Re: Collages féministes : lutter contre la violence, ça s’organise !
Publié : 19 mars 2023 20:28
Bonsoir,
Ah, je donne l'impression d'occulter ces soucis à propos de la condition des femmes.
Mais pas du tout, je suis conscient de ces soucis à propos de la contraception, du harcèlement et j'en passe.
Les familles monoparentales souvent "à charge de la mère", posons nous la question de savoir pourquoi... surtout parmi la petite populace.
L'hypersexualisation des femmes : quand la mère habille sa gamine de 12 ans "comme une petite femme"... ça prête aussi à réfléchir, même si bien entendu, dans la société "du paraître" il y a une image de la femme canon, que ce soit à travers les pubs, et plus largement les femmes qui dans les médias sont davantage choisies parce qu'elles présentent bien "en petit tailleur" avec les petites fesses qui vont bien, que pour leurs réelles qualités (vous allez me dire, l'un n'empêche pas l'autre, BIEN SÛR une femme peut assumer sa féminité sans pour autant véhiculer un signal de "recherche" ou de "disponibilité").
Alors, sur le revenu salarial, j'aimerais réagir.
Je vais évoquer "les petits boulots" (le terme qui fâche parfois), bref, les emplois de base, de manutentions et j'en passe... la femme et l'homme sont payés au même taux horaire, ça vaut aussi pour le travail en entreprise. Vous allez me dire, qu'est ce qui explique alors ces disparités de salaire ? Ca ne s'explique pas via les boulots précaires, pas dans la classe moyenne, mais plutôt classe supérieure et plus... car cette disparité est calculée sur une moyenne qui comprend également les salaires "les plus élevés" et forcément, inclus des postes en TRES LARGE majorité occupés par des hommes. On parle là de la haute société... "par du monde du travail normal"... vous voyez ?
Maintenant, ça ne signifie pas pour autant qu'il y a cette tendance, comme je l'observe, à vouloir tirer les coûts vers le bas, économiser, en féminisant une profession. Dans le travail social il y a un historique, mais ce fait concerne en fait tous les secteurs. Même la féminisation des armées permet de réaliser des économies. Et encore une fois, ce n'est pas la féminisation le problème, c'est le manque de reconnaissance des femmes, et / ou alors le fait qu'elles connaissent une carrière "différente" au vu qu'elle doit "calculer" son désir d'enfant.
Bien sûr, je suis un homme mais n'imaginez pas que pour autant je reste étroit d'esprit pour ce qui est de la condition des femmes.
Vous aussi, vous êtes une femme. Vous pouvez reconnaître quand lorsqu'on est de la plèbe, et bien en fait ces questions se trouvent forcément noyées dans les vraies difficultés de la vie POUR TOUS... oui les mères seules et isolées... mais il n'y a pas beaucoup d'empathie pour les hommes précaires sans boulot et j'en passe qui ne peuvent même pas honorer "leurs devoirs". Fort heureusement pour moi, je me suis à l'abri je ne vais pas dire "de ce fardeau", mais je ne me voyais pas devenir père au sein d'une vie personnelle qui ne m'aurait permis ni me permettrait de subvenir aux besoins d'une famille. De toute façon je suis inapte à "une vie de couple" sinon le chacun chez soi, à la rigueur.
Vous, vous êtes une femme. Pour autant, vous vivez avec les hommes depuis combien de temps ? Depuis combien d'années connaissez vous les hommes dans votre entourage ? J'ai envie de dire, depuis toute votre vie ! Bien c'est la même chose pour moi, les femmes, je connais. Chacun de nous est habilité et légitime de parler du genre opposé. Maintenant, oui c'est sûr mon vocal est fourre-tout et manque de précision... A ce titre, je tiens à faire remarquer que la condition des femmes, avec le "wokisme" ambiant, c'est clair que je laisse ça "aux femmes" mais je compte justement aborder la question à travers le regard d'un homme "dans ma condition", c'est justement ça le propos. Parler de la misère, ça me connait... évoquer la façon dont on est déconsidérés, maltraités institutionnellement et j'en passe ça me connait aussi... en faire un personnage, ça me parle de plus en plus...
En fait j'aimerais justement tenter de remettre "à plat" ce monde de discriminations... ce n'est plus la France de blacks, blancs, beurs, c'est autre chose et mon propos va dans cette lignée, sauf en intégrant bien sûr la question féministe, mais "par petites touches" houlala je ne voudrais surtout pas en faire un sujet central, pauvre de moi ! Mais c'est pourquoi mon personnage n'hésite pas à mettre en avant sa condition d'homme caucasien français de souche, et je crois que je le fais de telle façon que ça n'est pas "mal perçu", enfin me semble t il que l'on comprend au contraire que c'est pour le mettre "au même niveau" qu'absolument toute autre forme de discriminations. Merci pour votre retour.
