Pour plus d'informations concernant l'arrêt du conseil d'Etat : voir le sîte
www.infirmiers.com
POur ceux qui savent lire (

le magazine Directions a publié un article dans sa dernière édition.
rien n'interdit ni n'oblige un auxiliaire de soins à distribuer des médicaments dans les textes actuels
cet article oublie de mentionner l'arrêt du conseil d'Etat concernant le refus de l'aide-soignante.
De plus,l'article précise bien la différence entre l'aide et l'administration des médicaments.
Aider signifie rappeler à une personne et lui mettre à sa disposition.
plutôt que de se renvoyer la balle, il serait sage que les directeurs d'établissement (dont je fais partie) s'adressent de manière officielle (ce que j'ai fait sans réponse actuellement) à leurs autorités de tarification.
Les AMP et les aides-soignants peuvent également alerter ces mêmes autorités des difficultés qu'ils rencontrent.
Je m'appuie actuellement sur l'arrêt du conseil d'Etat.
Les aides-soignants et les AMP de la structure où je travaille se contentent de mettre les médicaments, préalablement préparés par les infirmières dans des piluliers, à disposition des personnes âgées,quand ceux-ci ne sont plus en capacité de s'en occuper seuls.
En l'absence des infirmières de l'établissment,il est fait appel aux infirmières libérales pour tout ce qui ne relève pas du rôle des auxiliaires de soins.
Les auxiliaires de soin ne sont en aucun cas autorisées à préparer seuls les posologies, même si le médecin le leur demande.
Je sais que cette question est extrèmement délicate dans les établissements où seuls des éducateurs sont présents puisqu'ils ne sont visés ni dans la circulaire de 1999 ni dans le décret concernant les actes infirmiers.
enfin (et après j'arrête), le fait qu'une loi ne prévoit pas de disposition particulière ne signifie pas que les autres textes n'ont aucune valeur légale.
sinon le décret de 2002 concernant les actes infirmiers n'aurait aucune valeur légale!
Bonne lecture