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Re: petit copain qui humilie, rabaisse, crie...

Publié : 07 févr. 2005 14:57
par anisa
salut, je suis actuellement en deuxieme année d'AS. J'ai vécu 5ans avec un homme qui me maltraitait a ts les niveaux, psychologique, et physique. Je n'ai que 22ans et tte ma vie a reconstruire. Si tu pense que mon témoignage peux t'aider. Je suis la

Re: petit copain qui humilie, rabaisse, crie...

Publié : 07 févr. 2005 19:20
par sonia
merci anisa pour ta proposition
j'ai essayé de t'envoyer un mail mais ça ne passe pas
peux tu donc me refaire passer ton adresse stp
merci par avance

Re: petit copain qui humilie, rabaisse, crie...

Publié : 11 févr. 2005 20:29
par nas
salut, j'ai lu ton mail é effectivement je me trouve parmis cé filles!alors si ta besoin de mon témoignage pour t'aider a faire ton mémoire é bien il n'ya aucun problem!tu n'as qu'à m'envoyer un mail.bonne chance.

Re: petit copain qui humilie, rabaisse, crie...

Publié : 11 févr. 2005 22:01
par Thyd
Vicky, c'est touchant. Je suis de mon côté un homme très commun, avec de grandes valeurs, au plus proche d'un bien qui se trouve en moi, et vois-tu pourtant, la vie se joue de moi. Bien entendu, non la même histoire, simplement quelques cruautés amoureuses lorsque la vie n'autorise pas deux personnes à se rencontrer.

Sinon, j'ai subi aussi de la part de jeunes filles des "harcellements", avec le recul j'ai encore du mal à comprendre cette période de lycée de 16 à 18 ans. C'est horrible, tous les jours, ça a fortement contribué à ne pouvoir vivre aucune relations amoureuses. Nulle violence me parcourt pourtant, juste une grande passion, un véritable élan du coeur pour quelqu'un. Une personne que j'aime très fort, et un bout croit en une possible rencontre. C'est si grand, si beau, c'est une souffrance qui apaise mes plus grandes douleurs. Non ne vivront peut être rien, mais il est un tout océan qui emporte mon âme. Je la chérirais, elle serait une liberté, personne ne s'appartient, nous sommes des libertés qui s'attachent à l'autre par l'amour, le plus grand respect pour le tout espace en son amour. Son tout amour, soi et l'autre, chacun au souffle de la beauté, chacun dans la fleur de l'âme. Comprenez-le, il n'existe aucun papillon sans ailes, il n'existe aucun battement sans elle.

Je l'aime au tout profondément, je l'aime déjà et l'entendre m'aimer serait plus qu'une singularité, ce serait un big bang, une petite cerise sur ce vécu et encore plus à venir, encore plus à vivre. Lui donner à voir quel homme je suis, mais elle sait déjà, oui elle voit que je n'ai pas besoin d'elle pour grandir. Je l'aime en tout, c'est tout.

Oh oui, mesdames, permettez moi de partager cet amour parce que "humilier, rabaisser, crier", ça n'existe pas en moi. Comment, oui dites moi, comment au cours d'une vie peut-on oublier à quel point la femme aimée devient l'objet de ses propres angoisses ? A tel point de tout projeter en faute ? Comment devient on si odieux envers ces gestes effacés, ces attentions si immenses du tout début ?

Ô ma grande, ma muse, permet-moi de t'écrire ces mots, chaque jour vécu ensemble sera une autre histoire, un amour naissant. Douce pétale, douce joue.

Re: petit copain qui humilie, rabaisse, crie...

Publié : 14 févr. 2005 01:54
par Thyd (ou Thed)
Bonjour,

J'aimerais revenir.

Sachez que la "pédagogie noire" m'a ouvert certaines compréhensions sur ce phénomène qui touche à la violence transgénérationnelle.

En ce moment, je travaille sur cet aspet qui, comme la majorité des individus, fait corps avec mon vécu. Il est extrèmement épuisant de façonner son existence en dehors de toute attache à son être antérieur, souvent accompagné de figures, ces fantômes qui s'incarne dans les nouveaux visages rencontrés.

Dans mon cas, j'aimerais apporté une précision à mon message précédent :

- "ça a fortement contribué à ne pouvoir vivre aucune relations amoureuses"

Je ne suis pas entièrement d'accord avec cela. D'une part parce que ces "deux années" n'étaient que la conséquence d'un passé doublé du présent. Je ne cessais de projeter ces figures, c'était une métempsychose permanente entre mon "entre moi et l'autre".

