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Re: Educ PJJ promo 2007 - 2009

Publié : 06 févr. 2008 14:37
par Solène et Stéph.
Bonjour à tous. Nous avons pris connaissance de l'ensemble de votre discussion sur le forum. Nous aimerions rebondir et mettre fin aux rumeurs existantes concernant le déroulement des épreuves à Marly.
1. Nous avons eu en effet accès à vos sujets par l'intermédiaire des formateurs. Cela dit, on pense qu'au même titre que nous, vous avez du être aiguillé quant au type de sujet. En toute honnêteté même sans vos sujets nous nous doutions fortement des différentes questions.
2. Concernant les sujets de droit. Nous n'avons pas eu vos sujets mes des sujets certes se rapprochant. En même temps, vu le contenu du cours il n'y avait pas 100 000 sujets possibles.
Concernant la psycho: Ce n'était pas du tout le même sujet, si ce n'est une trame commune et des prénoms identiques.
Quant à la socio, sans commentaire. Nous étions tous sur un pied d'égalité.(Textes)
Attendons les notes de l'ensemble des étudiants avant de tirer des conclusions attives sur l'inégalité des deux groupes face aux examens, le fait que nous ayons été divisés sera surement pris en compte par les correcteurs.
Quoiqu'il en soit nous serons tous ensemble au mois de juin, ce qui est une très bonne chose... nous allons enfin pouvoir tous nous rencontrer.
A bientôt, avec plaisir sur le forum.

Re: Educ PJJ promo 2007 - 2009

Publié : 06 févr. 2008 19:06
par zor
Bonjour à tous,je viens de lire les messages précédents je suis désolé pour ceux qui demissionnent quant aux différences entre le groupe 1 et le groupe 2 ne vous fachez pas les enfants les notes oscillent entre 10 et 15 pour la plupart d'entre nous et je pense que pour le groupe 2 ce sera pareil...
Voilà bon courage à tous et gros bécot du nord.

Re: Educ PJJ promo 2007 - 2009

Publié : 06 févr. 2008 19:24
par Zazou
Marie,
N'écoutes pas Merk, il n'a pas dû pratiquer la démission cette année, moi, si! Tu dois adresser ta démission au directeur du CNFE mais faire passer le courrier par voie hiérarchique c'est à dire via le PTF (tu les appelles avant!!) et tu as un préavis d'un mois à compter de l'envoi (recommandé avec accusé réception de préférence).
Et puis après tu attends le courrier de l'administration qui t'indiquera ou non si tu as des frais de formation (sans doute pas salaire ms formation) à rembourser. C'est probable, mais les stagiaires qui attendent la seconde année risque plus gros!
on ne peut pas dire qu'on ne doit rien à l'administration: du respect et des au revoirs polis et en général les gens te comprennent.

Bon courage pour ta décision

Re: Educ PJJ promo 2007 - 2009

Publié : 06 févr. 2008 19:27
par Zazou
Et non je ne regrette pas, je me suis orientée vers ma formation initiale et suis revenue chez moi... Tout va bien pour l'instant meme si quitter la fonction publique n'est pas psychologiquement une "mince affaire".

Re: Educ PJJ promo 2007 - 2009

Publié : 06 févr. 2008 21:27
par lilou
je pense que le plus simple ce serait de contacter les syndicats, je pense qu'ils seront plus au courant. Bon courage

Re: Educ PJJ promo 2007 - 2009

Publié : 07 févr. 2008 11:23
par Merk
Marie,
On a peut être indiqué à Zazou la marche à suivre mais je connais bien le sujet :
Tu devras rembourser la formation si tu démissionnes aprés ta titularisation (car engagement à servir l'Etat et non la pjj seulement pendant 5 ans)
Si tu démissionnes avant, il n'y a pas d'usage en matière de préavis ni de remboursement. Ce qu'il y a c'est que tu préviennes un peu à l'avance (et non pas du jour au lendemain). Tu adresses le courrier au directeur de la formation ou du cnfe peu importe. Par contre, tu ne dois pa oublier l'étape PTF. Voilà et on ne peut te retenir ni te demander de motiver sur le courrier. Ils peuvent te demander oralement pourquoi.
Tu n'as rien à payer, j'insiste la dessus. Sinon rapproche toi des syndic'
On peut être au courant Zazou sans pratiquer.

