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Re:

Publié : 26 oct. 2009 21:22
par claude
Un collègue de travail vient de me téléphoner pour me dire que le chargé d'insertion de mon EA lui promettait un licenciement s'il persistait dans son refus de signer un contrat ESAT.SCANDALEUX on se dit Entreprise Ethique!!
claude TH

Re: sas EA ESAT

Publié : 11 nov. 2009 17:54
par Claude
J'ai fini par avoir un texte de la part de la Direction de mon EA sur ce SAS qu'il y a entre l'EA est l'ESAT.

"Activités de type C
-rythme adapté
-organisation du travail adapté
-poste assis ou debout
-peu ou pas de port de charges
-horaires aménagés
-tâches simples
-encadrement spécifique renforcé(un encadrant pour une dizaine de personnes)
-activités de soutien à caractère professionnel pour favoriser le maintient 2 à 3h par semaine

Les postes de travail à moindres contraintes sont regroupés sur chaque site pour constituer des pôles d'activités type C.

les activités type C sont réservés aux usagés de l'ESAT et aux salariés de l'Entreprise Adaptée susceptibles d'obtenir cette orientation.
le positionnement vers les secteurs d'activités professionelles à moindres contraintes est proposé aux salariés qui se trouvent en difficulté sur leur poste de travail du fait de la situation de santé.En effet,les contraintes des postes de l'entreprise adaptée peuvent ne plus correspondre à leurs possibilités actuelles.
Ce positionnement est destiné à leur permettre de continuer à travailler bien qu'il leur soit devenu difficile ou impossible d'occuper un poste à l'EA.

L'APE,Atelier plein emploi,avait été créé en 1999,au moment de l'ouverture du CAT les ateliers de la Seiche. Il avait alors pour objectif de servir de passage entre l'Atelier protégé est le CAT pour les salariés plus fragile et qui n'était plus en capacité momentanément ou durablement d'occuper leur poste dans de bonnes conditions.IL s'agissait bien de leur permettre de continuer à travailler dans des conditions moins contraignantes,d'où l'appellation "Ateliers Plein Emploi".l'APE n'avait d'existance que sur le site du Champ Martin.

La généralisation de pôles "activités type C"sur tous les sites est dans la continuité des objectifs de l'APE.les propositions d'orientation vers l'ESAT ont bien pour finalité de permettre aux salariés les plus en difficulté sur leur poste de travail à l'EA du fait de l'âge ou de l'agravation de la situation de santé, de continuer leur vie profesionelle dans les meilleurs conditons, sans qu'il y ait de rupture sociale ou financière trop importante."

Ce qu'on ne dit pas "ou que l'on ne doit pas dire" dans cette "politique" de mise en ESAT de travailleurs handicapés en EA, c'est que ça participe de la contrepartie de l'aide publique en période de crise à ce type d'entreprise, que peuvent cacher les arguments d'ordre plus généralement médicaux .Et au delà cela pose la question de l' avenir des TH dans ces entreprises.
Claude TH et DS Force ouvrière.

Re: Avenir des E.S.A.T???