En ajout, "aucune relations amoureuses", j'ôte le pluriel puisque de tout cela, sans allourdir ici le topic, outre ces désaccords avec mon esprit, cette raison qui m'enclave dans d'autres objets, ce n'est pas un objectif, une finalité de verser dans la possession de soi au sujet de notre amour.

De 14 à 20 ans, je suppose que tout est difficile, si fragile. Pour tout le monde, très violent pour chacun à des résonnances diverses. Encore une fois, nulle expérience amoureuse, juste une approche très "intériorisée" sur la question. Pour ma part, je m'en tiendrai à corriger mon pluriel pour parler au singulier. Un élan du coeur, unique dans une vie, ce n'est pas une "seule" rencontre, c'est un amour bien plus réel que la tendance à l'expérience composée de multiplicité. La multitude peut-être vécue avec une si grande personne qu'elle devient tous les désirs comblés pour grandir encore. Se détacher de soi en l'autre, de ses "fantômes" souvent incarnés en l'autre, se démarque de ces expériences malheureuses liés à sa jeunesse.

Je vous entends d'ici :

"Des amours uniques, grands, ça n'existe plus... c'est d'autant plus un risque puisque aujourd'hui tout est changement... et puis il faut apprendre, multiplier, confronter, mesurer, comparer..."

En effet puisque le "seul amour", souvent si fortement ressenti chez les jeunes filles (et les jeunes garçons plus que vous ne le pensez !!!) peut être un danger lorsque le "rêve" métamorphose le "réel" et prend forme dans une rencontre, un émerveillement qui peut vouloir perdurer ainsi dans une suite écroulée dans un cauchemard. Un cauchemard que certaines jeunes filles peuvent croire "normal" dans une dynamique duelle imposée par son "bourreau". Surtout lorsque la jeunesse ne contient pas ses repères dans la vie amoureuse. Si vie amoureuse elle doit être.

Je crois simplement que les tendances peuvent se superposer, former une succession de repères pour que la jeunesse trouve un équilibre dans ce "déséquilibre" qui peut mener vers des schémas dangereux. En effet, les moeurs et les croyances sont fortement ancrés dans les âmes et combien de jeunes filles subissent encore un jugement ? Souillée dans une forme de provocation, voire une complaisance après tout, puisqu'elle restait, donc elle y trouvait bien un "bénéfice"... quelque part. Ce genre d'approche aujourd'hui marque l'intolérable, le mépris qui justifie l'indifférence.

Je crois, encore, que ça passe par l'information, la pédagogie, la prévention, en scolarité surtout et ce n'est pas un petit stage de deux jours en lycée qui changera certains comportements envers, je vous l'accorde, majoritairement les "filles". Bien qu'il ne faille pas écarter la souffrance masculine, dans un cas comme dans l'autre.

Aujourd'hui, par exemple dans l'enseignement privé, catholique, il existe un très grand décalage induit par une forme de "honte". Ce qui n'arrange en rien ces approches délicates dans la jeunesse. Par exemple, certaines structures "BANNISSENT" la "RELATION AMOUREUSE" entre les jeunes, au sein de leur murs. Hors, les jeunes vivent leur temps "majoritairement à l'école". Donc pourquoi ne pas mieux accepter ce que l'humain vit, est, en son entièreté et ce en sa vie pleine, sa jeunesse comprise ? Oui, à l'heure où l'on constate une dérivation de la jeunesse, balancé en plombe par les médiats par certains temps, se sont surtout les responsabilités et les pratiques pédagogiques et scolaires exercés par les adultes qu'il faut revoir en sa globalité, et ce dans chaque point, dont la vie sentimentale et amoureuse des jeunes.

Je crois, surtout, que pour aller dans une amélioration, qu'il faut s'accorder à mieux accompagner le "violent", tout autant que la "victime". Bien que la réalité soit plus imprévisible, bien que ces personnalités violentes refusent un suivi très souvent, bien que la victime croit encore à une possible vie meilleure avec la personne qu'elle "aime".

