Pour être notifié de nouveaux messages, entrer dans un forum puis cliquer sur "S'abonner au forum" (+ infos)
psychologue en insertion professionnelle ?
-
mélanie
Re: psychologue en insertion professionnelle ?
salut Valérie!
quel est le nom de la structure où tu as bossé avec des sortants de prison? ça m'intéresse beaucoup!
quel est le nom de la structure où tu as bossé avec des sortants de prison? ça m'intéresse beaucoup!
-
valérie
Re: psychologue en insertion professionnelle ?
Bonjour Mélanie,
c'est l'association ESPACE à Montargis, j'y travaille toujours
c'est l'association ESPACE à Montargis, j'y travaille toujours
-
bobana89
Re: psychologue en insertion professionnelle ?
Bonjour,
Est ce que ta formation conduit au métier de conseiller d'orientation psychologue ? Quelle différence fait tu avec celui de psychologue du travail ? (si tu vois biensûrs des différences) ? ça m'interesse, car j'ai hésité à faire ta formation. Qu'est ce qu'on te demande au niveau du mémoire de master 2 ? (Excuses moi si c'est moi qui te pose des questions et non moi qui répond à ta question initiale).
Est ce que ta formation conduit au métier de conseiller d'orientation psychologue ? Quelle différence fait tu avec celui de psychologue du travail ? (si tu vois biensûrs des différences) ? ça m'interesse, car j'ai hésité à faire ta formation. Qu'est ce qu'on te demande au niveau du mémoire de master 2 ? (Excuses moi si c'est moi qui te pose des questions et non moi qui répond à ta question initiale).
-
Gregori
Re: psychologue en insertion professionnelle ?
Bonjour à tous
Je suis diplomé de psycho et je voulais vous faire part de mon expérience en tant que chargé de recrutement dans un cabinet de conseil (ingénierie). Betement j'ai pensé qu'en entrant dans ce cabinet (dans le cadre d'un stage), on m'avait pris pour intervenir en tant que psy, améliorer leurs entretiens, leurs technique de recrutements (tests, grille d'observation)...Rien de tout ça!! C'était faire le taff qui se résume je dirai à transformer un cv d'une base de données (monster, apec...) en cv oral. Je viens de psycho et forcément, je m'intéresse à la personne, en l'occurencele candidat, que je faisait venir de très loin pour ne lui proposer au final aucun travail car les cabinets de conseil n'ont pas de travail à proposer mais des moutons à cinq pattes...Aucun respect pour le candidat, tout se joue "à la gueule", avec bcp de discriminations...Un autre stagiaire qui était avec moi et qui venait de psycho est partie au bout d'une semaine, moi j'ai été plus patient et j'ai fini par me barré aussi. Donc si tu veux faire psy du travail en insertion professionnelle sans composante commercial, où l'entreprise est très axée sur bénéfice nette de l'entreprise (qui est d'ailleurs très heureuse de trouver un stagiaire sur lequel elle ne paye pas de charge mais qui fait le boulot d'un salarié) NE T'ORIENTE PAS VERS LES CABINETS DE CONSEIL, c'est donner à ces entreprises une crédibilités en y intégrant des psychologues, tout en ne tenant pas compte de leurs expertises... Ce serait la fin de notre métier!
Du coup je cherche un travail dans le domaine de l'insertion professionnelle mais où le candidat (chercheur d'emploi) est au centre des préoccupations!
