Le Social

et oui 60% pédagogique 40% le prix .....revoir, le cahier des charges

Sur mon département l'acheteuse à dit clairement la qualité je m'en fou, c'est le prix qui compte.
Donc le pédagogique...laissez moi rire...
De toute façon ceux qui sont retenu vont mourir avant meme que tout cela ne commence...
Et ceux qui vont quand meme survivre vont bosser plus pour gagner moins et faire de la merde.

Bonjour,
J'ai contacté le Syndicat des Professionels du Conseil et de l'Acompagnment Social et j'apprends que les BCA sur Paris continuent à être prescripts par les ANPE, via l'UNEDIC qui donne cette prestation à...Vedior, Altédia...
Il semble donc, qu'un partage de gâteau se soit fait, en coulisse, pour que tout le mon soit content !

Personnellement, je trouve que la situation tourne au ridicule d'un côté comme de l'autre! Les petites structures payent très cher leur manque de réactivité d'avoir perrenisé leur activité à 80 voire 90% sur des presta anpe (alors qu'elles reconnaissaient l'instabilité et la précarité de ce marché). Les structures très réactives qui ont su anticiper cette situation (notamment en développant des services aux entreprises) regardent d'ailleurs d'un oeil amusé tous ces dirigeants qui se battent en ce moment pour obtenir un agrément sur des prestations ni rémunératrices ni intéressantes à réaliser.
De l'autre côté, l'anpe favorise les pratiques d'abbatage en conventionnant des structures bien connues pour en faire...alors qu'une implication sans faille des CIP est une condition sine qua non pour faciliter l'accès à l'emploi de nos bénéficiaires (souvent peu autonomes).
Diffcile donc de se positionner!

Tout à fait d'accord avec toi, Cyril... La situation était prévisible. Sans vouloir faire de politique, mais dans une société où les intérêts remplacent les valeurs, où les relations commerciales supplantent les relations humaines, où la responsabilité professinnelle se réduit au profit qu'on impose, il fallait bien s'attendre à des décisions de cet acabit. CIP, nous ne sommes plus sur un marché porteur, emportés que nous sommes par la frénésie des résultats économiques. Dans cette option de projet de société, nous voyons bien la place de l'homme se réduire chaque jour. Nous en constations les dégats, maintenant nous les vivons ! J'espère que la raison reviendra un jour, en attendant on va morfler !

Quelle résignation derrière la raison !!!!
Qu'allez vous faire en si vous vous retrouvez demain demandeur d'emploi, avec un pseudo conseiller qui vous obligera, sans considération humaine pour vous, qui justifiera son salaire en répondant juste à des objectifs commerciaux ? La même résignation ?
Il n'en reste pas moins que les appels d'offres au mieux disant, s'ils devaient voir le jour, n'en restent pas moins aberrants dés lors que l'on oublie les hommes et femmes qui seront traités maintenant sans autre valeur que marchande !!! Quand je pense que l'on parle de commerce équitable dans le monde et que dans le notre on ne sauve même pas les valeurs humaines de ceux qui souffrent !!!
Cordialement et sans jugement ni animosité aucune. Défendez votre métier please.
Bernard

Je suis d'accord avec Bernard. Nous n'exprimons pas la déception, voire la colère sur le fait que certains cabinets n'ont pas su (ou pu)développer leur activité sur le secteur privé et se retrouvent piègés aujourd'hui. Pour preuve, je fais partie d'un cabinet sélectionné.
La vraie question est bien celle d'une décision, purement financière, au mépris de la qualité et des hommes et femme qui travaillent avec des DE qui sont bien contents qu'on leur accorde du temps.
Pour ma part, accompagnant, entre autres, des OE depuis 3 ans, j'ai rarement rencontré des chômeurs qui ne voulaient pas travailler. Hors, c'est bien ce qu'on voudrait nous faire croire avec cette notion d'offre "acceptable".
Je pense que, dans l'ensemble, nous n'avions pas l'impression de nous tourner les pouces durant les prestations. Nous avions à coeur d'obtenir un résultat: un retour à l'emploi, une reprise de confiance et d'énergie.
La question financière du traitement des directions des ANPE, dans cet appel d'offre, amènera les meilleurs à ne plus pouvoir travailler. Soit en étant licenciés, soit en ne pouvant pas accepter ce tarif en tant qu'indépendants.
De toutes manières, il était bien clair qu'en choisissant de pratiquer ce métier nous ne pourrions être riches comme Cresus.

En parlant d'offre acceptable, permettez moi de vous rappeler l'article 23 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme :

Article 23
1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.
2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal.
3. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu'à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s'il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.
4. Toute personne a le droit de fonder avec d'autres des syndicats et de s'affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.

J'espère quand même qu'on n'ira pas jusqu'à bafouer ces droits dans les mesures à venir !

Je me suis certianement mal fait comprendre!
J'ai absolument pas dit que je cautionnais la tournure que prend le métier de CIP, loin de là! J'ai juste voulu dire par mon message que tout le monde semble étonné de quelque chose de prévisible. Y'a deux ans en arrière, lorsque j'étais en recherche de stage, les dirigeants des structures me renvoyaient que le secteur de l'insertion n'était pas stratégique: la grande majorité des postes étant en CDD, l'aspect humain cédant peu à peu sa place à une injonction à l'emploi, les retards de paiement des anpe et l'irrégularité des presciptions posant de véritables problèmes de gestion pour les structures, le coùt des prestations qui pourrait être renégocié à plus ou moins long terme...Aujourd'hui, ces mêmes personnes qui deux ans en arrière me mettaient en garde semblent manifester un véritable étonnement de la tournure que prennent les choses; c'est seulement cet aspect là que j'ai voulu dénoncer!
De mon côté, mon choix est de fuir le secteur. A partir du moment où un emploi ne correspnd plus à mes valeurs, je ne pourrais donner de sens à mon travail.

Bonjour,
Je suis Responsable du pôle emploi mobilité dans un cabinet de conseil RH entre autre prestataire de l'anpe.
En effet les réponses à l'appel d'ofre "tombent" et sur Paris, un prestataire à dores et déjà fait un recours en référé. Notre groupement a été seléctionné mais tout est désormais bloqué jusqu'à ce que le tribunal rende son jugement...