Publié : 19 févr. 2010 04:49
par CULLIA Catherine
Monsieur,
C'est la première fois que je vais sur un forum et visiblement avec un peu de retard. Je ne sais pas si je peux encore vous envoyer un message. J'ai pris connaissance de vos propose qui m'ont particulièrement intéressée, ainsi que la réponse de Mylène. Je suis la soeur d'un adulte trisomique qui était en Esat. Je m'occupe de mon frère depuis 35 ans, dâte du décès de ma maman. Après quelques années je l'ai mis en foyer le soir et en CAT la journée. Je ne pouvais plus continuer à cause de mon travail. Il était d'accord et à l'époque les foyers étaient sympas. Or, il vient d'être mis à la porte du foyer pour comportement agressif, sans chercher à comprendre pourquoi. Sur la lancée, il a été aussi mis à la porte de l'Esat en décembre 2008, sans aucun préavis. J'ai reçu 2 recommandés la veille de Noël comme cadeau. J'ai en effet pu constater depuis quelques années que seul le rendement compte et que la manoeuvre est d'essayer peu à peu "d'ejecter" ceux qui ne sont plus rentables. D'ailleurs le directeur de l'Esat de mon frère (Pessac en Gironde) est un ancien commercial. C'est très explicite. Quand au dialogue avec les éducateurs, il est en effet inexistant et comme le dit Mylène, seul le directeur, la psychologue, le psychiatre nous reçoivent et souvent on se croit au tribunal. On ne peut faire aucune remarque sans déclencher un tollé général. J'ai eu l'occasion de rencontrer parfois à l'improviste les éducateurs qui eux étaient plutôt satisfaits du travail de mon frère, même si le rendement passe au second plan. Du coup, on est considéré comme la "bête noire" et l'occasion se présentant on nous le fait payer. Je me retrouve avec mon frère toute la journée. Il avait une vie active, sociale, des amis. Du jour au lendemain il s'est retrouvé sans rien. Il regarde la télé, mange et grossit. Quant à moi ce n'est guère mieux, seule depuis le décès de mon mari il y a 6 ans, je me retrouve prisonnière avec mon frère entre 4 murs. Je ne peux plus rien faire pour ne pas le laisser seul. J'ai fait appel de la décision auprès du Tribunal administratif mais il faut compter 4 à 5 ans. D'ici là, il n'aura plus envie de retourner dans un quelconque foyer.Je ne sais pas quoi faire face à cette situation. C'est très lourd, surtout que je n'ai absolument personne à qui me confier ou pour m'aider. Excusez-moi pour cette lettre un peu longue, mais je suis très en colère et j'avais besoin de le dire à quelqu'un.J'avais même pensé à un moment diffuser l'histoire de mon frère sur internet, auprès de différents médias mais en fait je ne sais pas comment faire, j'ai donc renoncer.Je trouve que c'est une telle injustice. Cordialement à tous ceux qui me liront.

Re: Avenir des E.S.A.T???

Publié : 25 févr. 2010 22:50
par vania
Bonsoir à tous,

Je viens de découvrir ce forum, en cherchant désespérément des témoignages sur les ESAT.

j'ai souhaité répondre à ce dernier post de Catherine, qui m'a émue aux larmes, car je peux imaginer ce que vous traversez, moi-même maman d'une jeune femme handicapée qui a "végète" depuis 12 ans, par rejet des esat, qui ne lui accordaient la moindre place.

Ce que vous décrivez je le vois aussi, c'est exactement ça.
Avez-vous essayé un recours, MDPH, justice,...
Les travailleurs handicapées ne sont-ils pas protégés contre le licenciement?

Nous sommes vraiment démunis face à cette grosse "machine"

Je voulais juste vous exprimer ma compassion,et vous souhaiter bonne nuit.

Re:

Publié : 03 mars 2010 02:16
par CULLIA Catherine
Chère Vania,
Merci pour cette réponse qui me touche beaucoup, d'autres personnes m'ont répondu également et j'en suis très heureuse. J'ai répondu à des messages qui me correspondaient, mais je ne savais pas que mon message allait apparaitre dans le forum. Mais finalement ce n'est pas plus mal d'avoir plusieurs avis.
En fait, après cette mise à la porte, un psy de la MDPH nous a reçu mon frère et moi, 5 mns et lui a posé une seule question pour lui demander son âge, la seule chose que mon frère trisomique ne maitrise pas du tout. Il sait plein de chose, mais n'a pas la notion du temps. Du coup, il l'a de suite ignoré pour me dire qu'il fallait le mettre en FAM, c'est à dire des foyers médicalisés avec des cas très lourds, beaucoup d'autistes, des personnes qui ne communiquent pas du tout et d'autres qu'ils faut aider dans tous les actes simples de la vie. Ce qui n'est pas le cas de mon frère, il serait très malheureux. En outre, même si j'avais accepté, il y a des listes d'attente de 300 à 400 personnes. J'ai donc fait appel de la décision de l'Esat et de la MDPH auprès du Tribunal administratif, mais non seulement je ne me fais pas beaucoup d'illusion sur le résultat, ils n'iront pas à l'encontre de la MDPH, du Conseil Général et de l'Adapei qui gère les Esat. En outre il faut attendre un délai de 4 à 5 ans, d'ici là mon frère aura perdu tous ses repères sociaux.
Pour répondre à la question sur les licenciements, non, les travailleurs handicapés en ESAT ne dépendent pas du code du travail (sauf pour la sécurité) et de ce fait ne peuvent pas être licenciés sans l'accord de la Commission. Sans cet accord, le salarié doit être réintégré dans un délai maximum d'un mois et son salaire doit continuer à lui être versé. Cependant il faut savoir que les directeurs d'Esat font ce qu'ils veulent face aux familles souvent ignorantes de la plupart des lois et réglements, et fatiguées par cette lutte incessante face à une "grosse machine" pour faire progresser et aider au mieux la personne handicapée dont ils ont la charge.C'est exactement, le même problème pour les foyers, dans le cas de mon frère par exemple, il existait un contrat signé par les 2 parties ADAPEI et moi-même stipulant que dans le cas d'un problème et d'une expulsion, il fallait un mois de délai. La responsable du foyer a attendu que je prenne mon frère aux vacances de Noël 2008 pour m'adresser un courrier recommandé m'informant de la mise à la porte de mon frère. Quelques jours plus tard, en début d'année, un employé me déposait les meubles de la chambre de mon frère sur le trottoir.Personne ne s'est préoccupé de savoir si je travaillais, si j'avais une vie personnelle. C'est pour cela que depuis un an j'ai mon frère en permanence à la maison à s'ennuyer.
Ils n'ont pas le droit, mais ils le prennent.
Excusez-moi pour la longueur de la réponse et merci encore.
Cordialement - Catherine.

