Re:
Publié : 12 juin 2013 14:44
Pris,
Mon amie, TISF, était très estimée par ses collègues et les partenaires médico-sociaux du secteur pour son dynamisme et les projets qu’elle mettait en place pour les familles. Le maire de la commune, président de l’association ne supportait pas qu’on lui fasse de l’ombre, il prétendait la paternité de toutes les actions de l’association. Mon amie en a fait les frais, et avant elle d’autres collègues qui ont démissionné aussi, dont une coordinatrice qui a fait une TS juste un an avant son arrivée. C’est arrivé aussi à des animateurs employé par la commune. Et dans l’association comme à la mairie c’est la loi du silence, les salariés préfèrent se taire pour ne pas être mal vu.
Peut-être que ton employeur a deviné que tu pouvais avoir de l’influence sur tes collègues et ce serait la raison pour laquelle il veut te faire partir ?
Seul l’inspecteur du travail a vraiment compris qu’il s’agissait de harcèlement moral, seulement il ne peut pas agir car les salariés maltraités ont préféré partir. Il faut être très très fort pour décider de se battre, mais ça vaut le coup à condition que le salarié harcelé ait des preuves pour confondre son harceleur, et qu’il a de bons soutiens.
Comment réagir face à un pervers ? Nazare Ago dit ceci :
- ne pas raconter sa vie en détail (si vous laissez la porte ouverte au manipulateur, il se servira des informations que vous avez révélées),
- ne répondez pas aux demandes qui n’ont pas été formulées clairement,
- si vous êtes plusieurs à subir un pervers manipulateur, unissez-vous…
Il est important, si ce n'est vital, de se regrouper et de se faire soutenir.
Il ne faut pas rester isolé. Il faut se grouper, contacter des associations. Il faut se faire aider par un psy qui reconnaît l'existence de ce phénomène.
Elle dit aussi :
Si la victime se sent épuisée, ce n'est pas dans sa nature, c'est seulement que le pervers qui l'a choisie arrive à lui aspirer son énergie.
La plupart des victimes ont pensé que le problème venait d’elles, elles ont tenté de se «soigner», elles n’ont pas été crues. Heureusement, de plus en plus de psychologues se forment à cette forme toute spéciale d’agression.
Je dirais en plus qu’aujourd’hui les inspecteurs du travail savent de mieux en mieux détecter ces situations, les démissions répétitives sont le point essentiel qui les alerte, c’est pourquoi il ne faut pas hésiter à aller les voir et à tout déballer. Pour te préparer à ton entretien il faudrait que tu réécrives ce qu’il t’a fait subir, jour après jour donc chronologiquement (comme tu l’as fais sur le forum), un peu comme un journal, et que tu y joignes les preuves que tu as. L’inspecteur aura lui-même des arguments si d’autres salariés se sont plaints avant toi.
Si tu n’arrives pas à trouver un bon soutien auprès de tes proches, même s’ils t’aiment il se peut qu’ils ne te comprennent pas, surtout si ton harceleur est un manipulateur « sympatique »; si une assistante sociale ou une association s’occupant de harcèlement ne t’accompagne pas, et si tu sens en plus que l’inspecteur du travail n’est pas très « chaud », alors, penses à arrêter ton travail au plus vite pour te préserver.
Parles de tes difficultés à ton gynéco, fais lui comprendre que tu te sens psychologiquement épuisée (tu as du mal à te maîtriser et tu pleures pour « des riens », c’est le début de la dépression)… au moins lui devrait te donner un long arrêt de travail pour que tu puisses vivre ta grossesse dans plus de sérénité. Ensuite tu verras si tu bosses en cesu ou si tu cherches autre chose.
Bats toi si tu peux être soutenue, sinon, il n’y a pas de honte à laissé tomber, car l’essentiel est ta santé et celle de ton bébé.
Plus tard si tu veux travailler en césu, ne t'inquiète pas, tu as de bonnes références car les familles chez qui tu es intervenue pourront témoigner de tes qualités.
