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Re:

Publié : 03 mai 2013 19:53
par citadelle
Dans l'établissement où je travaille, un protocole a été pensé, écrit et validé par le directeur, le médecin. C'est l'infirmier qui prépare les médicaments. Le soir alors qu'il n'est plus là, les médicaments préparés sont dans un chariot particulier, et les équipes donnent les médicaments aux jeunes, ils signent sur un classeur (une par jeune) si le médicament a été donné et par qui.
chaque chose est notée. Les protocoles sont visiblement opérationnels, car il n'y a pas de tension particulière vis à vis des médicaments.

Re: La prise de médicament en institution

Publié : 27 mai 2013 11:30
par daniel
bonjour, je travail dans un MARPA donc une structure non médicalisé en tant que agent polyvalent donc je ne suis ni infirmiere ni ash, je ne prepare en aucun cas les pilullier mais je doit les distribuer aux résidents, est ce que cela est legal ou pas car j'ai peur que si il y a des problemes avec les medocs je suis responsable ou pas ??
merci a ceux et celles qui me repondrons

Re:

Publié : 28 mai 2013 08:31
par donni
Bjr,

La distribution des médicaments n'est pas (plus) considéré comme un acte médical. Il relève de l'assistance aux gestes de la vie quotidienne, au même titre que la prise de repas, la toilettes, etc.

Donc, tout personnel d'accompagnement peut réaliser ce geste (ME, ES, AMP, MA, etc).

Salutations,

obligation de médicamentation en ESAT

Publié : 17 déc. 2013 14:37
par emi
Bonjour, j'aimerais un avis éclairé sur une question pas si simple.

Pour être admis en ESAT + foyer l'année dernière, un de mes ami autiste léger (appelons le A) s'est vu IMPOSER la prise de médicament psychotrope par le directeur et les responsables de l'ESAT, sous prescription du psychiatre référent de l'ESAT.
A. n'a jamais pris de médicament psycho de sa vie en 30 ans, son comportement ne pose pas de problème en collectivité, il a déjà travaillé en centre et en emploi aidé. Il ne déprimait pas. Les psychologues et le psychiatre de ville qui le suivaient ne voient aucun intérêt à la prise de médicament.
ET surtout, depuis cette médicamentation, et malgré les remarques de ses parents (tuteurs légaux et curatelle) de A, A déprime sec, dors mal, angoisse, ne s'habitue pas l'ESAT, pleure (ce que je ne l'ai jamais vu faire depuis 10 ans que je le connais), se morfond, tourne en boucle mentale sur son mal être.
Les parents ont donc demandé à ce que soit réévalué son traitement, mais rien n'est fait.
Par ailleurs les responsables de l'ESAT ont explicitement menacé les parents de A de le virer de l'ESAT s'ils continuaient à se préoccuper de cela ou s'ils ne lui faisaient pas prendre ses médoc les weekend où il est chez eux.
J'aimerais avoir un point de vue légale sur la question : peut on imposer la prise de médicament psychotrope comme condition préalable pour une admission en ESAT, peut on l'imposer malgré le mal être évident du patient, peut on menacer de virer un adulte handi pour non plus de médicament ?
Comment faire - légalement, pratiquement - pour revenir là dessus, sans pour autant ferme perdre sa place à A, autre menace explicite des responsables de l'ESAT ?

Merci

Re:

Publié : 18 déc. 2013 08:34
par donni
Bjr,


Première réflexion : quel intérêt pour A de rester dans des institutions qui, selon votre description, ne correspondent visiblement ni à ses besoins, ni à ses souhaits ? Le meilleur conseil, me semble-t-il, serait d'engager les démarches pour trouver une institution adaptée ...

Sur le principe, aucune institution, ni même aucun être humain, ne peut imposer à quiconque la prise d'un médicament contre sa volonté. En revanche, une institution agréée pour accompagner des personnes en situation de handicap psychique (ce qui, a priori, n'est pas le cas de A) peut, dans son règlement de fonctionnement, "imposer" la continuité du traitement puisque, dans ce cas, l'accompagnement médico-social doit être complémentaire au soin (le travail, même en ESAT, n'a jamais permis de stabiliser des troubles psychiques, bien qu'il y participe ...). Et si l'usager décide d'arrêter son traitement, il ne respecte pas la règle du "jeu" fixé dans le règlement de fonctionnement, donc, en théorie, il peut en être exclu. Sauf que seule la CDAPH peut exclure un usager d'un ESAT, et non un directeur.

