plus motivée

[marie]

bonjour. tet et M t'ont fait de très belles réponses , ce n'est peut-être pas facile pour toi ,mais peux tu prendre du recul ,en envisageant une pause ou l'arrêt total de cette activité avant que tu n'aies plus l'énergie pour Toi et pour les gens que tu aimes et qui t'aimes ? bon courage

[clem]

tu dis que la moitié de la population se fout du rest de monde, que fais tu de la seconde moitié??? je crois que les plus a plaindre sont justement ceux qui ne voient plus d'avenir aux justes causes. s'il ne fallait se battre que pour une seule personne, un seul enfant, un seul sourire, cela vaudrait qd meme le coup. courage!

[nath]

apres 5 annees dans le social mon constat pourrait etre idem. mettre en place les droits des personnes devient un veritable parcours du combattant encore plus quand la hierarchie ne soutient pas et pire encore quand elle en devient complice et accepte le fait que pour ne pas faire de vagues il vaut mieux faire l'autruche et finalement tant pis pour ces quelque personnes qui en fin de sejour dans un etablissement se retrouvent plus en galere parce que l'equipe de terrain a ete bloquee dans sa mission. constat amère quand on a des croyances. Alors que faire ? demissonner ou se battre ? j'ai choisi de faire un break afin de me repositionner. je ne compte pas abandonner mais pour etre efficace a long terme il faut savoir mettre en place des strategies et mesurer son investissement tout en gardant ses croyances. Pas facile !
ce qui m'anime .... c'est d'y croire . pourquoi je veux encore y croire parce qu'au dela des aides materiels qui sont de l'assistance et non de l'assistanat il ya ces rencontres humaines cet accompagenment
bienveillant qui soutiendra la personne dans le moment difficile qu" elle traverse et qui lui redonne un peu de force de courage, de plaisir a retouver des bonheurs simples. et avoir contribuer de sa modeste place a redonner un peu d'espoir vaut toutes les batailles avec les politiques et la hierarchie.

[fanny]

bonjour à tous !


je ne suis pas encore rentrée dans l'IRTS au sein duquel j'ai réussi le concours pour preparer le DEES mais j'en ai déjà marre!!!


pourquoi rentrer dans le système où la politique sociale est incohérente et injuste?

pourquoi être conditionnée 3ans pour "apprendre" ce que sont toutes ces notions : névroses, mutismes, psychotiq, autisme et rédiger des mémoires qui soit disant aident à la réflexion et permettent d'obtenir des réponses à des problématiques?

as t-on vraiment besoin de tous ces cours théorique pour BIEN TRANSMETTRE et ACCOMPAGNER ???????????

j'ai travaillé comme Auxiliaire de VIe Scolaire auprés d'enfants hand en milieu ordinaire et je n'avais aucune formation ,

si ce n'est celle de mon experience dans l'animation et tout ce que j'ai pu découvrir à travers la lecture et des reportages

et mon travail à quand meme était benefique puisque j'ai constaté du progrés positif dans ce que j'ai entrepris avec ces enfants.

alors a quoi bon décrocher un DEES, pour etre vraiment reconnu, avoir une securite de l'emploi et un salaire plus ou moins convenable pour subir les diff de la politiq sociale.

donc, voilà je me dis que je peux, je me sens capable de faire famille d'accueil et donc d'accompagner des personnes en diff à domicile !

est ce un projet, dangereux, est ce de la folie de dire à un concours pour lequel je me suis battu et auquel je renonce maintenant !


diff de faire un choix non ??

ce qui compte le plus pour moi, aujourd'hui, c'est de me rendre utile, de me lever le mation en me disant que je permettre à un certains nombres de personnes, de s'epanouir et decouvrir la vie ... sans avoir la contraintes de repondre aux attendes d'un chef de service et de la politiq ...

alors voilà, je veux me lancer, mais je sui jeune, mais j'ai envie de me battre...

[fanny]

bonjour à tous !


je ne suis pas encore rentrée dans l'IRTS au sein duquel j'ai réussi le
concours pour preparer le DEES mais j'en ai déjà marre!!!


pourquoi rentrer dans le système où la politique sociale est
incohérente et injuste?

pourquoi être conditionnée 3ans pour "apprendre" ce que sont toutes ces
notions : névroses, mutismes, psychotiq, autisme et rédiger des
mémoires qui soit disant aident à la réflexion et permettent d'obtenir des
réponses à des problématiques?

as t-on vraiment besoin de tous ces cours théorique pour BIEN
TRANSMETTRE et ACCOMPAGNER ???????????

j'ai travaillé comme Auxiliaire de VIe Scolaire auprés d'enfants hand
en milieu ordinaire et je n'avais aucune formation ,

si ce n'est celle de mon experience dans l'animation et tout ce que
j'ai pu découvrir à travers la lecture et des reportages

et mon travail à quand meme était benefique puisque j'ai constaté du
progrés positif dans ce que j'ai entrepris avec ces enfants.

alors a quoi bon décrocher un DEES, pour etre vraiment reconnu, avoir
une securite de l'emploi et un salaire plus ou moins convenable pour
subir les diff de la politiq sociale.

donc, voilà je me dis que je peux, je me sens capable de faire famille
d'accueil et donc d'accompagner des personnes en diff à domicile !

est ce un projet, dangereux, est ce de la folie de dire à un concours
pour lequel je me suis battu et auquel je renonce maintenant !


diff de faire un choix non ??

ce qui compte le plus pour moi, aujourd'hui, c'est de me rendre utile,
de me lever le mation en me disant que je permettre à un certains
nombres de personnes, de s'epanouir et decouvrir la vie ... sans avoir la
contraintes de repondre aux attendes d'un chef de service et de la
politiq ...

alors voilà, je veux me lancer, mais je sui jeune, mais j'ai envie de
me battre...