Mon amie, TISF, était très estimée par ses collègues et les partenaires médico-sociaux du secteur pour son dynamisme et les projets qu’elle mettait en place pour les familles. Le maire de la commune, président de l’association ne supportait pas qu’on lui fasse de l’ombre, il prétendait la paternité de toutes les actions de l’association. Mon amie en a fait les frais, et avant elle d’autres collègues qui ont démissionné aussi, dont une coordinatrice qui a fait une TS juste un an avant son arrivée. C’est arrivé aussi à des animateurs employé par la commune. Et dans l’association comme à la mairie c’est la loi du silence, les salariés préfèrent se taire pour ne pas être mal vu.
Peut-être que ton employeur a deviné que tu pouvais avoir de l’influence sur tes collègues et ce serait la raison pour laquelle il veut te faire partir ?
Seul l’inspecteur du travail a vraiment compris qu’il s’agissait de harcèlement moral, seulement il ne peut pas agir car les salariés maltraités ont préféré partir. Il faut être très très fort pour décider de se battre, mais ça vaut le coup à condition que le salarié harcelé ait des preuves pour confondre son harceleur, et qu’il a de bons soutiens.
Comment réagir face à un pervers ? Nazare Ago dit ceci :
- ne pas raconter sa vie en détail (si vous laissez la porte ouverte au manipulateur, il se servira des informations que vous avez révélées),
- ne répondez pas aux demandes qui n’ont pas été formulées clairement,
- si vous êtes plusieurs à subir un pervers manipulateur, unissez-vous…
Il est important, si ce n'est vital, de se regrouper et de se faire soutenir.
Il ne faut pas rester isolé. Il faut se grouper, contacter des associations. Il faut se faire aider par un psy qui reconnaît l'existence de ce phénomène.
Elle dit aussi :
Si la victime se sent épuisée, ce n'est pas dans sa nature, c'est seulement que le pervers qui l'a choisie arrive à lui aspirer son énergie.
La plupart des victimes ont pensé que le problème venait d’elles, elles ont tenté de se «soigner», elles n’ont pas été crues. Heureusement, de plus en plus de psychologues se forment à cette forme toute spéciale d’agression.
Je dirais en plus qu’aujourd’hui les inspecteurs du travail savent de mieux en mieux détecter ces situations, les démissions répétitives sont le point essentiel qui les alerte, c’est pourquoi il ne faut pas hésiter à aller les voir et à tout déballer. Pour te préparer à ton entretien il faudrait que tu réécrives ce qu’il t’a fait subir, jour après jour donc chronologiquement (comme tu l’as fais sur le forum), un peu comme un journal, et que tu y joignes les preuves que tu as. L’inspecteur aura lui-même des arguments si d’autres salariés se sont plaints avant toi.
Si tu n’arrives pas à trouver un bon soutien auprès de tes proches, même s’ils t’aiment il se peut qu’ils ne te comprennent pas, surtout si ton harceleur est un manipulateur « sympatique »; si une assistante sociale ou une association s’occupant de harcèlement ne t’accompagne pas, et si tu sens en plus que l’inspecteur du travail n’est pas très « chaud », alors, penses à arrêter ton travail au plus vite pour te préserver.
Parles de tes difficultés à ton gynéco, fais lui comprendre que tu te sens psychologiquement épuisée (tu as du mal à te maîtriser et tu pleures pour « des riens », c’est le début de la dépression)… au moins lui devrait te donner un long arrêt de travail pour que tu puisses vivre ta grossesse dans plus de sérénité. Ensuite tu verras si tu bosses en cesu ou si tu cherches autre chose.
Bats toi si tu peux être soutenue, sinon, il n’y a pas de honte à laissé tomber, car l’essentiel est ta santé et celle de ton bébé.
Plus tard si tu veux travailler en césu, ne t'inquiète pas, tu as de bonnes références car les familles chez qui tu es intervenue pourront témoigner de tes qualités.