Re: Educ PJJ promo 2007 - 2009

Publié : 07 févr. 2008 12:25
par Zazou
Très bien Merk, et bien le préavis m'est imposé pourtant et j'ai lu les textes! Seulement ils sont arrangeants, je suis partie avant le préavis, j'ai soldé mes congés, etc...
Pour les frais, toi qui sait tout, mieux que les syndicats (puisque je les ai contacté et qu'ils ne sont plus si sûrs d'eux), je te ferai appel si je reçois la note à la fin du mois!
Je veux dire par là qu'il faut rester méfiant vis à vis des engagements et des règles, il faut honnètement mettre en garde les gens s'il y a des risques...
Affaire à suivre

Re: Educ PJJ promo 2007 - 2009

Publié : 07 févr. 2008 12:34
par EDUCEPM
Paris, le 5 février 2008

COMMUNIQUE DE PRESSE du SNPES-PJJ/FSU

Les premiers Etablissements Pénitentiaires pour Mineurs viennent d’ouvrir et des premiers faits graves surviennent déjà.

Samedi dernier, un adolescent s’est suicidé à l’EPM de Meyzieu où il était incarcéré.

Le suicide d’un adolescent est toujours un événement douloureux et inacceptable, a fortiori, en prison. Pour tous les professionnels au contact d’adolescents en grande difficulté, ce passage à l’acte renvoie à une forme d’impuissance et à un sentiment d’échec. Cela peut arriver dans n’importe quelle prison.

Mais les EPM ont été présentés, à grand renfort de communication, par le ministère de la Justice et la direction de la PJJ, comme un modèle unique destiné à améliorer les conditions de détention qui, selon eux, n’étaient pas possibles dans les quartiers pour mineurs. Pourtant, en matière de conditions de détention, l’Administration Pénitentiaire n’hésite pas à transférer 6 jeunes des quartiers pour mineurs du continent vers la prison de Borgo en Corse au prétexte du peu de visites probables de leurs familles. Certains quartiers mineurs semblent être appelés à devenir des lieux de relégation supplémentaire des jeunes incarcérés puisque 8 jeunes de l’EPM de Marseille avaient déjà fait l’objet d’un déplacement vers le quartier mineurs de Grasse, parce qu’ils ne s’adaptaient pas à l’EPM. Ainsi, un tri est, aujourd’hui, opéré : les jeunes les plus difficiles sont orientés vers les quartiers mineurs tandis que ceux qui font valoir leur motivation sont orientés vers les EPM.

Nous sommes en droit de nous demander si l’amélioration des conditions de détention était bien le véritable objectif recherché.

Avec un nombre de personnels éducatifs et pénitentiaires conséquent, des activités permanentes et obligatoires, des locaux modernes et une organisation de vie collective calquée sur celle qui se mène dans les foyers éducatifs, les EPM devaient quasiment faire oublier aux jeunes la réalité de leur incarcération. On constate aujourd’hui que trop de temps collectifs tels qu’ils sont imposés aux jeunes dans ces lieux de confinement sont sources pour eux d’insécurité, propice aux phénomènes de groupes violents.

Aujourd’hui, le suicide d’un adolescent à Meyzieu, des phénomènes de violence dans tous les EPM ainsi que des conditions de travail détestables pour les personnels, en raison d’ouvertures à marche forcée, tout cela vient confirmer ce que le SNPES-PJJ/FSU a toujours dénoncé comme un leurre et une imposture.

Leurre pour des éducateurs à qui l’on a fait croire qu’ils pourraient faire un travail éducatif en prison alors que la logique de l’enfermement carcéral s’impose à toute autre logique. Cela trouve son illustration dans les 2 évasions récentes de l’EPM de Marseille.

Imposture destinée à faire croire à l’opinion publique que ces prisons allaient enfin pouvoir réinsérer ces adolescents.

En banalisant à l’extrême les effets destructurants de l’incarcération, en privilégiant les solutions répressives par rapport à la prévention et à l’éducation en milieu ouvert, le gouvernement est en train d’instaurer un véritable gâchis humain et financier.

Le SNPES-PJJ/FSU continue à s’opposer résolument aux EPM qui, avec d’autres mesures récemment votées, comme les peines plancher et la comparution immédiate pour les mineurs, vont véritablement augmenter l’incarcération avec les risques que celle-ci fait encourir aux adolescents.