Re: Avenir des E.S.A.T???

Publié : 03 mars 2010 11:37
par vincent
bonjour aujourd'hui il faut produire en esat plus le temp de discuter. L'état veut que les ESAT soient autonome alors sinon c'est la fermeture des esat. L'avenir va etre difficile si l'économie va mal tout va mal. A bientot

Re: Avenir des E.S.A.T??? et des foyers

Publié : 03 mars 2010 19:05
par Catherine Cullia
Bonjour à tous et à toutes,
Après les Esat, je pourrais aussi parler des foyers qui ne vont pas mieux.
En effet, comme je l'avais expliqué dans un précédent message, il y a 35 ans lors du décès de ma maman (j'avais 20 ans et mon petit frère 18), je l'ai gardé avec moi pendant 4 ou 5 ans, ensuite devant les difficultés que je rencontré par rapport à mon travail et j'ai pensé aussi à l'avenir de mon frère. Que deviendrait-il s'il m'arrivait quelque chose ? Il subirait un double traumatisme, la perte de la personne qui l'aime et coupé de son cadre habituel. J'ai donc décidé avec son accord de le mettre en foyer. Au départ c'était très sympa. Il s'agissait de maisons individuelles, chaque résident possèdait sa propre chambre et ses meubles. Les éducateurs étaient à peu près en nombre. Au fil du temps tout a changé. Les structures sont à peu près identiques, mais les revenus de ses foyers sont de plus en plus faible et le personnel de moins en moins nombreux. Du coup, ils sont aussi moins motivés. Certains le sont encore, d'autres plus du tout. Il faut savoir aussi que la plupart du temps, il s'agit de résidents qui n'ont plus de famille ou dont les familles en veulent plus s'occuper. Les éducateurs peuvent donc faire ce qu'ils veulent sans aucun contrôle. C'est pour cela aussi que dès qu'un rare parent s'interesse d'un peu trop près à la marche du foyer, il est vite vu comme la bête noire. C'était mon cas. Il faut savoir que par exemple, avant il y avait des éducateurs la nuit. Ils arrivaient vers 17 Hrs30/18 Hrs, pour accueillir les résidents qui rentraient du travail et restaient avec eux (chambre de garde) jusqu'au lendemain matin 8 Hrs quand ils repartaient au travail. Depuis3 à 4 ans c'est terminé, l'Adapei a opté pour des caméras dans les parties communes avec 2 gardes, un qui surveille les caméras en permanence, l'autre qui patrouille à l'extérieur autour des 5 pavillons du lotissement. Ce garde peut rentrer à l'intérieur du pavillon mais jamais dans les chambres. Ce qui veut dire que si un résident a un malaise et crie personne ne l'entendra avant le lendemain. Les éducateurs arrivent comme avant, mais partent vers 22 Hrs/23 Hrs et reviennent que le lendemain matin vers 7 Hrs et jusque vers 8 Hrs. De temps en temps ils ont des réunions la journée pour parler des résidents.
En fait, les résidents rentrent du travail, goûtent, font leur toilette du soir et se reposent un peu dans leur chambre avant le repas qu'ils préparent eux-même (sous la surveillance des éducateurs). Ils débarassent et repartent dans leur chambre respective. Voilà en gros en quoi consiste le travail des éducateurs aujourd'hui.Le WE ceux qui n'avaient pas de famille pour les prendre faisaient des sorties, restaurants, loisirs, etc... C'est terminé aujourd'hui, leur revenu, une fois le loyer du foyer payé et les camps d'été (1 mois) et d'hiver (15 jours) payés, il ne leur reste plus rien.Je parle de ceux qui sont seuls, les rares dont les familles s'occupent encore ont un peu plus de chance.
