Page 18 sur 44
Re: présence au TGI
Publié : 30 juin 2009 20:56
par hélèna qui réfléchie
Bonjour Admin, si on réfléchit bien, les heures seront peut être enlevées mais si les responsables sont solidaires avec les salariés elles feront en sorte que leurs heures soient déplacées un autres jour surtout que c'est les vacances!!!!!!!! donc pas de perte de salaire Mais je dis bien si elles sont solidaires , on verra combien il y en aura .Bien sur je ne pensais pas à vous ainsi qu'une autre personne qui se reconnaitra!! Bien sur qu'il faut penser à nos retraités mais quand la date sera fixée cela changera quoi pour eux comme pour nous donc ce n'est pas quelques heures qui vont affoler le monde , vous pensez plus tôt à vous , quelle barbe il va falloir que je trouve quelqu'un d'autre !!! ok!!! Cessez donc d'en avoir auprès des déléguées SVP CELA NOUS SAOULE§!!!!!!!! courage à toutes et ous quand mê^me
Re:
Publié : 30 juin 2009 22:38
par nadiak
"avis interieur", je pense à ce pourqoi je suis rémunérée et comme beaucoup, mon travail me passionne. Ma plus grande satisfaction. Usagers & intervenants heureux.
Alors oui, je soutiens ma direction et toutes les personnes qui ne brassent pas que du vent et qi ne gaspillent pas toute leur énergie à faire mal à autrui...
Re:
Publié : 30 juin 2009 22:39
par moi
bonsoir
certe 5, 10, 50 ou 100 on ne pourra rien y changer, il aurai fallu notre destructrice euh directrice se bouge avant... bien avant, mais au moins on sera au courrant, car s'il n'y avais pas eu les medias depuis le 16 mai personnes n'étaient au courrant de rien jusqu'a vendredi dernier, jour de la fameuse lettre
alors plutot que d'attende mon facteur j'irai moi aussi chercher les infos au TGI
Re:
Publié : 01 juil. 2009 08:50
par salariée qui en plein le dos
C'est vrai que tous les licenciements sur le siège comptent pour des prunes, les départs non remplacés sur le siège ne comptent pas non plus. C'est vrai que la direction ne sait pas bougé, on aurait peut être dû licencier aussi sur le terrain, mais là aussi vous auriez encore trouvé à redire.
Vous allez faire quoi vendredi, la prendre dans un coin et lui faire je ne sais quoi, quel image vous allez donné pour vous retrouver du travail par la suite. Courrier ou pas courrier vous n'êtes jamais contente, moi vendredi j'irai travailler et essaierai de faire plaisir et sourire un maximum de personne, je ne serai pas aigrie comme beaucoup. J'ai aimé travaillé à l'Adar et j'adore mes collègues et je les embrasse toutes très forts et leur souhaite bcp de courage pour la suite en espérant que mon message sera publié.
Re:
Publié : 01 juil. 2009 09:30
par poucelina
vous étiez tous au courant depuis le 12 février..... aussi bien administratifs que salariés du terrain
alors ne dites pas que vous n'étiez pas au courant....
cordialement
Re:
Publié : 01 juil. 2009 11:01
par en colere
Nadiak,Il est trop tard pour penser à ce que les usagers et intervenants soit heureux il fallait y penser avant ,salariée qui en a plein le dos
vous dites "on aurait peut être dû licencier aussi sur le terrain, mais là aussi vous auriez encore trouvé à redire"bien sur que nous aurions trouvé à redire il faudrait taire les licenciements et puis quoi encore,quand à notre image la plupart connaisse les raisons de la liquidation çà circule ,c'est pas notre image qui en prend un coup mais bien celles des dirigeants et vous trouvez normal que les personnes agées n'ont reçu aucun courrier?je serais là vendredi
courage à tous
Re:
Publié : 01 juil. 2009 11:18
par poucelina
BONNE LECTURE
Le filon des services à la personne se tarit
LE MONDE du 29.06.09
« Une dizaine de salariés en colère dénonçant, dans un tract, le "licenciement brutal de la moitié du personnel" de France Domicile, enseigne nationale de services à la personne : la scène faisait plutôt mauvais effet, ce 23 juin, à l'entrée du centre Georges-Pompidou à Paris, où se clôturaient les Assises de la professionnalisation, organisées par l'Agence nationale des services à la personne (ANSP).
Cet épisode marque-t-il le début d'une vague de licenciements dans les services à la personne ? Laurent Hénart, le président de l'ANSP, n'y croit pas : "Les experts prévoient que ce secteur sera le seul créateur d'emplois nets en 2009."
Pourtant depuis plusieurs semaines, les mauvaises nouvelles s'accumulent. Le 7 avril, Séréna, une autre enseigne nationale (non subventionnée), fondée par les mutuelles Maif, Macif, MGEN et le groupe Caisses d'épargne, annonçait plus de 10 millions d'euros de perte en 2008 et la suppression de 64 postes sur 245. Le 5 juin, l'association Adar-Lille, spécialisée dans les services aux personnes âgées et dépendantes, était mise en redressement judiciaire. Faute de repreneur, 380 licenciements pourraient être prononcés. Enfin, le 23 juin, c'était au tour de Familic, un des pionniers de l'assistance informatique à domicile, d'être mis en liquidation judiciaire.
