Le Social

salut

pas de probleme pour moi kalaani@otmail.fr
pour te répondre

qui est tu pour défoncer des portes ouvertes tu pourrais avoir l'humilité de dire pour moi l'epm n'est pas un placement éducatif certes c'est un établissement pénitentiaire avec à l'intérieur un service éducatif; laissons le vivre et ds quelques mois ns pourrons en reparler

pour ceux qui veulent qqes infos concernant l'ouverture des EPM.

Mezieux: gros incidents dans une unité de vie. 4 detenus ont refusé de rejoindre leurs cellules apres le repas du soir. Etaient presents 1 surveillant et un educ , devant la violence des jeunes les 2 adultes presents ont demandé l'intervention d'un brigade ( murs cassés , les detenus ont balançés des morceau de mur... champs de bataille rangé). Resultat l'unité de vie est inutilisable, les personnels se demande avec quoi s'est faite la construction. Et ils interrogent la hierarchie sur les risques de debordement violent à venir, risques evoque a plusieurs reprises avant les prises de fonctions;

Lavaur, en greve des le debut de l'arrivée des detenus ( maintenant, ils devraient avoir cesser la greve) pour prevenir des incidents types ceux de Mezieux et pour une revalorisation des primes qui se justifie par l'aspect potentiellement violent de l'EPM, les contrainte de service ( travail 1 WE sur 2, le binome est irrealisable sur le long terme, securite des agents, ...)

Il ne s'agit là que d'information que je vous livre, pas de parti pris de ma part pour l'instant, j'attebd de'avoir des nouvelles fraiche de mes collegues.

demain les caméras justice seront braquées sur lavaur, le ministre de la justice se rend à lavaur

Lors du dernier congrès national à Lille en juin 2006, le SNPES avait le choix entre deux positions : défendre les moyens des éducs en EPM et perdre l'essentiel de son combat et de ses valeurs mais en gagnant les élections professionnelles ou continuer d'affirmer ses valeurs au risque de perdre des voix et de futurs adhérents. Nous avons fait le choix de perdre des voix mais de conserver nos valeurs. Va rejoindre la CGT et profite en pour lire quelques pages sur ce que peut signifier le terme "éducatif"

Une simple question vieux dinosaure : c'est quoi pour toi la définition de l'"éducatif" ?

bulletin d'humeur de sur l'autre rive ...éducative , c'est tellement mieux

loin des querelles snpes - cgt les primo éducateurs de l'EPM de meyzieux ou lavaur se sentent certainement bien isolés, bien à l'écart des débats entre vieux routards de l'éducation? Quant aux moutards de 15 ans ,ils sont enfants lorsqu'ils sont victimes sur un passage pour pîéton d'un policier stagiaire mais adultes quand ils osent réitérer leur premier acte de délinquance ... ceux de meyzieux n'ont pas tardé à exoàérimenter les nouvelles lois et à se retrouver condamnés ,pour violence et destruction de biens publics, à de nombreux mois de prison qu'ils passeront en plus de la durée initilament prévue, à l'ombre des murs qui entourent leur salle de classe, à l'ombre des grands débats sur "l'éducatif est il possible en prison?". De plus les sursis maintenus jusqu'àlors au dessus de leur tête, ont commencé à tomber au terme de leur condamnation immédiate.comme des majeurs pris en flagrant délits..un avant goût des pleines plancher.
Pas de quoi être fiers nous autres les pédagogues de la réussite éducative qui ergotons sur le sens profond de l'éducation
eh du con ! pourront ils nous dire