Je suis diplomé de psycho et je voulais vous faire part de mon expérience en tant que chargé de recrutement dans un cabinet de conseil (ingénierie). Betement j'ai pensé qu'en entrant dans ce cabinet (dans le cadre d'un stage), on m'avait pris pour intervenir en tant que psy, améliorer leurs entretiens, leurs technique de recrutements (tests, grille d'observation)...Rien de tout ça!! C'était faire le taff qui se résume je dirai à transformer un cv d'une base de données (monster, apec...) en cv oral. Je viens de psycho et forcément, je m'intéresse à la personne, en l'occurencele candidat, que je faisait venir de très loin pour ne lui proposer au final aucun travail car les cabinets de conseil n'ont pas de travail à proposer mais des moutons à cinq pattes...Aucun respect pour le candidat, tout se joue "à la gueule", avec bcp de discriminations...Un autre stagiaire qui était avec moi et qui venait de psycho est partie au bout d'une semaine, moi j'ai été plus patient et j'ai fini par me barré aussi. Donc si tu veux faire psy du travail en insertion professionnelle sans composante commercial, où l'entreprise est très axée sur bénéfice nette de l'entreprise (qui est d'ailleurs très heureuse de trouver un stagiaire sur lequel elle ne paye pas de charge mais qui fait le boulot d'un salarié) NE T'ORIENTE PAS VERS LES CABINETS DE CONSEIL, c'est donner à ces entreprises une crédibilités en y intégrant des psychologues, tout en ne tenant pas compte de leurs expertises... Ce serait la fin de notre métier!
Du coup je cherche un travail dans le domaine de l'insertion professionnelle mais où le candidat (chercheur d'emploi) est au centre des préoccupations!
-
bobana89
Re: psychologue en insertion professionnelle ?
Peut être que tous les cabinets conseils ne sont pas comme cela. Tout dépend des prestations, de la culture du cabinet conseil, ...
-
isabelle
Re: psychologue en insertion professionnelle ?
salut gregori, j'ai moi-même une formation psy à la base et qlq années d'expérience dans le domaine de l'insertion et de la formation. je cite ta phrase: "je cherche un travail dans le domaine de l'insertion professionnelle mais où le candidat (chercheur d'emploi) est au centre des préoccupations"
je crois que là tu rêves un peu, je ne sais pas si tu as déjà de l'expérience dans ce domaine, mais moi j'ai jamais vu la moindre structure (et pourtant j'en ai une bonne expérience) qui embauche un psychologue pour prendre en charge les candidats, sauf dans des cas très particuliers d'accompagnement de travailleurs handicapés orientés vers des ESAT ou ateliers protégés.comme il est dit plus haut, ton profil intéressera des cabinets de bilan mais c'est tout. pour travailler dans le secteur de l'insertion ou de la formation on n'a pas besoin d'avoir une formation psy, c'est pas ce qui est demandé, c'est aussi ce qui permet de ne pas mélanger accompagnement vers l'emploi et cadre thérapeutique: on est dans une relation clinique, certes, mais pas thérapeutique et cette nuance peut être floue pour certaines personnes.en revanche ça va sûremnet t'aider au niveau d'une certaine qualité d'accompagnement de la personne, c'est certain.
avec toute la bonne volonté du monde certaines personnes déclarent vouloir faire du social (terme très généraliste) donc aider les autres. On peut les aider de 1000 façons, mais aider les autres est sûrement l'un des plus difficiles métiers.
Quel est ton projet professionnel?
je crois que là tu rêves un peu, je ne sais pas si tu as déjà de l'expérience dans ce domaine, mais moi j'ai jamais vu la moindre structure (et pourtant j'en ai une bonne expérience) qui embauche un psychologue pour prendre en charge les candidats, sauf dans des cas très particuliers d'accompagnement de travailleurs handicapés orientés vers des ESAT ou ateliers protégés.comme il est dit plus haut, ton profil intéressera des cabinets de bilan mais c'est tout. pour travailler dans le secteur de l'insertion ou de la formation on n'a pas besoin d'avoir une formation psy, c'est pas ce qui est demandé, c'est aussi ce qui permet de ne pas mélanger accompagnement vers l'emploi et cadre thérapeutique: on est dans une relation clinique, certes, mais pas thérapeutique et cette nuance peut être floue pour certaines personnes.en revanche ça va sûremnet t'aider au niveau d'une certaine qualité d'accompagnement de la personne, c'est certain.
avec toute la bonne volonté du monde certaines personnes déclarent vouloir faire du social (terme très généraliste) donc aider les autres. On peut les aider de 1000 façons, mais aider les autres est sûrement l'un des plus difficiles métiers.
