seul et est bénéficiaire de l'APA.
Son traitement lui permet de garder le domicile.
Lui seul peut vous révéler son état de santé s'il le désir et nul n'a le droit de le faire à sa place ET SURTOUT PAS SON MEDECIN NI VOTRE RESPONSABLE.
Votre responsable vous demande d'intervenir pour prépa repas, courses, et entretien du linge.
En aucun cas elle ne peut divulguer les informations qu'en principe elle n'a pas à détenir sur l'état de santé de la personne aidée ce qui ne l'exonère pas de vous tenir informer des BESOINS de cette personne.
C'est condamnable et d'ailleurs il y a quelques jurisprudences à ce sujet, dont une qui a fait annuler le DE d'une AVS qui avait révélé des informations sur l'état de santé d'une bénéficiaire, ce qui avait permis à la famille de s'organiser pour une sombre histoire d'héritage...et un membre de ladite famille plutôt bien pensant et pour le moins actif s'était retourné, via un procès contre l'AVS,... bref.
Quand on possède un DE c'est au pénal, et pas au civil que celà se passe s'il y a faute.
En même temps c'est normal.
C'est comme si une infirmière ou un dentiste ou que sais-je encore n'avait pas administré la bonne dose d'un produit X ayant entraîné le décès d'une personne, et que la faute est avérée, celà peut aller jusqu'à l'annulation du DE. C'est du déjà vu, certes exceptionnel. Chacun doit pouvoir se situer.
Donc, revenons à nos moutons et je vais tâcher de vous éclairer au sujet du plan d'aide.
Une personne ou sa famille fait une demande d'APA. Un travailleur social se déplace au domicile et fait une enquête. Cette enquête définie le degré d'autonomie et un plan d'aide est établi en fonction des besoins de cette personne. Ce plan est précis, en terme de nombre d'heures d'intervention. Ce nombre d'heure varie en fonction du GIR 1 à 4. La commission d'attribution du Conseil Général statut et là sont mis en avant les besoins spécifiques en terme d'actes ordinaires ou d'actes essentiels.
DE QUOI CETTE PERSONNE A-T-ELLE BESOIN?
ET NON DE QUOI SOUFFRE-T-ELLE.
OUI celà peut paraître paradoxal mais on nous forme à celà.
Ne pas dépasser nos limites de compétence.
J'ai beaucoup de mal parfois à détailler, mon esprit de synthèse ne m'avantage pas toujours.
Pardon pour la longueur et continuons à débattre.
Il est toujours intéressant d'avoir d'autres avis, d'autres points de vue.
PS: Marie-Laurence il est très important que vous sachiez ce qu'est un plan d'aide.
C'est le b.a-ba si vous voulez vous sortir de cet imbroglio qui fait rage actuellement sur le rôle de l'Auxiliaire de Vie Sociale.
Et ce n'est pas une mince affaire.
Effectivement vous n'avez pas compris mais peut-être me suis-je mal exprimée.
Connaître la pathologie d'une personne est une chose (médecin = secret médical) et les besoins spécifiques (responsable de secteur + AVS + aides à domicile + kiné + famille + voisins et la liste pourrait être longue= devoir de discrétion) en est une autre.
Prenons un exemple, un cas concret:
Un monsieur, 70 ans, insuffisant respiratoire et atteint d'un cancer de la vessie vit seul et est bénéficiaire de l'APA.
Son traitement lui permet de garder le domicile.
Lui seul peut vous révéler son état de santé s'il le désir et nul n'a le droit de le faire à sa place ET SURTOUT PAS SON MEDECIN NI VOTRE RESPONSABLE.
Votre responsable vous demande d'intervenir pour prépa repas, courses, et entretien du linge.
En aucun cas elle ne peut divulguer les informations qu'en principe elle n'a pas à détenir sur l'état de santé de la personne aidée ce qui ne l'exonère pas de vous tenir informer des BESOINS de cette personne.
C'est condamnable et d'ailleurs il y a quelques jurisprudences à ce sujet, dont une qui a fait annuler le DE d'une AVS qui avait révélé des informations sur l'état de santé d'une bénéficiaire, ce qui avait permis à la famille de s'organiser pour une sombre histoire d'héritage...et un membre de ladite famille plutôt bien pensant et pour le moins actif s'était retourné, via un procès contre l'AVS,... bref.
Quand on possède un DE c'est au pénal, et pas au civil que celà se passe s'il y a faute.
En même temps c'est normal.
C'est comme si une infirmière ou un dentiste ou que sais-je encore n'avait pas administré la bonne dose d'un produit X ayant entraîné le décès d'une personne, et que la faute est avérée, celà peut aller jusqu'à l'annulation du DE. C'est du déjà vu, certes exceptionnel. Chacun doit pouvoir se situer.
Donc, revenons à nos moutons et je vais tâcher de vous éclairer au sujet du plan d'aide.
Une personne ou sa famille fait une demande d'APA. Un travailleur social se déplace au domicile et fait une enquête. Cette enquête définie le degré d'autonomie et un plan d'aide est établi en fonction des besoins de cette personne. Ce plan est précis, en terme de nombre d'heures d'intervention. Ce nombre d'heure varie en fonction du GIR 1 à 4. La commission d'attribution du Conseil Général statut et là sont mis en avant les besoins spécifiques en terme d'actes ordinaires ou d'actes essentiels.
DE QUOI CETTE PERSONNE A-T-ELLE BESOIN?
ET NON DE QUOI SOUFFRE-T-ELLE.
OUI celà peut paraître paradoxal mais on nous forme à celà.
Ne pas dépasser nos limites de compétence.
J'ai beaucoup de mal parfois à détailler, mon esprit de synthèse ne m'avantage pas toujours.
Pardon pour la longueur et continuons à débattre.
Il est toujours intéressant d'avoir d'autres avis, d'autres points de vue.
PS: Marie-Laurence il est très important que vous sachiez ce qu'est un plan d'aide.
C'est le b.a-ba si vous voulez vous sortir de cet imbroglio qui fait rage actuellement sur le rôle de l'Auxiliaire de Vie Sociale.
Et ce n'est pas une mince affaire.