Re:
Publié : 24 sept. 2011 19:18
mariélo,
es-tu sûre que l'intervenante doive se cantonner au ménage et au décrassage ? as-tu vu le plan d'aide pour ces personnes, ou leur "projet de vie" comme le dit yveline ?
ou elles sont capables d'un peu d'autonomie dans les actes de la vie quotidienne et elles peuvent donc vivre seules chez elles (avec une aide pour s'organiser peut-être, et vérifier que ça se passe à peu près bien), ou alors elles sont incapables d'exécuter les gestes élémentaires du quotidien comme s'alimenter et assurer leur hygiène et l'hygiène de leur habitat... et elles devraient alors être en centres spécialisés
à partir du moment où la personne est physiquement capable d'assurer les gestes du quotidien notre rôle devrait être de l'accompagner pour qu'elle se prenne le plus possible en charge... là on est dans le domaine de l'entraînement (coach) et/ou de l'éducatif (selon l'âge)... d'où il me semble nécessaire d'être mieux formée
maintenant si on accepte d'être la femme de ménage des personnes, qui sous prétexte de "maladies mentales" exigent des services qu'elles seraient capables d'assurer... ou va-t-on ? pourquoi demain ne serions-nous pas les auxiliaires des sdf du coin de la rue ?
l'avs devrait être capable de dire NON et d'être force de proposition dans son domaine de compétences
avec ces cas d'interventions auprès de "psy" (pardon yveline de faire court et ne pas employer le bon terme), je commence à entrevoir l'intérêt des GCSMS... ces groupement de coopération entre associations du domicile et des structures médico-sociales...
je verrais bien des avs travailler par exemple en hôpital psy, auprès d'infirmiers ou d'éducateurs, et ensuite accompagner le retour à domicile des personnes "stabilisées"... il n'y aurait plus ce rapport faussé entre l'individu et la femme de ménage... mais une relation d'un malade avec une avs reconnue comme personnel de l'équipe médico-sociale, avs chargée de l'accompagner dans la prise en charge de sa propre vie... ce qui est très différent non ?
yveline
l'argent est un faux problème je crois, car avec une meilleure coopération entre partenaires du médico-social je suis persuadée qu'on ferait des économies et qu'on gagnerait en efficacité.
chez moi dans le 29 des têtes pensantes y réfléchissent, vu les difficultés financières de notre grosse structure du domicile en milieu rural qui n'a pas été capable de gérer malgré le budget plus que conséquent du notre cg, et qui se retrouve bientôt en dépôt de bilan... ces têtes pensantes pensent au gcsms... donc une mise en commun des moyens et des budgets pour un service plus efficace aux personnes...
cela me semble désormais absurde le manque de concertation suivi entre les structures du domicile et les structures hospitalières par exemple... vu les "va et-vient" des personnes aidées entre ces 2 mondes...
nina,
il me semble que ça ne dépend que de nous que de changer l'image de notre métier auprès du grand public
il ne faut pas attendre que d'autres le fasse à notre place, et surtout nos employeurs qui parlent toujours "d'aide ménagère" aux clients
nos employeurs ont tout faux en cherchant à vendre des heures de ménage, ils assimilent leurs associations à des entreprises de nettoyage... à nous de les obliger à changer de politique de communication... nous sommes des auxiliaires de vie, et pour une meilleure compréhension du public, on devrait nous appeler ASSISTANTE DE VIE, ce qui est plus juste et plus parlant non ?
maintenant aux avs cesu de se vendre aussi comme assistante de vie (comme d'autres sont assistantes de direction, cela aurait été plus parlant à ton toubib)... et surtout de se faire payer comme telle... car les avs qui n'exigent pas un salaire correct dévalorisent aussi le métier.
es-tu sûre que l'intervenante doive se cantonner au ménage et au décrassage ? as-tu vu le plan d'aide pour ces personnes, ou leur "projet de vie" comme le dit yveline ?
ou elles sont capables d'un peu d'autonomie dans les actes de la vie quotidienne et elles peuvent donc vivre seules chez elles (avec une aide pour s'organiser peut-être, et vérifier que ça se passe à peu près bien), ou alors elles sont incapables d'exécuter les gestes élémentaires du quotidien comme s'alimenter et assurer leur hygiène et l'hygiène de leur habitat... et elles devraient alors être en centres spécialisés
à partir du moment où la personne est physiquement capable d'assurer les gestes du quotidien notre rôle devrait être de l'accompagner pour qu'elle se prenne le plus possible en charge... là on est dans le domaine de l'entraînement (coach) et/ou de l'éducatif (selon l'âge)... d'où il me semble nécessaire d'être mieux formée
maintenant si on accepte d'être la femme de ménage des personnes, qui sous prétexte de "maladies mentales" exigent des services qu'elles seraient capables d'assurer... ou va-t-on ? pourquoi demain ne serions-nous pas les auxiliaires des sdf du coin de la rue ?
l'avs devrait être capable de dire NON et d'être force de proposition dans son domaine de compétences
avec ces cas d'interventions auprès de "psy" (pardon yveline de faire court et ne pas employer le bon terme), je commence à entrevoir l'intérêt des GCSMS... ces groupement de coopération entre associations du domicile et des structures médico-sociales...
je verrais bien des avs travailler par exemple en hôpital psy, auprès d'infirmiers ou d'éducateurs, et ensuite accompagner le retour à domicile des personnes "stabilisées"... il n'y aurait plus ce rapport faussé entre l'individu et la femme de ménage... mais une relation d'un malade avec une avs reconnue comme personnel de l'équipe médico-sociale, avs chargée de l'accompagner dans la prise en charge de sa propre vie... ce qui est très différent non ?
yveline
l'argent est un faux problème je crois, car avec une meilleure coopération entre partenaires du médico-social je suis persuadée qu'on ferait des économies et qu'on gagnerait en efficacité.
chez moi dans le 29 des têtes pensantes y réfléchissent, vu les difficultés financières de notre grosse structure du domicile en milieu rural qui n'a pas été capable de gérer malgré le budget plus que conséquent du notre cg, et qui se retrouve bientôt en dépôt de bilan... ces têtes pensantes pensent au gcsms... donc une mise en commun des moyens et des budgets pour un service plus efficace aux personnes...
cela me semble désormais absurde le manque de concertation suivi entre les structures du domicile et les structures hospitalières par exemple... vu les "va et-vient" des personnes aidées entre ces 2 mondes...
nina,
il me semble que ça ne dépend que de nous que de changer l'image de notre métier auprès du grand public
il ne faut pas attendre que d'autres le fasse à notre place, et surtout nos employeurs qui parlent toujours "d'aide ménagère" aux clients
nos employeurs ont tout faux en cherchant à vendre des heures de ménage, ils assimilent leurs associations à des entreprises de nettoyage... à nous de les obliger à changer de politique de communication... nous sommes des auxiliaires de vie, et pour une meilleure compréhension du public, on devrait nous appeler ASSISTANTE DE VIE, ce qui est plus juste et plus parlant non ?
maintenant aux avs cesu de se vendre aussi comme assistante de vie (comme d'autres sont assistantes de direction, cela aurait été plus parlant à ton toubib)... et surtout de se faire payer comme telle... car les avs qui n'exigent pas un salaire correct dévalorisent aussi le métier.