Re: Educ PJJ promo 2007 - 2009

Publié : 07 févr. 2008 12:45
par mtz
Communiqué de presse d’Emancipation

Ouverture de l’EPM d’Orvault (44)

Pour réagir à l’ouverture des établissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) nous avons pris l’initiative d’un manifeste « Nous ne travaillerons pas en EPM ».

Nous le diffusons aujourd’hui, alors que l’EPM d’Orvault en Loire-Atlantique, le 5ème du genre sur les 7 prévus, s’apprête à recevoir le 5 février ses premiers détenus en provenance du « Grand Ouest ».

Pour exemple, le bilan des 6 premiers mois de fonctionnement de l’EPM de Meyzieu (Lyon) est calamiteux et confirme le bien fondé de notre refus de contribuer à cette politique d’enfermement de la jeunesse, même parée d’oripeaux « éducatifs ».

Les EPM peinent à constituer leurs équipes de personnels éducatifs, sociaux, soignants, enseignants. qui ne sont pas dupes de cette négation de l’enfance.

Pour notre part nous sommes contre ce retour aux « Maisons de corrections » et nous l’affirmons haut et fort : « La place des enfants n’est pas en prison nous ne travaillerons pas en EPM ! »

La collecte des signatures se poursuit, en attendant d’autres actions.

Contacts et signatures :

emancipationgd44(a)no-log.org

Groupe départemental de l’Emancipation c/o FSU 8 place de la Gare de l’Etat 44276 Nantes cedex 2

Signature en ligne http://pays-de-la-loire.emancipation.fr

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MANIFESTE POUR MINEURS EN DANGER
La place des enfants n’est pas en prison

Nous ne travaillerons pas en E.P.M. !

La lutte contre la construction de 7 établissements pénitentiaires pour mineurs n’a pas, à ce jour, permis d’annuler ce programme d’enfermement des enfants délinquants et de criminalisation croissante de la jeunesse.

Ici à Nantes, l’ouverture de l’E.P.M. d’Orvault s’accompagne d’appels à candidature pour que des personnels éducatifs (enseignants, éducateurs, travailleurs sociaux, soignants.) aillent travailler dans ces « nouvelles » prisons pour enfants.

Nous n’irons pas, et nous appelons toutes les personnes concernées à refuser de travailler en E.P.M., ici comme ailleurs, car nous refusons de contribuer à l’illusion démagogique qui consiste à faire croire qu’une action éducative est possible en prison.

Nous combattons

La logique de l’enfermement

Jusqu’en 1945, les mineurs délinquants étaient enfermés dans des bagnes pour enfants, colonies pénitentiaires, maisons de correction. Dans les années 70, les derniers centres fermés furent supprimés en raison de leur fonctionnement archaïque, violent et inadapté à un objectif éducatif.

Depuis quelques années, la tentation d’un retour en arrière dans le traitement de la délinquance des mineurs est bien réelle : création de Centres d’Education Renforcée, Centres Éducatifs Fermés, et aujourd’hui des Établissements Pénitentiaires pour Mineurs, qui ne sont que l’aboutissement d’une politique fondée sur l’exclusion et la répression.

Nous pensons que la création des prisons aura une incidence sur le traitement judiciaire de la délinquance des mineurs, et le projet actuel d’abaissement de la majorité pénale de 18 à 16 ans confirme nos craintes : toujours plus d’enfermement pour créer l’illusion d’une paix sociale.

Nous savons qu’avec l’enfermement, il y a toujours des risques de dérive vers l’usage de la force physique ou de la maltraitance psychologique : c’est un phénomène bien connu, aussi vieux que l’enfermement lui-même. La vie ne s’apprend pas en prison, on n’y apprend que la haine de soi et de l’autre !

Une logique répressive et non pas éducative

Traiter la délinquance par les poursuites systématiques, l’incarcération ou la mise à l’écart dans des structures spécialisées témoigne d’une réponse à court terme.

Les causes sociales, économiques de ces passages à l’acte sont éludées. Le jeune délinquant n’est plus un mineur en danger, mais un individu dangereux à enfermer !