D'autre part, les éducateurs préfèrent travailler avec ceux qui sont le plus autonome possible pour faire des projets de vie, ça c'est la version glorieuse et officielle, en fait pour avoir moins de travail et de surveillance à faire. Là encore on élimine ceux qui sont plus fatigués, qui vieillissent, qui sont moins autonomes. Il faut savoir par exemple que la plupart du temps se sont les résidents qui vont seuls faire les petites courses. Il est vrai qu'il suffit de traverser un lotissement et une sorte de bois, plus les parkings pour arriver au bourg (foyer Bois Joly de Cestas en Gironde. Là où s'est plus embêtant c'est quand par exemple en pleine tempête, l'hiver, à 18Hrs30/19Hrs, la nuit, on expédie mon frère acheter son magazine télé alors qu'il est presque aveugle, qu'il présente une myopie de moins 22 à peine corrigée par des verres.
Ils n'ont pas envie de témoin de toutes ces choses, c'est évident. Comme à chaque fois je le faisais remarquer, nos rapports sont devenus très tendus.
Autre exemple, un dimanche soir je ramène mon frère après un passage aux urgences près de chez moi pour une pneumopathie en expliquant qu'il refuse de rester à la maison au chaud parce qu'il préfère être avec ses copains, mais qu'il lui faut d'urgence un traitement prescrit par les urgences à aller chercher le lundi à la pharmacie.
Je rappelle 2 jours plus tard pour avoir des nouvelles et je m'entends dire qu'il n'a pas eu son traitement parce qu'il n'avait pas envie, malade, d'aller le chercher à pieds, à la pharmacie. J'ai encore râlé,devant l'évidence de la faute, j'ai reçu une lettre d'excuse, mais les éducateurs n'ont reçu aucun blâme. Est-ce bien normal. J'ai tout plein d'exemples du même genre. Vous imaginez donc s'il n'y a aucun parent pour surveiller, ils font ce qu'ils veulent. Les résidents m'aimaient bien, j'étais aussi un peu leur soeur puisque pour la plupart ils n'avaient personne et parfois je discutais avec eux, j'ai souvent entendu des choses peu sympathiques. J'ai parfois vu aussi comment on s'adressé à eux de façon sèche et exaspérée. Sachant que je m'en occupais, mon frère était laissé un peu de côté et il n'aime pas ça, cela a contribué aussi (avec d'autres choses) à le rendre parfois plus agressif. Comme la plupart des trisomiques, il est têtu c'est vrai, mais il aime qu'on s'occupe de lui, qu'on s'intéresse à lui, qu'on lui parle gentiement, qu'on le valorise. Il déteste les ordres secs. Il aime qu'on l'aime et dans ce cas on peut tout obtenir de lui. Il est gentil, calin.C'est ce qui explique que dès que l'occasion c'est présentée il a été mis à la porte, sans le préavis légal indiqué dans le contrat et sur la lancée l'Esat a fait de même. Il y a un an de celà.
Et pour clore le tout, l'Esat comme la loi l'y oblige a continué a verser à mon frère son salaire (250 €/mois). Ils y étaient obligés tant que la Commission n'a pas pris de décision. Ils n'ont pas le droit de licencier sans cet accord.D'autant que j'ai fait appel de ce licenciement (pardon, mise à la porte, comme m'a précisé le directeur, le licenciement n'existant pas pour les Esat) auprès du Tribunal administratif (4 à 5 ans de délai d'attente). Je viens donc de recevoir ces jours un courrier du directeur m'informant que puisqu'il n'a pas reçu de réponse de la MDPH depuis décembre 2008, il cesse d'envoyer le salaire de mon frère (et d'une autre personne dans le même cas). C'est inadmissible, mais il fait ce qu'il veut et que voulez-vous que moi je fasse.
Je peux comprendre que comme partout ailleurs les éducateurs subissent aussi des pressions, que leurs conditions de travail se dégradent également, que de ce fait certains sont démotivés, mais les personnes vulnérables ne sont en aucun cas responsables et doivent en bout de chaîne en payer les conséquences. Je suis de plus en plus révoltée par ce monde de profit, d'intérêt, de rendement, etc...
Je suis désolée, mes courriers sont toujours très longs mais je pense que peut-être cela peut servir à des parents qui rencontrent ou rencontreront ces mêmes problèmes à se sentir moins seuls, comme moi qui est vraiment été réconfortée par vos témoignages.
Merci encore à tous et à toutes.
Cordialement
Catherine