les caméras devraient donc être tournées aujourd'hui jeudi vers Toulouse avec la viste de Mme Dati à Lavaur ? Elles le seront tout autant , sinon plus le même jour vers lyon où le sacré président Sarko vient rendre hommage à celui qui a su mettre sa vie en danger une première fois dans une mission d'Etat autour d'une paillote en corse , qui a depuis payé sa dette, a été réhabilité puis réaffecté dans des missions de maintien de l'ordre...mais qui vient d'être tué à bout portant dans une mission tout autant de service public ...Il n'avait pas mis, il est vari diront certains, son gilet pare balles...de là à dire qu'il auarit fait de nouveau une faute professionelle...
enfin, comme chantait si bien le grand georges "mourir pour des idées... qui le lendemain n'auront plus court"
Cela dit notre grand Président Sarko reapparaîtra dès vendredi à Lyon mais cette fois pour soutenir le moral du camarade Perben pas encore vraiment sûr de devenir le premier magistrat de la ville de Lyon en 2008.
lui aussi a fait le choix de défendre ses principes en instaurant les EPM pour gagner la confiance de ses électeurs et des partisans de la supression de l'ordonnace de 1945 et de ses adpets qui pandant de temps là mettaient en attente les mesures de milieu ouvert et à l'index ceux qui osaient parler d'éducation en osant aller travailler en UERR, en CPI, en CER.. comme cela avait été avant pour ceux qui travaillaient en IPES considérés à l'époque comme établissemùent carcéral!

Je suis d'accord avec l'essentiel de ton discours excepté quelques points. Tu parles de "pédagogues de la réussite éducative qui ergotons sur le sens profond de l'éducation". Il y a quelque chose de minimaliste dans cette appréciation qui me dérange. Je ne suis pas de ceux qui s'enferment pendant trois jours dans un séminaire destiné à ergoter sur le sens de l'éducation. En revanche, je suis consterné de constater que bon nombre de futurs éducs ne se sont pas posé la question. Ne passons pas d'un extrême à l'autre c'est à dire d'un débat hautement intellectuel à l'absence de débat.

La définition de l'oxymore est assez simple : il s'agit d'associer un mot et son contraire. Par exemple : "l'obscure clarté des étoiles", "le génie militaire", "une belle toile cirée"... Le sujet que je propose soulève de nombreuses interrogations : le fait d'être éducateur en EPM ou en CEF est-il un oxymore ? Autrement dit, peut-on considérer que l'éducation est conciliable avec la contention ?

Très franchement, combien de futurs éducs se sont posés la question de savoir ce que signifiait le terme "éducatif" ou "éducation" ? C'est pourtant un préalable indispensable afin de trancher cette question.

Je vais partir du postulat que "l'éducatif" c'est d'accompagner un enfant ou un adolescent à l'autonomie (sociale, professionnelle, intellectuelle, culturelle...). Jusque là, je pense qu'une grande majorité d'entre vous seront d'accord avec moi.

Dès lors une autre question importante se pose : quel est l'élément incontournable pour atteindre cet objectif ?... un peu d'effort voyons ! Cherchez bien...
Je vais vous aider avec quelques exemples : votre enfant de 3 ans a une furieuse envie de monter seul les escaliers de la maison. Deux solutions s'offrent alors à vous : 1. angoissé à l'idée qu'il se casse la gueule à la troisième marche vous décidé de lui tenir la main jusqu'à 18 ans. 2. Vous avez conscience que la première solution n'est pas la plus adaptée et votre instinct paternel ou maternel vous conduit à penser qu'il est temps qu'il commence à se débrouiller seul. Vous décidez donc de l'accompagner, sans lui tenir la main et de prendre le risque qu'il tombe. C'est un risque compliqué à assumer mais vous savez que c'est indispensable pour afin qu'il évite de passer pour un naze à sa majorité.
Deuxième exemple : vous êtes éduc dans un foyer d'hébergement classique. Depuis 15 jours, une adolescente de 16 ans est arrivée au foyer. Ces parents souffrent d'alcoolisme, elle est déscolarisée depuis 6 mois et manifeste une agressivité importante. Le 16ème jour, elle se présente au bureau des éducs et demande à sortir du foyer pour acheter le pain du matin. La question quotidienne de l'éduc de foyer se pose une fois de plus : est-ce que je prends le risque de la laisser sortir ? Si je dis non je limite les risques mais je suis incapable de mesurer la portée des discussions que nous avons eu depuis 15 jours. Si je dis oui, je prends un risque mais je peux enfin vérifier où elle en est !

