Le Social

ok mais vous inquiétez pas je ne me sens pas du tout agressée ni méprisée !! je sais bien qu'ici c'est un espace de discussion et je trouve ça super intéressant d'échanger nos points de vues !!

et au fait, je suis super d'accord avec KALI qui dit
"mais entendons qu'on puisse rentrer dans ce boulot pour des convictions religieuses, politiques, morales, etc.... et oui, les travailleurs sociaux ne sont pas homogènes malgré ce que l'on essaye de nous faire croire....."

........ on est pas là par hasard.... vous le savez tous...

à+ !
:bounce:

coucou à tous,

Une petite question, n'avez vous pas rencontré des collègues pour qui la motivation essentielle semble être :

- Chercher à nourrir un sentiment "de puissance" -être l'aidant qui a en face de lui celui qui est en position de demande ou de besoin...

Fort heureusement rien de semblable dans vos propos...

Bonjour
Bien sûr Rémi que ce genre de collègues existent... Mais le constat que je peux faire et que bien souvent , ils sont loin d'être dans la toute puissance et la maîtrise de leur propre vie...et surtout, qu'eux même ne veulent pas être aidés, car pensant ne pas en avoir besoin, puisqu'ils ne parviennent à "se regarder" (et surtout ne souhaitent pas le faire)...
Heureusement, dans les équipes, il y en a toujours qui compensent ceux-là...
Bonne route...

Pour ma part j'en ai connu des affreux qui savaient bien cacher leurs jeux et occupaient les plus hautes fonctions de l'établissement... ça donne quoi ? des ambiances lourdes, oppressentes pour le personnel et les usagers... et bien souvent de la maltraitance que l'on découvre parfois et qui fait la une des journaux...

Bon, je suis bien embetée ! Voilà deux ans que je suis en formation. Alors au début je me disais :"quelle chance d'avoir été prise au concours dès là première tentative ! " et puis après il y a eu une contamination de mes collègues !!! chacun avait une histoire personnelle qui faisait que ...et patati et patata...
Alors il a bien fallu que je plonge en moi pour chercher ! et là mon drame a commencé :AieAieAie!: j'ai eu beau cherché dans mon histoire perso pas de grand traumatisme ! évidemment j'ai une histoire, évidemment j'ai une famille qui n'est pas parfaite, évidemment j'ai des histoires de coeur, évidemment que je n'ai pas les clé pour tout comprendre mais c pas faute d'essayer ... mais pas de raison assez valables à l'égard des autres pour que ça suffise à valider mon entrée dans ce métier !
Alors je vous pose la question ? M'acceptez vous aujourd'hui parmi parmi les éducateurs même si je n'ai pas encore de raison personnelle à vous fournir ?? ups!: allez soyez sympa je vous jure que je travaille du mieux que je peux

Bonsoir...
Et si la clef c'était d'être clair le plus possible avec soi-même?
Pourquoi vouloir se créer des problèmes là où il n'y en a pas?
Ce qui grave par contre, c'est d'être dans le déni, quand certains d'entre nous ne reconnaissent pas avoir des "soucis", qui finissent par empièter sur le domaine professionnel, voir créent un amalgame avec les problématiques des personnes accueillies... Là, il y a danger dans ce déni, et ce, pour toutes les personnes concernées...
Pour répondre à ta question Pauline, je ne vois pas le mal à être "équilibré", ou à avoir une vie "lambda" dans ce métier!!!!!
Ce qui interroge plutôt sont ceux qui viennent dans le "social" en tant que "professionnel", alors qu'ils viennent en fait se "soigner"...
Alors ne "t'embête" pas trop avec cela Pauline... On ne vient pas là pour rien, mais cela ne veut pas dire que l'on y vient parce qu'on a eu de "grands traumatismes" (pour reprendre tes mots...)...
Et puis, juste pour rire, si tu leur disais à tes chères collègues, adeptes de la "masturbation cérébrale", que tu n'avais pas de problèmes dans ta vie et que du coup, tu as supposé que cela dissimulait justement un problème enfoui dans ton inconscient (car tu as bien sûr un système de censure important et très résistant, bien plus que la bonne "névrosée de base"....), et que du coup, tu as décidé de venir élucider tout cela en formation (avant de le "mettre en pratique sur le terrain", d'aller te confronter à tes difficultés personnelles renvoyées par les "usagers", histoire de faire violence à ton histoire et surtout de faire violence aux "usagers") plutôt qu'avec un psy, juste pour voir la tête qu'ils vont faire????? :mdr!: :lol2: :tv) :crazy2:
Allez va, si tu "nous jure que tu travailles du mieux que tu peux", on veut bien te faire une place dans ce "monde" qui se veut si bizarre parfois...