Quant à France Domicile, créée en 2005 dans l'euphorie du plan Borloo par de gros acteurs de l'économie sociale, elle affiche une perte prévisionnelle de 2,9 millions d'euros pour 2009.
La faute à la crise ? C'est du moins l'explication fournie par Renaud Desvignes, président de France Domicile. "En cette période, les consommateurs arbitrent leurs dépenses", reconnaît-il. Si le secteur des services à la personne reste créateur d'emplois, sa croissance, effectivement, ralentit.
Selon les estimations du BIPE, le nombre d'heures travaillées se serait accru de 34,7 millions en 2008, contre 45,2 millions en 2007. Directeur général de l'Union nationale de l'aide, des soins et des services aux domiciles (UNA), Emmanuel Verny craint "un tassement de l'activité en 2009 et un recul pour 2010". Dans les services dits de confort (ménage, repassage, assistance informatique, etc.), certains particuliers réduisent le nombre d'heures et les nouveaux clients se font plus rares.
La crise touche même le soutien scolaire, une activité habituée à afficher des taux de croissance à deux chiffres. Chez Acadomia, premier réseau spécialisé dans cette activité, Philippe Coléon, le directeur, n'est pas très optimiste : "L'année scolaire 2008-2009 sera la première à afficher une croissance zéro, contre + 15 % ou + 20 % par an habituellement. Et pour 2010, nous nous attendons aussi à une croissance nulle." Cinquante salariés partis ou sur le départ, sur un effectif de 600 (hors enseignants), ne seront pas remplacés. Toutefois, si la crise est en cause, "la concurrence accrue", l'est aussi selon M. Coléon.
"CONCURRENCE DÉLOYALE"
La situation est plus complexe dans les associations de services aux personnes fragilisées (âgées, dépendantes), financées notamment par les conseils généraux via l'allocation personnalisée pour l'autonomie (APA). Les budgets des départements, qui vont devoir financer le Revenu de solidarité active (RSA), "peinent à suivre la croissance du nombre de bénéficiaires de l'APA - en hausse de 3,5 % entre 2008 et 2009 - et l'évolution salariale liée à la professionnalisation", souligne Bruno Arbouet, le directeur de l'ANSP.
Ces aides ne couvrant pas le prix de revient du service, "le différentiel génère un déficit pour l'association, qui, au fil du temps, devient intenable", souligne Florence Jury, directrice de l'association Adar-Lille. "Beaucoup d'associations licencient ou ferment leurs portes", témoigne Yves Jalmain, responsable du collectif CGT des services à la personne. Au bénéfice des entreprises privées, qui se sont multipliées. "Elles tirent les prix vers le bas car elles n'ont pas de convention collective à respecter ni les contraintes qui vont avec, contrairement aux associations, critique-t-on à l'Association du service à domicile (*****). C'est une concurrence déloyale."
Consciente de ce problème, l'ANSP a promis une aide de 40 millions à 45 millions d'euros sur trois ans pour la professionnalisation du secteur, à condition, notamment, que les entreprises privées concluent une convention collective. François-Xavier Carpentier, président de Coviva, un réseau en pleine expansion du secteur privé, spécialisé dans les services aux personnes âgées, se félicite "de prendre ce secteur". "Les associations, qui étaient en situation de monopole, sont en déclin parce qu'elles sont chères et peu réactives", estime-t-il.
La crise n'est donc pas seule en cause. Les ambitions excessives du plan Borloo, qui visait la création de 500 000 emplois en trois ans, ont débouché sur une concurrence mal régulée. Sur une multiplication des enseignes, aussi, censées réaliser "l'industrialisation" de la distribution des services à la personne, mais beaucoup peinent encore à décoller. "Les particuliers rechignent à payer un intermédiaire pour leur trouver un prestataire", constate Georges Constantin, président de l'Association des enseignes des services à la personne. »
Francine Aizicovici
Article paru dans l'édition du 30.06.09.
Re:
Publié : 01 juil. 2009 11:31
par objectivement
Hier soir, sur la 3, le directeur du conseil général parlait de concurence pour expliquer la fin de l'adar mais pas de mauvaise gestion
Hier dans le très sérieux journal le monde (je n'ai rien contre le journal de mickey), un long article parle des difficultés de nombreux services d'aide à domicile, y compris de l'adar de lille.
Voici des extrait :
Le filon des services à la personne se tarit
LE MONDE du 29.06.09
« Une dizaine de salariés en colère dénonçant, dans un tract, le "licenciement brutal de la moitié du personnel" de France Domicile, enseigne nationale de services à la personne : la scène faisait plutôt mauvais effet, ce 23 juin, à l'entrée du centre Georges-Pompidou à Paris, où se clôturaient les Assises de la professionnalisation, organisées par l'Agence nationale des services à la personne (ANSP).