Vous l'avez compris je pense, l'élément incontournable du travail éducatif c'est "la prise de risque". Elle est partout présente dans le travail éducatif et c'est sans doute pour cette raison que les éducs se "réunionent" souvent.

Si jusqu'à présent vous partagez ce raisonnement, une autre question s'impose : peut-on prendre des risques dans un lieu fermé ?
J'ai souvent visité des jeunes qui étaient incarcérés. A chaque discussion avec eux j'en ressortais un peu troublé. J'avais en face de moi des mineurs qui affichaient une réelle volonté de s'en sortir. Sur le moment ils étaient profondément sincères : souhaitant reprendre l'école le lundi, devenir charpentier le mardi, cuisinier le mercredi... Mais une fois à l'extérieur...patatra ! Il est vrai qu'en prison on a rarement l'opportunité de rendre visite à la cellule du deuxième étage pour fumer un joint et mater un DVD. Lorsque l'on se rend à une activité en prison il est aussi très rare qu'un co-détenu vous interpelle en disant "laisse tomber et vient plutôt boire un canon au café". Au fond, les tentations sont minimes et la prise de risque proche de la nullité (à l'exception du risque physique lié à la promiscuité et à la loi du plus fort qui y règne).

D'un point de vu éducatif c'est plutôt peinard : le gamin dit amen à tout ce que tu lui dis et il ne le fait pas avec malice, il est très sincère. L'éduc se dit alors qu'il fait du bon boulot.

Concernant cette adolescente qui est partie acheté le pain : il y a deux possibilité. 1. Elle est rentrée avec le pain, le sourire et surtout la monnaie. Le directeur s'approche de l'éduc et d'un ton assez paternaliste lui dit "bon boulot". 2. Elle est pas rentrée. Elle a acheté des clopes et pris le train sans billet. Elle a violemment agressé le contrôleur. Le directeur s'approche de l'éduc et avec un ton de directeur lui dit "bordel mais qu'est-ce que vous avez foutu ?"

Qui va oser dire qu'il fallait prendre le risque ? Pas les politiques bien que se soit leur rôle...électoralement parlant ça coûte cher ! Pas les cadres, carrièrement parlant c'est un handicap.
Seuls quelques travailleurs sociaux ou syndicalistes attardés prennent ce risque et ils finiront par en crever !

Bon courage à tous ceux et toutes celles qui décident de bosser en EPM et CEF. C'est toujours difficile de faire un métier différent de celui que l'on a choisi.

bonjour pierre,
tout ce que tu dis est vrai (bien que ma fille de 2 ans 1/2 monte depuis longtemps les marches toute seule! ;o))... mais je pense qu'il n'est plus temps de se poser la question "les epm sont-ils éducatifs ou pas?"... car c'est trop tard. Qu'on le veuille ou non, qu'on le cautionne ou pas, ils ont ouverts, ils sont là, et il faut faire avec. La vraie question c'est "Ces jeunes que l'on envoie en epm, faut-il les laisser tomber sous prétexte que l'on est contre les epm?"... là est le dilemne! Je suis contre les epm. Mais je suis Educateur et donc je me soucie de ces gosses envoyés en epm. Si on m'affecte en epm et que je refuse, j'aurais le sentiment de trahir mes convictions... Faut-il refuser d'y travailler au risque que ces jeunes n'aient pas un encadrement suffisamment professionnel (sans viser personne), ou faut-il accepter et essayer de les faire avancer dans leur démarche de resocialisation... Moi perso, je reste interrogatif... si qqn peut apporter son opinion.