Quel est ton projet professionnel?
-
gregori
Re: psychologue en insertion professionnelle ?
Bonjour Isabelle.
Content que mon message t'ait fait réagir. Qu'est-ce que "centre des préoccupations" veut dire pour toi? J'ai l'impression que, chez toi, j'inspire le jeune diplomé, avec plein de bonnes volontés, qui veut faire plein de choses pour les autres...etc! Je connais la réalité, et je veux pas "prendre en charge" (là c'est toi qui va loin), mais que mon travail soit axé et orienté vers le candidat (si tu accompagnes quelqu'un vers l'emploi, lui permettant de s'insérer professionnellement, ta préoccupation est bien sur la personne). A l'inverse, et le texte que j'ai écrit fait directement référence à cela, si tu travaillles pour un cabinet où le but n'est pas la personne que tu reçois, mais l'objet, la matière première dont il fait partie du buisness, tout comme un produit, non!!! Un ingénieur que je reçois, s'il est intéressant, on arrivera peut-etre à forcer la main au client pour l'embaucher. Mais s'il est vraiment très intéressant, il sera embauché par ce client quoiqu'il arrive, par notre intermédiaire ou un autre. s'il est pas intéresssant (mou, cv hors sujet, moche ou arabe ou noir = "ces défauts" sont suffisants) on peut rien faire pour lui. Je transforme donc un cv écrit en cv oral, dans ce cas précis, le candidat n'est pas au centre "des préoccupations".
Je pense qu'il existe (et ça me rassurerait si tu étais d'accord) des structures ou l'on intervient pour et pas que par la personne.
Ce ne pas les uniques structures pour adultes handicapés qui permettent cette formation, tout comme celles-ci ne sont pas les seules à employer des psys.
De plus pour travailler dans le secteur de l'insertion ou la formation, on n'a pas besoin certes de psys, mais est-ce qu'être psy t'en empêche?
Mon projet professionnelle sera donc de trouver un emploi qui me plaise et qui me donne l'impression d'être glorifiant, qui me permette de manger, et qui me laisse la possibilité de me regarder dans une glace parce que si tu enlèves cette dernière possibilité, faire psy je suis d'accord on n'en a pas besoin. Pas besoin d'être psy pour braquer une banque, vendre de la drogue, cambrioler, ou travailler dans un cabinet de conseil (lol).
Merci à toi, en tant que jeune diplomé, c'est avec grand intérêt que je porterai attention à tes conseils.
Gregori
Content que mon message t'ait fait réagir. Qu'est-ce que "centre des préoccupations" veut dire pour toi? J'ai l'impression que, chez toi, j'inspire le jeune diplomé, avec plein de bonnes volontés, qui veut faire plein de choses pour les autres...etc! Je connais la réalité, et je veux pas "prendre en charge" (là c'est toi qui va loin), mais que mon travail soit axé et orienté vers le candidat (si tu accompagnes quelqu'un vers l'emploi, lui permettant de s'insérer professionnellement, ta préoccupation est bien sur la personne). A l'inverse, et le texte que j'ai écrit fait directement référence à cela, si tu travaillles pour un cabinet où le but n'est pas la personne que tu reçois, mais l'objet, la matière première dont il fait partie du buisness, tout comme un produit, non!!! Un ingénieur que je reçois, s'il est intéressant, on arrivera peut-etre à forcer la main au client pour l'embaucher. Mais s'il est vraiment très intéressant, il sera embauché par ce client quoiqu'il arrive, par notre intermédiaire ou un autre. s'il est pas intéresssant (mou, cv hors sujet, moche ou arabe ou noir = "ces défauts" sont suffisants) on peut rien faire pour lui. Je transforme donc un cv écrit en cv oral, dans ce cas précis, le candidat n'est pas au centre "des préoccupations".