Donc, à ce stade, vous avez plusieurs moyens d'actions :
1. Ne pas prendre les médicaments : c'est SA liberté.
2. Quitter ces institutions!
3. Vérifier ce que dit le règlement de fonctionnement sur la question des traitements ;
4. Saisir une des instances suivantes :
- Une des personne qualifiée désignée dans votre département, chargée de jouer le rôle de médiateur entre les institutions et les usagers ;
- L'ARS, autorité de contrôle des ESAT (ou le Conseil Général pour le Foyer) ;
- La MDPH

En tout état de cause, il paraît étrange qu'un psychiatre institutionnel et une direction soient aussi insistants pour la prise de médicaments s'il n'y avait aucune difficulté dans l'accompagnement et les comportements de A :ils doivent pouvoir vous en expliquer les raisons ...


Salutations,

Re: La prise de médicament en institution

Publié : 26 avr. 2014 17:17
par DESVEAUX
Bonjour
Je travaille dans un EHPAD en tant qu'Agent de Service Hôtelier. Depuis plus de 2 années, les médicaments sont déposés par l'IDE sur les plateaux des petits déjeuners la veille au soir. Le lendemain lors de la distribution et préparation des petits déjeuners, c'est le personnel ASH qui soit remets au résident ses médocs soit lui fait prendre ses médocs.
Hors, hier je me suis aperçue, malheureusement trop tard que j'ai administrer les médocs d'une pers à une autre.
J'en ai informé de suite l'IDE.
Je suis formelle que ceux-ci n'étaient pas sur le bon plateau et bien sur l'IDE est formelle que ce n'est pas elle qui à fait erreur.
Habituellement lors de la préparation et la prise des médocs, je regarde les noms sur les sachets, pourquoi ce jour je n'ai pas eu cette vigilance ?? Personne ne sait et forcement il y avait une erreur...
Suite à la convocation de la responsable de l'établissement, elle m'a fait comprendre que ceci est une grave faute professionnelle et que si des suites de conséquences graves de la santé de la résidente survenaient ou que la famille portait plainte, je suis la seule responsable et risque des sanctions voir pénales.
Heureusement la résidente va bien, j'ai appelé une collègue ce matin qui m'a rassuré de son état, il faut savoir que cette pers à 100 ans.
Mes questions: En tant qu'Agent suis-je en droit de donner les médocs bien que cette fonction m'est imposée. Si des suites s'ensuivent, qui est responsable, moi, l'IDE, la structure. Suis-je en droit de refuser dorénavant cette fonction.
Merci vivement de me rassurer et de m'apporter des réponses.
Bien cordialement

Re:

Publié : 29 avr. 2014 13:08
par donni
Bjr,

Oui, en tant qu'ASH, vous êtes habilitées à assurer la distribution de médicaments dans le cadre de l'accompagnement aux gestes de la vie quotidienne pour les personnes qui ne sont pas en capacité de le faire (et uniquement celles-ci). A ce titre, vous ne pouvez pas refuser de le faire.

En matière de responsabilité, les choses sont beaucoup plus complexe que cela : le juge recherchera le cas échéant les différents niveaux de responsabilité, en commençant par la Direction. A moins d'un acte volontaire de votre part, vous ne risquez strictement rien au niveau civil (réparation des dommages), et encore moins au niveau pénal. Le plus grand risque est disciplinaire (licenciement).

Celles qui éventuellement engagent leurs responsabilités civiles voire pénales, et évidemment disciplinaires, c'est l'IDE et votre directrice.

Et puis, ce serait peut-être l'occasion de réinterroger la pertinence de la délivrance d'autant de médoc à nos anciens, mais c'est un autre débat!

Salutations,

Re: La prise de médicament en institution itep

Publié : 23 juil. 2014 15:32
par sandy
Bonjour,
Mon fils est sur une structure ITEP en semi internat.Mais l'internat ne respecte pas la prise médicamenteuse établie sur l'ordonnance par le psychiatre de la structure ITEP. Malgré les appels téléphoniques et les accords passer avec l'infirmier de cette même structure.La prise médicamenteuse ne se fait pas ou est donner très irrégulièrement.Merci de bien vouloir me dire ou me renseigner.Pour pouvoir me défendre contre une telle structure sur le plan juridique.Merci par avance de votre compréhension.

Re:

Publié : 30 janv. 2015 16:12
par phil
en ce qui concerne le risperdal médicament (dosage gouttes)l'éduc peut il le donner ? il me semble que selon la loi HPST il doit être préparé par IDE comme les medocs en pilulier.