Cet épisode marque-t-il le début d'une vague de licenciements dans les services à la personne ?
Depuis plusieurs semaines, les mauvaises nouvelles s'accumulent. Le 7 avril, Séréna, une autre enseigne nationale (non subventionnée), fondée par les mutuelles Maif, Macif, MGEN et le groupe Caisses d'épargne, annonçait plus de 10 millions d'euros de perte en 2008 et la suppression de 64 postes sur 245. Le 5 juin, l'association Adar-Lille, spécialisée dans les services aux personnes âgées et dépendantes, était mise en redressement judiciaire. Faute de repreneur, 380 licenciements pourraient être prononcés. Enfin, le 23 juin, c'était au tour de Familic, un des pionniers de l'assistance informatique à domicile, d'être mis en liquidation judiciaire.
Quant à France Domicile, créée en 2005 dans l'euphorie du plan Borloo par de gros acteurs de l'économie sociale, elle affiche une perte prévisionnelle de 2,9 millions d'euros pour 2009.
Directeur général de l'Union nationale de l'aide, des soins et des services aux domiciles (UNA), Emmanuel Verny craint "un tassement de l'activité en 2009 et un recul pour 2010".
"CONCURRENCE DÉLOYALE"
La situation est plus complexe dans les associations de services aux personnes fragilisées (âgées, dépendantes), financées notamment par les conseils généraux via l'allocation personnalisée pour l'autonomie (APA). Les budgets des départements, qui vont devoir financer le Revenu de solidarité active (RSA), "peinent à suivre la croissance du nombre de bénéficiaires de l'APA - en hausse de 3,5 % entre 2008 et 2009 - et l'évolution salariale liée à la professionnalisation", souligne Bruno Arbouet, le directeur de l'ANSP.
Ces aides ne couvrant pas le prix de revient du service, "le différentiel génère un déficit pour l'association, qui, au fil du temps, devient intenable", souligne Florence Jury, directrice de l'association Adar-Lille. "Beaucoup d'associations licencient ou ferment leurs portes", témoigne Yves Jalmain, responsable du collectif CGT des services à la personne. Au bénéfice des entreprises privées, qui se sont multipliées. "Elles tirent les prix vers le bas car elles n'ont pas de convention collective à respecter ni les contraintes qui vont avec, contrairement aux associations, critique-t-on à l'Association du service à domicile (*****). C'est une concurrence déloyale."
La crise n'est donc pas seule en cause. Les ambitions excessives du plan Borloo, qui visait la création de 500 000 emplois en trois ans, ont débouché sur une concurrence mal régulée. Sur une multiplication des enseignes, aussi, censées réaliser "l'industrialisation" de la distribution des services à la personne, mais beaucoup peinent encore à décoller. "Les particuliers rechignent à payer un intermédiaire pour leur trouver un prestataire", constate Georges Constantin, président de l'Association des enseignes des services à la personne. »
Que vous faut-il de plus ? Y en a encore qui vont croire que nos difficultés viennent de la mauvaise gestion ?
S'il faut critiquer quelqu'un, c'est peut être borloo.
quand je lis et entends en plan de travail que tout est à cause du passé et des incompétents, je me dis qu'on s'est bien foutu de nous et que certains se sont trompé de cible.
Nos si efficaces représentants ont-elles réussi à obtenir quelque chose de leurs très nombreuses démarches avec mme aubry ou le conseil général ou la cram ? qu'ont elles fait à part critiquer dans la presse ce qui dailleurs na pas arangé les choses.
A moins que proches de l'age de la retraite, certaines ne sont pas si génées que ca d'être licenciés.
A ceux qui veulent aller devant le tribunal le 3 juillet, lisez avant l'article du monde et arreter de critiquer et continuer d'aider les personens qui ont besoin de nous.
Re:
Publié : 01 juil. 2009 11:43
par Admin
Bonjour Hélèna qui réfléchie,
Ne parler pas de solidarité svp? Êtes vous solidaire des salariées administratives. Non! Je suis désolée mais le message que je tenais à faire passer c'était juste pour info.
Cependant si tout le monde va au TGI le 3. Qui va aller dépanner les clients dépendants ?
Vous dites :"Vous pensez plus tôt à vous , quelle barbe il va falloir que je trouve quelqu'un d'autre !!! " C'est mon métier de faire des plannings en aucun cas ça me dérange de faire un remplacement si il le faut ! Ce qui me préoccupe le plus c'est Qui sera présente pour aller faire les toilettes? les levées? les petit déj? les repas etc....
Cordialement & Bon courage
Re:
Publié : 01 juil. 2009 12:23
par Marie
Je remercie l'équipe de Lambersart qui a toujours été courageuse et bosseuse. Vous avez beaucoup émue au plan de travail. J'ai aussi une grosse pensée pour Marquette. J'espère qu'on se croisera à diverses occasions. Bon courage pour la suite. Marie