Je pense qu'il existe (et ça me rassurerait si tu étais d'accord) des structures ou l'on intervient pour et pas que par la personne.
Ce ne pas les uniques structures pour adultes handicapés qui permettent cette formation, tout comme celles-ci ne sont pas les seules à employer des psys.
De plus pour travailler dans le secteur de l'insertion ou la formation, on n'a pas besoin certes de psys, mais est-ce qu'être psy t'en empêche?
Mon projet professionnelle sera donc de trouver un emploi qui me plaise et qui me donne l'impression d'être glorifiant, qui me permette de manger, et qui me laisse la possibilité de me regarder dans une glace parce que si tu enlèves cette dernière possibilité, faire psy je suis d'accord on n'en a pas besoin. Pas besoin d'être psy pour braquer une banque, vendre de la drogue, cambrioler, ou travailler dans un cabinet de conseil (lol).
Merci à toi, en tant que jeune diplomé, c'est avec grand intérêt que je porterai attention à tes conseils.
Gregori
-
isabelle
Re: psychologue en insertion professionnelle ?
salut gregori, je te réponds et je te rassure, bien évidemment il existe des structures qui prennent les personnes en considération en leur accordant du respect, de l'écoute, en leur apportant aussi une certaine "expertise" dumoins une connaissance du marché du travail, des débouchés etc...et ce ne sont pas que les structures qui accompagnent les TH.
Etre de formation psy n'est pas un handicap pour travailler dans l'insertion, bien au contraire, je dis juste que c'est un débouché possible dans lequel on ne te demandera pas à priori tes connaissances théoriques de psy, ce qui sera recherché ce sera plus un savoir-être.
dans mon message précedent je ne parlais pas que pour toi en particulier, je généralisais , car des personnes qui veulent s'orienter vers la relation d'aide j'en vois très souvent.si la culture d'entreprise du cabinet où tu as été stagiaire ne te correspondait pas, tu as eu raison de ne pas rester. cependant je persiste et je signe lorsque tu marques "si tu accompagnes quelqu'un vers l'emploi, lui permettant de s'insérer professionnellement, ta préoccupation est bien sur la personne", je pense qu'en tant que personne tu respectes celui que tu accompagnes encore heureux, néanmoins la préoccupation c'est l'emploi: on te demandera un objectif, c'est pour ça que tu seras embauché et c'est en ça que je te trouve un peu idéaliste.mais bien-sûr il existe des tas de nuances, des tas de façons d'exercer car il y a tellement d'organismes dans le domaine de l'insertion/formation, tellement de publics différents, de prestations diverses qu'à chaque fois on s'adapte, parfois le profil recherché est plus social, ou RH ou commercial, ou psy...tu t'en rendras compte en te constituant ton réseau. parfois on est à l'aise sur un poste et d'autres fois c'est plus difficile, on se sent impuissant.moi-même j'ai bossé et je bosse encore auprès de jeunes mission locale, cadres, TH, jeunes diplômés, en cabinet de recrutement, en ANPE,en PLIE, au conseil général, en centre de formation, sur des groupes ou de l'individuel (je pense avoir une riche expérience)alors crois moi je sais que y'a des réussites et d'autres personnes dont on ne fera rien...pourtant à aucun moment je n'ai eu à avoir honte de ce que je fais, car au final dis-toi bien que quoi que tu apporteras à la personne reçue, elle sera seule responsable de ce qu'elle en fera.par contre toi tu auras toujours porté un regard d'intérêt sur cette personne alors effectivement tu pourras te regarder dans le miroir.
