Bonjour Mesdames les Assistantes Maternelles "refusées" et les travailleurs sociaux,
Je suis venu sur cette discussion du forum pour y trouver à tout hasard quelques éléments de réponses en regard d'une situation de refus d'agrément qui est portée à ma connaissance ce jour...
J'hal-lu-ci-ne !!!!
Entre des candidates AM, pleine de bonne volonté, motivée (mais attention à la naïveté tout de même) et des travailleurs sociaux qui veulent faire au mieux, qui a raison ?
Ni l'une ni l'autre.
Il serait grand temps que nos politiques aient une véritable pratique homogène sur le territoire national quand à l'instruction des demandes d'agrément.
C'est un triste constat pour nos institutions. Il existe autant de méthodes et de critères d'agrément qu'il y a de conseils généraux, et, pire, à l'intérieur de chaque département, il est même courant de voir des réponses d'agrément différentes selon le travailleur social qui instruit la demande.
A défaut d'une pratique commune et équitable sur toute la France, il semble que celui qui "gueule" le plus fort finisse par obtenir gain de cause !
Ceci me parait complètement "science-fictionnesque". On arrive bien à avoir des "certifications nationales" sous forme de diplôme, de qualification... Alors pourquoi n'arriverait-on pas à le faire pour les agréments ? Là aussi, il faut se poser les bonnes questions "A qui profite ce flou total ?"
Je demeure très surprise de tout cela, alors qu'on parle à tout vent dans les Conseils Généraux "d'égalité des chances", d'accès à l'emploi, d'être acteur de son parcours professionnel, être solidaire, soutenir les parcours de retour à l'emploi... bref tout le grand blabla de l'apparat social, solidaire, bienveillant...
Je cherche encore et partout où et comment les candidates assistantes maternelles sont réellement soutenues, accompagnées : Que font les CG lors d'un refus d'agrément ? Visiblement, d'après ce que je lis, après l'annonce d'un refus d'agrément, les CG semblent laissés les candidates dans leur M...
Mais alors, comment une candidate peut-elle évoluée, faire grandir sa demande avec pour seul "soutien" un coup de bambou sur la tête ? J'ai du mal à comprendre ?..
Bref, dans cette totale foire d'empoigne de qui a raison ou non, il généralement constaté qu'un refus d'agrément qui ne repose pas sur les maigres critères énoncés dans le code de l'action sociale a toutes les chances d'aboutir en cas de recours gracieux...
Ainsi, loin d'avoir trouver quelques éclairages qui auraient pu grandir nos institutions, je conseillerai à la personne qui m'a sollicité de faire un recours gracieux (dans un premier temps) sur le seul fait que le motif de refus de l'agrément ne fait pas parti de la liste des critères opposables à un agrément.
C'est un peu "débile" pour reprendre ce terme si répandu dans le forum... Car ça ne permet pas d'analyser, de construire, de faire évoluer...
Bref, c'est juste une histoire de "C'est pas dans la loi". Point.
C'est pour ce genre de contradiction, d'absence de sens, de logique, et tout simplement par absence d'humanisme que j'ai quitté cette chère fonction publique qui n'a de soucis au final que sa propre survivance dans un étalage de toute puissance despotique... Ce à quoi,on ne peut que lui retourner l'application de la loi... Vive les recours gracieux !!!!
Malgré cela, je continue d'espérer que de nombreux travailleurs sociaux viennent apporter un peu de compréhension et savent "arrondir les angles" face à des situations de bon sens... il en existe, heureusement.
Mais c'est comme le reste, ça ne ce voit pas beaucoup :"ce qui sent moins bon sent plus fort et est plus dérangeant que ce qui sent bon..." (pour rester "à peu près" correct dans l'utilisation des mots).
Bon courage à toutes,
Une vieille puéricultrice de PMI de venue assistante maternelle