Ah, je donne l'impression d'occulter ces soucis à propos de la condition des femmes.
Mais pas du tout, je suis conscient de ces soucis à propos de la contraception, du harcèlement et j'en passe.
Les familles monoparentales souvent "à charge de la mère", posons nous la question de savoir pourquoi... surtout parmi la petite populace.
L'hypersexualisation des femmes : quand la mère habille sa gamine de 12 ans "comme une petite femme"... ça prête aussi à réfléchir, même si bien entendu, dans la société "du paraître" il y a une image de la femme canon, que ce soit à travers les pubs, et plus largement les femmes qui dans les médias sont davantage choisies parce qu'elles présentent bien "en petit tailleur" avec les petites fesses qui vont bien, que pour leurs réelles qualités (vous allez me dire, l'un n'empêche pas l'autre, BIEN SÛR une femme peut assumer sa féminité sans pour autant véhiculer un signal de "recherche" ou de "disponibilité").
Alors, sur le revenu salarial, j'aimerais réagir.
Je vais évoquer "les petits boulots" (le terme qui fâche parfois), bref, les emplois de base, de manutentions et j'en passe... la femme et l'homme sont payés au même taux horaire, ça vaut aussi pour le travail en entreprise. Vous allez me dire, qu'est ce qui explique alors ces disparités de salaire ? Ca ne s'explique pas via les boulots précaires, pas dans la classe moyenne, mais plutôt classe supérieure et plus... car cette disparité est calculée sur une moyenne qui comprend également les salaires "les plus élevés" et forcément, inclus des postes en TRES LARGE majorité occupés par des hommes. On parle là de la haute société... "par du monde du travail normal"... vous voyez ?
Maintenant, ça ne signifie pas pour autant qu'il y a cette tendance, comme je l'observe, à vouloir tirer les coûts vers le bas, économiser, en féminisant une profession. Dans le travail social il y a un historique, mais ce fait concerne en fait tous les secteurs. Même la féminisation des armées permet de réaliser des économies. Et encore une fois, ce n'est pas la féminisation le problème, c'est le manque de reconnaissance des femmes, et / ou alors le fait qu'elles connaissent une carrière "différente" au vu qu'elle doit "calculer" son désir d'enfant.
Bien sûr, je suis un homme mais n'imaginez pas que pour autant je reste étroit d'esprit pour ce qui est de la condition des femmes.
Vous aussi, vous êtes une femme. Vous pouvez reconnaître quand lorsqu'on est de la plèbe, et bien en fait ces questions se trouvent forcément noyées dans les vraies difficultés de la vie POUR TOUS... oui les mères seules et isolées... mais il n'y a pas beaucoup d'empathie pour les hommes précaires sans boulot et j'en passe qui ne peuvent même pas honorer "leurs devoirs". Fort heureusement pour moi, je me suis à l'abri je ne vais pas dire "de ce fardeau", mais je ne me voyais pas devenir père au sein d'une vie personnelle qui ne m'aurait permis ni me permettrait de subvenir aux besoins d'une famille. De toute façon je suis inapte à "une vie de couple" sinon le chacun chez soi, à la rigueur.
Vous, vous êtes une femme. Pour autant, vous vivez avec les hommes depuis combien de temps ? Depuis combien d'années connaissez vous les hommes dans votre entourage ? J'ai envie de dire, depuis toute votre vie ! Bien c'est la même chose pour moi, les femmes, je connais. Chacun de nous est habilité et légitime de parler du genre opposé. Maintenant, oui c'est sûr mon vocal est fourre-tout et manque de précision... A ce titre, je tiens à faire remarquer que la condition des femmes, avec le "wokisme" ambiant, c'est clair que je laisse ça "aux femmes" mais je compte justement aborder la question à travers le regard d'un homme "dans ma condition", c'est justement ça le propos. Parler de la misère, ça me connait... évoquer la façon dont on est déconsidérés, maltraités institutionnellement et j'en passe ça me connait aussi... en faire un personnage, ça me parle de plus en plus...
En fait j'aimerais justement tenter de remettre "à plat" ce monde de discriminations... ce n'est plus la France de blacks, blancs, beurs, c'est autre chose et mon propos va dans cette lignée, sauf en intégrant bien sûr la question féministe, mais "par petites touches" houlala je ne voudrais surtout pas en faire un sujet central, pauvre de moi ! Mais c'est pourquoi mon personnage n'hésite pas à mettre en avant sa condition d'homme caucasien français de souche, et je crois que je le fais de telle façon que ça n'est pas "mal perçu", enfin me semble t il que l'on comprend au contraire que c'est pour le mettre "au même niveau" qu'absolument toute autre forme de discriminations. Merci pour votre retour.