Or, les adolescents ne sont pas des adultes ! Chaque année, 15 000 jeunes âgés de 16 et 17 ans sont interpellés plusieurs fois dans l’année. Ce sont pour beaucoup, des adolescents déscolarisés depuis l’âge de 14 ans, sans travail ni qualification, qui n’accèdent pas à un premier emploi. Se percevant comme inutiles, humiliés par les échecs répétés, ils « traînent », provoquent, commettent ensemble la plupart de leurs infractions. 3350 d’entre eux ont été incarcérés en 2006. Cependant 70% récidiveront malgré ce séjour en prison, alors que, par ailleurs, les centres éducatifs ouverts permettent une réinsertion pour plus de 60% des jeunes qui leur sont confiés ! Qui nous fera croire aux bienfaits des prisons pour enfants ?

Nous défendons

Une véritable prévention

Le mineur délinquant est d’abord un enfant en souffrance, et il convient de traiter les causes de cette souffrance plutôt que ses effets. Cette évidence connue des professionnels, doit orienter une véritable politique de prévention, d’aide et d’accompagnement, qui inclurait la justice saisie en amont, au civil et non au pénal, et une action éducative et non répressive. La société ne passerait alors plus autant de temps à tenter de rattraper les dommages causés à des mineurs dès leur plus jeune âge, dans l’indifférence ou l’incompétence non moins coupable de responsables politiques qui ne voient guère plus loin que la date des prochaines élections.

Une prise en compte de la réalité de l’adolescence

D’autres sanctions existent, qui réparent sans exclure, et permettent un nouveau départ pour des jeunes en danger que l’école, la famille, la pauvreté, la justice, ou la politique répressive ont conduit au ban de la société. Nous devons ainsi nous engager dans la réussite de programmes ou projets éducatifs, de lieux de vie, d’internats qui structurent et aident ces adolescents, de dispositifs relais, de centres de jour, de maisons des adolescents, qui les fassent accéder à la culture, à l’éducation et à la formation. L’efficacité des alternatives à l’enfermement des enfants est probante.

Elle serait encore plus forte si elles étaient appuyées par des moyens conformes aux enjeux.

Le droit à l’insoumission éducative

Refuser de travailler en EPM n’est pas délaisser les mineurs délinquants, ou refuser le travail avec des jeunes incarcérés. En refusant d’exercer dans les prisons pour mineurs, il s’agit pour nous de bloquer ce système carcéral pour enfants, en contraignant justice et administration pénitentiaire à faire sortir ces jeunes des EPM comme des quartiers pour mineurs, pour leur permettre de suivre des cours, des formations, des entretiens, des soins et ne pas les isoler, toujours plus, de la vie en société.

Nous serons solidaires de toute personne inquiétée pour son refus de travailler en EPM.

Les droits de l’enfant

La Convention internationale des droits de l’enfant, ratifiée par l’Etat français en 1990 stipule que « Les États parties reconnaissent à tout enfant suspecté, accusé ou convaincu d’infraction à la loi pénale le droit à un traitement qui soit de nature à favoriser son sens de la dignité et de la valeur personnelle, qui renforce son respect pour les droits de l’homme et les libertés fondamentales d’autrui, et qui tienne compte de son âge ainsi que de la nécessité de faciliter sa réintégration dans la société et de lui faire assumer un rôle constructif au sein de celle-ci (article 40) ».

Or la dignité et le sens de la liberté ne s’acquièrent pas dans la soumission, ni le respect de l’autre par le déni de soi, et la réintégration ne se prépare pas en prison. Les EPM sont criminogènes. Nous n’irons pas y travailler !

A Nantes le 1er décembre 2007

Ce texte s’inspire et s’inscrit dans la continuité de plusieurs écrits ou appels :

pétitions contre la construction des EPM (Lavaur, Meyzieu, Orvault.),

pétition « Les adolescents ne sont pas des adultes » contre l’abaissement de la majorité pénale (Philippe Meirieu),

« l’échec prévisible des centres éducatifs fermés » et autres travaux du groupe CLARIS..

Groupe Départemental 44

Revue L’Emancipation Syndicale & Pédagogique

Emancipation Tendance intersyndicale c/o FSU - 8 place de la Gare de l’Etat 44276 Nantes cédex 2

Re: Educ PJJ promo 2007 - 2009

Publié : 08 févr. 2008 11:09
par Merk
je doute que la majorité d'entre nous signera ce manifeste et ce refus d'aller bosse en epm pour de multiples raisons....à suivre