Le Social

Bonsoir .

J'ai toujours été " bien -traitante " dans mon emploi ,et je ne conçois pas qu'on puisse ne pas l'être ! .
Impossible d'exercer ce métier autrement ...

Cependant ,il peut arriver que le stress ou la fatigue ,
fassent que l'on soit tentées parfois ,de dépasser certaines limites ... MAIS = dans le domaine de l'IMAGINAIRE uniquement ! .
====> jamais dans le réel ou le passage à l'acte !

Sinon,
Nous sommes beaucoup plus aptes souvent , en tant qu'AVS ,à pouvoir gérer et maîtriser les situations difficiles ,( qui pourraient mener à de la maltraitance ) , par rapport à la famille qui est elle impliquée de manière affective dans la relation ,et qui ne peut avoir le recul que nous avons ...

Bonjour,

La maltraitance, je crois que chacun d'entre nous en a sa définition ; notre culture, notre sensibilité, notre vécu, notre façon de "fonctionner" ect... y mettent des nuances différentes et placent des sortes de palliers à la violence.

Nous ne devons pas nous voiler la face et je crois que nous devons être très vigileant sur cette notion de maltraitance. Personnellement c'est quelquechose que j'ai toujours en tête lors de mes interventions (pa rappport à mon intervention elle-même et à chaque personne aidée)

Lorsque nous "pressons" un peu la personne, parceque nous devons pointer l'heure de départ, que nous devons nous rendre dans un autre domicile, nous ne respectons pas tout à fait son rythme, nous sommes déjà dans la maltraitance !

Respectons-nous toujours les choix et souhaits de la personne aidée ? les habitudes ? les changements d'attitude, les troubles physiques, cognitifs ? savons-nous toujours évaluer l'autonoie de la personne et ne pas faire à sa place pour finir à l'heure ou tout simplement pour faire comme nous avons nous-même l'habitude de faire ?

Cela peut paraître des "petits riens", mais pour une personne vulnérable devenir source d'angoisse et de violence.

Nous devons être constamment en alerte sur ce sujet.

Bon week-end à tous

Je voudrais rajouter que la violence peut également venir de la personne aidée elle-même, parfois à cause de la maladie, la non-acceptation de la maladie ou de toute autre souffrance sans doute pas prise en compte suffisemment tôt ou à sa juste valeur. Tout ceci demande de la part de tous les intervenants, famille comprise beaucoup de patience, de connaissances, de recul, de savoir faire et savoir être devant ces situations pas toujours évidentes.

C'est pourquoi, il me semble nécessaire qu'un travail d'équipe (ou tous les acteurs réfléchissent ensemble) se fasse de façon régulière.