Etre de formation psy n'est pas un handicap pour travailler dans l'insertion, bien au contraire, je dis juste que c'est un débouché possible dans lequel on ne te demandera pas à priori tes connaissances théoriques de psy, ce qui sera recherché ce sera plus un savoir-être.
dans mon message précedent je ne parlais pas que pour toi en particulier, je généralisais , car des personnes qui veulent s'orienter vers la relation d'aide j'en vois très souvent.si la culture d'entreprise du cabinet où tu as été stagiaire ne te correspondait pas, tu as eu raison de ne pas rester. cependant je persiste et je signe lorsque tu marques "si tu accompagnes quelqu'un vers l'emploi, lui permettant de s'insérer professionnellement, ta préoccupation est bien sur la personne", je pense qu'en tant que personne tu respectes celui que tu accompagnes encore heureux, néanmoins la préoccupation c'est l'emploi: on te demandera un objectif, c'est pour ça que tu seras embauché et c'est en ça que je te trouve un peu idéaliste.mais bien-sûr il existe des tas de nuances, des tas de façons d'exercer car il y a tellement d'organismes dans le domaine de l'insertion/formation, tellement de publics différents, de prestations diverses qu'à chaque fois on s'adapte, parfois le profil recherché est plus social, ou RH ou commercial, ou psy...tu t'en rendras compte en te constituant ton réseau. parfois on est à l'aise sur un poste et d'autres fois c'est plus difficile, on se sent impuissant.moi-même j'ai bossé et je bosse encore auprès de jeunes mission locale, cadres, TH, jeunes diplômés, en cabinet de recrutement, en ANPE,en PLIE, au conseil général, en centre de formation, sur des groupes ou de l'individuel (je pense avoir une riche expérience)alors crois moi je sais que y'a des réussites et d'autres personnes dont on ne fera rien...pourtant à aucun moment je n'ai eu à avoir honte de ce que je fais, car au final dis-toi bien que quoi que tu apporteras à la personne reçue, elle sera seule responsable de ce qu'elle en fera.par contre toi tu auras toujours porté un regard d'intérêt sur cette personne alors effectivement tu pourras te regarder dans le miroir.
-
Gregori
Re: psychologue en insertion professionnelle ?
Bonjour,
J'en profite d'être chercheur d'emploi et d'avoir du "temps de libre" pour répondre. J'ai bien compris ce que tu disais,et je suis assz d'accord. Il y a toujours un objectif, quelque chose à atteindre au-delà de ce que tu apportes à la personne. Mais j'ai besoin de trancher, entre ce que je veux faire et ne pas faire. Dans mon expérience en cabinet de conseil, si on n'utilise pas pour recruter des éléments objectifs de quantification ou de qualification (tests, grille d'entretiens, d'observations) on reste dans le subjectif, après pourquoi pas! Mais dans ce cabinet, me présenter comme chargé de recrutement-psychologue et recruter uniquement "à la gueule" tout en permettant de faire croire au crédit de ce cabinet...non! Mais cela dit, je reste sur une expérience unique d'après laquelle je ne peux généraliser, mais que j'ai besoin de remettre en cause, tu comprends, et me dire que je n'ai pas fait des études uniquement pour donner du crédit à mes "jugements et a priori". Quand on recrute, on met la compétence en avant quelle soit technique ou en rapport à la personalité. Mais je pense aussi, que le fait qu'ils soient malhonnêtes avec leurs salariés joue dans mon dégoût actuel de cette profession.
Un emploi où le travail qualitatif que l'on fait est apprécié en définitive.
Sinon, tu as quel emploi toi? Qu'est-ce qui te plaît et te plaît moins, purquoi tu l'as choisi ou pourquoi il t'a choisi?
Par avance merci.
J'en profite d'être chercheur d'emploi et d'avoir du "temps de libre" pour répondre. J'ai bien compris ce que tu disais,et je suis assz d'accord. Il y a toujours un objectif, quelque chose à atteindre au-delà de ce que tu apportes à la personne. Mais j'ai besoin de trancher, entre ce que je veux faire et ne pas faire. Dans mon expérience en cabinet de conseil, si on n'utilise pas pour recruter des éléments objectifs de quantification ou de qualification (tests, grille d'entretiens, d'observations) on reste dans le subjectif, après pourquoi pas! Mais dans ce cabinet, me présenter comme chargé de recrutement-psychologue et recruter uniquement "à la gueule" tout en permettant de faire croire au crédit de ce cabinet...non! Mais cela dit, je reste sur une expérience unique d'après laquelle je ne peux généraliser, mais que j'ai besoin de remettre en cause, tu comprends, et me dire que je n'ai pas fait des études uniquement pour donner du crédit à mes "jugements et a priori". Quand on recrute, on met la compétence en avant quelle soit technique ou en rapport à la personalité. Mais je pense aussi, que le fait qu'ils soient malhonnêtes avec leurs salariés joue dans mon dégoût actuel de cette profession.