La société se dirige vers le tout "psychiatrique", prochainement (certainement) en institution sociale... sans parler du contrôle des familles et de la jeunesse. Je pense que le danger existe. La "violence" est intégrée en notre humanité car elle "nait" avec nous, mais de là à reconnaitre de potentiels délinquants dés le prime âge, 3 ans, ce sera discocier les enfants, je crois transformer le regard de ces derniers en ce que les adultes "croient d'eux". Ne dit on pas que l'adulte et la formation de sa jeunesse modelée par le regard des adultes sur eux-même ? La société schématise cela, le systémise et si chacun sera mieux "suivi", certes, chacun sera mieux "mit en boite", comprenez le. Convenez-en, rien ne se bâtit aujourd'hui sur l'échec et la réussite méritée, avec le travail et la passion, la souffrance et le dépassement. Nos médias mettent surtout bien en avant que la réussite de "soi", être une "personne", n'existe plus. Il convient alors de déterminer au plus tôt "le gagnant", et "le perdant".

Pourquoi se rapprochement avec le sujet actuel et la violence amoureuse des jeunes ? Parce que c'est étroitement lié avec ce que tous "respirent", et ce malaise en ressort ainsi dans les relations, les rapports parfois trop représentatifs d'une société qui se cherche, qui cherche encore ses hommes et ses femmes.

Re: petit copain qui humilie, rabaisse, crie...

Publié : 03 mars 2005 21:30
par saunia
d autres reflexions? Temoignanges, pises?
MERCI ENCORE

Re: petit copain qui humilie, rabaisse, crie...

Publié : 04 mars 2005 10:04
par bidule
Excuses -moi Thyd...... Mais ça veut rien dire du tout ce que tu as écrit...J'ai beau lire et relire, je ne comprends même pas le sens de tes phrases....
Je suis pas sûre que ça va aider Saunia

sans rancune...

Re: petit copain qui humilie, rabaisse, crie...

Publié : 04 mars 2005 11:53
par TheD
Et bien disons, pour utiliser mon droit de réponse bidule, tu devrais déphlégmatiser et un peu vivifier ta lecture. Aucune rancune bien entendu, pourquoi en aurais-je puisque tu n'accordes aucun sens à mes phrases ?

Bien à toi.

Re: petit copain qui humilie, rabaisse, crie...

Publié : 04 mars 2005 14:43
par Bidule
Bonjour Thyd,

Je ne vooulais absolument pas te vexer en écrivant cela... et naturellement, tu as un droit de réponse...

Je voulais simplement te faire remarquer, que tes phrases ne veulent rien dire. Alors bien-sûr, tu as le sentiment d'utiliser plein de mots savants... mais on a l'impression, en te lisant, que toi-même tu ignores le sens des mots que tu utilises.

Pour ton information, "déphlégmatiser" ne veut rien dire.... C'est un mot qui n'est connu d'aucun dictionnaire du web....Je te renvoie donc à tes lectures.

Quant à moi, je garderai les miennes...Elles ne font pas courir le danger de l'humiliation publique...

J'insiste dur le fait que j'espère te rendre service en t'envoyant ce mail...

Je ne pouvais pas te laisser dans l'igorance...

Re: petit copain qui humilie, rabaisse, crie...

Publié : 04 mars 2005 15:19
par TheD
Oui pardon, déphlégmatiser est utilisé dans l'académie française et courament utilisé en 1798. Par contre, je l'utilise car il me semble être à la portée de ta compréhension, vu que tu combles mon ignorance.

"Alors bien-sûr, tu as le sentiment d'utiliser plein de mots savants... mais on a l'impression, en te lisant, que toi-même tu ignores le sens des mots que tu utilises."

Et bien, on dirait que TU M'IGNORES.

Pour le reste, ton service m'intêresse mais je ne peux poursuivre cette écriture publiquement.

Saches que je ne prends pas de haut ton intervention, que je ne joue pas avec des "mots savants" ? Désolé, je possède un vocabulaire courant. J'attache de l'importance à une compréhension commune, pour ne dire une "communion" de l'être puisque je suis "commun".


"je ne comprends même pas le sens de tes phrases"

??

Je ne comprends pas le sens même de ton intervention à mon égard. Il me semble m'être humilier déjà, je n'ai pas de grande peur à me mettre à nu.

Je te prie, donc, de bien vouloir poursuivre cette conversation qui s'engage à être instructive pour ma personne, en cliquant sur mon pseudo, directement par E mail.

Ne crains rien, je ne suis pas seul, l'ignorance est partagée.