Rémi, cela reste flou, et si tu allais au bout de ce que tu as l'air de vouloir nous dire?

@ + de vous lire...

:bounce: merci mille fois pierre !
je suis entièrement d'accord avec toi sur ce que tu as pu écrire. Je précise tout de même que le ton de mon message était essentiellement ironique même si ça n'enlève en rien que je trouve dommage de vouloir justifier un métier comme celui ci systématiquement par une histoire personnelle délirante.

Quoi qu'il en soit, l'essentiel est de se faire plaisir dans ce qu'on fait, d'etre authentique et si on ne sait plus ou on en est, il ne faut pas avoir peur d'en parler autour de nous!! Chacun ses limites, chacun ses doutes. J'estime et encore heureux qu'on a le droit de se poser des questions toute notre vie sur ce qui nous anime, ce qui nous fait envie, ce qui nous fait peur.
rien de tel qu'une petite dépression pour repartir d'un bon pied :th) :tv) :lol2: :crazy2: :hapfac:
au plaisir de vous lire

Bonsoir!!!
Les ados dorment comme de petits anges, cela change du côté petit monstre, voir démon qu'ils présentaient ces derniers jours!!!! Collègues couchés aussi, stagiaires parties... le calme est enfin là...
Pauline, mon ton est volontairement ironique en effet, car cela me lasse d'entendre certaines personnes du social se questionner sur leur vie dans le cadre de leur travail, alors que nous avons tellement à faire... Je suis pourtant une fervente partisane de la remise en question, mais cela est différent du nombrilisme de certains qui pensent trouver des réponses via ce qu'ils vivent professionnellement... Forcément, certaines situations nous font des renvois, forcément, cela nous interroge dans notre pratique et quant à nos limites... Et je trouve en effet important de pouvoir échanger de tout cela... de manières officieuse ou officielle (réunion, analyse de la pratique...), à condition de trouver les bons interlocuteurs, ce qui n'est pas aisé... Beaucoup d'éducateurs "se cachent", se postionnent de manière supérieure, ne "sont pas vrais"... Peu importe, c'est leur souci après tout, tant que la casse est limitée avec les personnes accueillies...
Nous ne possédons aucun savoir, d'ailleurs en existe-t'il un dans la relation humaine? Nous ne maîtrisons pas, nous gérons au mieux.... avec ce que nous sommes, et, heureusement, souvent en équipe...
Avons nous à justifier de notre place dans le social et du pourquoi de notre venue là? N'est-ce pas là une perte de temps sur notre lieu de travail, vu ce que nous avons à y faire? Je nuance mes propos en signifiant que nous connaissons tous des "passages à vide", ce n'est pas ce que je remets en question...
La formation aide à cheminer, et ce n'est que le début du voyage... Nous avons tous nos "bagages", ce n'est peut-être pas la peine d'aller s'encombrer avec ce qui n'est pas... Attardons-nous peut-être un peu plus sur ce que nous emmenons dans nos valises... et voyons ce que nous laissons au pas de l'institution, et pour ce dont nous ne pouvons nous détacher, regardons bien ce qu'il en est et utilisons le au mieux...
La route est longue, il y a tant de chemins à emprunter... Belle aventure que voilà, qui, malgré les doutes, les peurs et les nombreuses incertitudes comme tu le disais, ainsi que la remise en question... reste d'une grande richesse... Il n'y a pas un jour où l'on n'apprend pas...
Et lorsqu'on a l'impression de s'être égaré ou d'être perdu, il y a toujours une personne à qui demander notre route,qui nous accompagne sur un bout de chemin, qui nous rappelle d'où on est parti, ce qui nous a "animé" dans ce périple...
Repars bien du bon pied, bien que je doute Pauline en te lisant que tu ai vraiment perdue ce "bon pied"... L'aventure ne fait que commencer!!!!!!!!!!!!!!!
Pierre de Lune

à Pierre de Lune
Les disparues de l'Yonne... c'est trop douloureux pour en parler

Bonsoir Rémy... Je ne connais ton "degré" de "poximité" avec cette douloureuse affaire... Mais en effet, nous ne pouvons lutter contre de tels "enjeux" et "pouvoirs"...
J'espère simplement que si cela te touche autant, tu auras pu en parler avec quelqu'un, trouver une "aide"...
Plein de force...