Re:

Publié : 08 mars 2010 09:03
par claude
Si je prends l'exemple de mon EA et si J'ai bien compris il apparait que la mise en ESAT d'un certain nombre de personnes serait une des raison qui justifirait l'aide publique dans cette période de difficultés financières,et ce qui ne le souhaite pas?et la loi? et si on commence à faire le tri pour les TH en EA pour les mettre en ESAT faut pas s'étonner que d'autres handicapés "plus lourdement touchés" se fassent virés des esat!Tout ça c'est des réajustements budgétaires sur notre dos.
CLAUDE TH plusieurs fois sanctionné dans son EA puisque TH VERBAL

Re:

Publié : 11 mars 2010 17:27
par Philippe
Bonjour,

je suis journaliste-pigiste pour un magazine culturel diffusé dans la région Poitou-Charentes.
Je réalise actuellement pour notre prochain numéro un dossier sur le thème "Culture et handicap".

Après avoir un peu débroussaillé le sujet, j'essaie de sortir de la seule thématique de l'accessibilité, qui m'apparaît pour l'instant comme la seule "politique" réellement mise en place en ce qui concerne le handicap, mais qui me semble du coup concerner essentiellement le handicap physique. J'essaie d'envisager ce qui est fait en direction des handicapés mentaux, notamment dans le cadre des "activités de soutien de second type" qui sont mises en place dans les ESAT.

Les questions que j'ai pu lire sur ce forum me semblent à ce titre particulièrement intéressantes. Si j'ai bien tout saisi, il y a depuis quelques années (y a-t-il d'ailleurs un "moment décisif" ?) une dérive des ESAT pour privilégier le seul travail de sous-traitance aux dépens des autres activités d'épanouissement personnel : loisirs, sports, culture... ce qui marque une rupture avec ce qui se pratiquait un temps dans les CAT, rupture préjudiciable à tous, handicapés et professionnels. C'est ça ?

Y aurait-il parmi vous des E.T.S. travaillant dans la région Poitou-Charentes qui accepteraient de témoigner sur ces questions pour me confirmer ou me préciser certains de ces points ? J'ai bien conscience que des témoignages d'autres régions seraient tout aussi pertinents mais il s'agit pour moi de rester dans la "couverture géographique" du magazine.
Selon la convenance des personnes, les témoignages et le nom des structures peuvent être anonymes. Il ne s'agit en aucun cas de pointer du doigt tel ou tel établissement mais bien de mettre en perspective les politiques du handicap mental avec la réalité de terrain.

Vous pouvez me joindre par mail à pharine@neuf.fr

Je signalerai sur le forum la sortie de l'article, début avril. Le magazine sera accessible en ligne.

Cordialement,

Philippe
pharine@neuf.fr

Re:

Publié : 18 mars 2010 14:37
par Rémi
En Esat, il y a du travail mais qui n'est pas considéré comme du travail salarié. Comment se fait il que les travailleurs handicapés ne soient pas payés au minimum au Smic ?
C'est une façon de contourner le salaire minimum qu'est le Smic pour un temps plein.
Que proposent les partis politiques à ce niveau ? On ne les entend guère.