[stephane]

si je peu te cite stp :
voilà , je ne trouve plus de motivation à poursuivre mes études pour travailler dans la social

à quoi bon ??
1)as tu deja travaille dans le social ?

à quoi lutter pour limiter les injustuces et l'exclusion quand la volonté politique va à l'encontre ??

à quoi bon bosser 3 ans d'études pour un salaires rien d'attractif

à quoi bon essayer de changer les mentalités, d'informer, de prevenir quand la moitié de la population s'en fou ?
2)Pour toi qu'est ce la passion pour une activite la nous parlons bien de l'etre humain dans ce qu'il a de plus moche ou de plus jolie

à quoi bon franchement ce combat perdu d'avance?
3) J'ai travaille avec des gens de la rue et les educateurs disais labas si nous arrivons a aider une personne nous avons remplie notre mission
contre multinationale, mondialisation des plus inegalitaire, politiques de plus en plus" pourris", privatisation en masse
bientot vont privatiser l'ecole tant qu'on n'y est alors à quoi bon lutter contre l'illetrisme
4) Si tout le monde dit a quoi bon lutter ou montrer qu'on peu reagir differament les multinationale ou autre on gagner leur guerre
mais par chance LE NON est bien passe juste mais passe donc continuons a montrer une autre voix

[paulette]

Pourquoi bosser dans le social?est ce vraiment un act désinterressé et altruiste?Pour moi, non, pas du tout et je crois que c'est ce qui m'aide à garder le cap et le courage de continuer.
J'ai choisi les études de CESF pour apprendre la vie,le budget, l'acces au logement, la santé....
Puis au jour le jour, je me construis au fil des experiences. Le social pour découvrir des personnes fantastiques et svt tres courageuses, pour se sentir un peu utile, pour apprendre pleins de choses sur la droit, les relations humaines, la politique, les coutumes d'autres pays...
Et même si je ne sais toujours pas si je suis faite pour ça, je ne sais pas ce que je pourrais faire d'autre.
Quant aux patrons verreux, aux victimes du systeme,aux politiciens, aux rouages rouillés des administrations...ils m'ont permis de me faire moins d'illusions...et d'apprendre des choses sur le droit du travail, les syndicats, les prud'hommes!!

Alors je te souhaite bonne route

[lau]

...j'en suis à peu pres à la même conclusion que Nath et j'ai peur que ca soit pareille partout(asso ou CG...). Ma question aujourd'hui est de savoir s'il vaut mieux décrocher du boulot ou réussir à lacher ses illusions? J'oscille entre la revolte, la resignation et la déprime.
Apres avoir bossé dans differentes boites, apres m'être effacé totalement pour coller à la politique de la maison, apres avoir témoigné au prud'hommes pour des collegues(qui ont gagné) et subit les consequences, je ne sais plus où j'en suis...

[TheD]

Bonjour,

Simplement quelques mots... ces mots qu'il m'était de plus en plus insupportables tant ils ne me servaient plus à rien. La parole qui fait de moins en moins parti de mon "langage"...

Dans le social, il existe des gens ordinaires, mais extras, comme partout, comme dans tout milieux.

Je dis cela, car dans le dispositif où je me situe (rmi) j'ai rencontré 3 personnes qui me laissent entendre que dans leur structure, ils forment une équipe soudée. Mais ouverte à l'autre, peut être ouverte à la rencontre et à en recherche d'une compréhension commune.

Ce n'est pas facile, pas facile car j'ai mon propre combat, ma propre lutte. Et ces personnes ne peuvent que m'accompagner dans leur possibilité, vraissemblablement et relativement limitée. Ils ne peuvent saisir pourquoi je refuse certaines choses, parce que nous manquons de temps de dialogue, peut être aussi parce que je suis acculé trop derrière le handicap... même avec elles, je sens que je ne peux être saisi comme toute personne "normale", oui je ressens un "petit quelque chose", une barrière. Délicat.

Néanmoins, je dis qu'il est important que vous passiez par ces phases de "découragement" peut être ? Ca signifie qu'il existe malgré tout en vous un point idéal, à ne pas perdre de vue... ce point que vous n'atteindrez pas, apprenez vos limites, définissez les. Personnellement, je déplore certaines choses, mais plus "personnelles".

Merci, j'aimerais que vous existiez dans votre métier et qu'il soit prit à coeur, parce que selon moi cela fait parti d'une vocation, je ne peux m'affirmer que cela n'est qu'un métier comme un autre. C'est une profession qui fait appel à une large part de vous même. Nous, personnes atteintes de diverses natures, personnes ayant été un peu "touché" par certains dysfonctionnement dans notre parcours de recherche d'emploi, etc... nous avons besoin de moments de dialogue. Je ne crois pas que tout se trouve systématiquement derrière le bureau du psychiatre. On a aussi besoin d'autre chose, d'une "humeur" partagée, comprenez vous, pas forcément tout sourire, mais simplement de quelques moments. Il est vrai que parfois je me dis que j'aimerais passer même une après midi. Je conçois que le temps, et que les "limites" ne le permettent pas. Peu importe, je m'aperçois toujours que ce sont des hommes, des femmes, qui articulent ce grand tout social... un tout constitué d'outils et de systèmes qui eux, doivent être changeables, toujours, doivent garantir la liberté, celle qui s'entend sous l'oeil de Sartres, celle qui est constituée d'engagements individuels... Cette liberté que j'assimile peu à peu, une liberté non pas de penser (ça me fait bien rire), mais d'agir pour le meilleur de l'autre.

[tchouang]

"A force de regarder les eaux troubles on manque les eaux claires" Tchouang tseu.