Un emploi où le travail qualitatif que l'on fait est apprécié en définitive.
Sinon, tu as quel emploi toi? Qu'est-ce qui te plaît et te plaît moins, purquoi tu l'as choisi ou pourquoi il t'a choisi?
Par avance merci.
-
isabelle
Re: psychologue en insertion professionnelle ?
Bonjour gregori, ce que tu racontes sur ce cabinet est vraiment consternant, ça me rappelle certaines mauvaises expériences de travail avec des cahiers des charges bien mensongers (quant aux moyens mis à disposition), des rapports d'activités bien magouillés aussi pour rentrer dans les objectifs....c'est clair que c'est pas valorisant. pourtant on est pris dans un système dégueulasse où de toutes façons il faut plus ou moins jouer le jeu car après tout il s'agit aussi de notre boulot qui reste de sauter si les objectifs sont pas atteints, et je défie quiconque sur ce forum de prétendre le contraire, on est obligés parfois(pas tout le temps évidemment) d'enjoliver la situation, notamment quand on est sur un groupe financé par la région et qu'il y a des abndons en cours de route ou des absents: on essaye de les faire apparaître comme présents malgré tout.
enfin, bref...
tu as raison pour ton approche du recrutement, encore que d'après moi rien ne vaut une bonne mise en situation car la valeur prédictive des tests et entretiens reste quand même à prouver....(pour définir l'adéquation du candidat sur un poste de travail).tu verras d'ailleurs que parfois c'est toi qui te retrouvera dans cette situation: passer des tests etc...ça fait du bien de s'y coller soi-m^me aussi de temps en temps, ça remet les idées en place!!!
actuellement je travaille dans un centre de formation et je fais des accompagnements individuels pour l'ANPE et le PDITH ainsi que du collectif avec des stages PRF essentiellement basés sur l'orientation, ça s'appelle des ACP.
en plus je suis vacataire dans un cabinet de conseil où je m'y occupe aussi d'accompagnements ANPE et bilans de compétences. pourtant je n'ai que la maîtrise de psycho (du developpement), mais ça aussi tu verras, il ya une énorme hypocrisie sur ce sujet (comme quoi il faut soit-disant avoir le titre de psychologue...).enfin, tu découvriras tout ça par toi-me^me. je te laisse j'ai un suivi à faire en entreprise.
enfin, bref...
tu as raison pour ton approche du recrutement, encore que d'après moi rien ne vaut une bonne mise en situation car la valeur prédictive des tests et entretiens reste quand même à prouver....(pour définir l'adéquation du candidat sur un poste de travail).tu verras d'ailleurs que parfois c'est toi qui te retrouvera dans cette situation: passer des tests etc...ça fait du bien de s'y coller soi-m^me aussi de temps en temps, ça remet les idées en place!!!
actuellement je travaille dans un centre de formation et je fais des accompagnements individuels pour l'ANPE et le PDITH ainsi que du collectif avec des stages PRF essentiellement basés sur l'orientation, ça s'appelle des ACP.
en plus je suis vacataire dans un cabinet de conseil où je m'y occupe aussi d'accompagnements ANPE et bilans de compétences. pourtant je n'ai que la maîtrise de psycho (du developpement), mais ça aussi tu verras, il ya une énorme hypocrisie sur ce sujet (comme quoi il faut soit-disant avoir le titre de psychologue...).enfin, tu découvriras tout ça par toi-me^me. je te laisse j'ai un suivi à faire en entreprise.