Re: Avis au jury de Nancy ! DISCRIMINATION CNED
Publié : 30 sept. 2008 21:23
bonjour à tous,
J'ai lu avec attention vos commentaires. Je suis membre de Jury et je suis d'accord sur vos impressions de participer à une loterie !
Déjà parce que certains ne prennent pas le temps ou n'ont pas le temps de lire attentivement les dossiers ni de préparer l'entretien (j'ai même vu un pro une fois poser une question à une candidate sans en connaître lui-même la réponse et au vue de l'hésitation de l'étudiante à donner sa réponse dire ensuite au moment d'évaluer le dossier "la candidate n'avait pas trop l'air de maîtriser son sujet").
Ensuite parce que le hasard décide si vous allez "tomber" sur un pro qui maitrise très bien votre sujet (questions pointues) ou des jurys qui ne connaissent pas du tout votre sujet (questions peu pertinentes qui ne vous permettront pas de mettre en valeur vos compétences)
Et puis oui, chaque lieu de formation a sa propre façon de traiter un mémoire et un rapport si bien que, même si nous jury, nous ne connaissons pas la formation du candidat, on se doute fortement d'où il vient. Ceci dit, là je parle pour moi, j'en ai rien à foutre de son lieu de formation, c'est le candidat que j'évalue, pas son formateur.
Et la liste des "injustices" et encore longue, je vais m'arrêter là,ça vaut mieux. En tout cas, deux choses :
1/ quand on sort des oraux on a très souvent l'impression d'avoir été descendu par le jury. Les examinateurs ne sont pas là pour vous féliciter de votre dur travail mais bien pour évaluer vos capacités et compétences de TS. C'est normal d'asticoter un peu le candidat. Et ça arrive, surtout quand il reste du temps avant la fin de l'épreuve et qu'on a épuisé le stock de questions sur le sujet, d'élargir l'entretien à l'actualité sociale en générale. Un TS, surtout étudiant, ne doit pas se restreindre à étudier un seul champ de connaissance, c'est bien perçu quelqu'un qui se tient informer des réformes et des questions d'actualité.
En tout, ce n'est pas grave de ne pas avoir répondu à toutes les questions. Mieux vaut dire je ne sais pas que de raconter des trucs très évasifs.
2/ si jamais vous ne comprenez le résultat de votre examen, n'hésitez pas à écrire à l'académie pour avoir une photocopie de la grille d'appréciation écrite par le jury. Pour des notes en dessous de la moyenne, on essaye de bien détailler les raisons qui ont conduit à cette note.
Maintenant, la vrai question que nous tous, j'entends par là étudiants, formateurs et examinateurs, que DEVONS-NOUS faire pour changer les choses ?
Il n'est en effet pas normal que cet examen soit basé principalement sur des oraux que tout le monde sait si subjectifs.
Mais qui décide de la nature de l'examen ? Quel pouvoir ont les formateurs pour réviser cet examen ? est-ce que l'association nationale des cesf peut faire évoluer les choses ?
Ne baissez pas les bras, surtout si vous êtes particulièrement déterminer dans votre choix professionnel. Je trouve triste les posts écrits plus haut du style :
" La vie est injuste de toutes façons et ça risque pas de changer malheureusement " ou encore " c pas le pays de candy"
Je sais pas quel âge vous avez ni combien d'années d'expérience pros vous avez, je comprend votre désarroi, mais pourquoi vous vous êtes engagés dans le travail social si dés le début vous êtes fatalistes. Moi je n'ai pas choisi ce métier pour m'écraser mais bien pour faire bouger les choses, à mon petit niveau certes, mais j'essaye. Vous vous voyez, vous, jusqu'à votre retraite, dire aux gens, "désolé, y'a plus un rond dans les caisses de ma structure, je ne peux rien pour vous, c'est la vie, c'est injuste mais c'est comme ça. Sur ce, passez un bon week-end!"
Le bureau des pleurs, ça fait du bien pendant un temps, après il faut réagir. Je sais bien que vous êtes en situation délicate de candidats au diplôme mais allez-y ! Vous êtes très nombreux à être dans l'incompréhension de ces putains d'oraux, associez-vous, trouvez les bons interlocuteurs. Tout seul on est rien je suis d'accord, mais ici, sur ce forum, vous êtes combien à remettre en question l'examen ?
Je vous conseille de vous bouger alors que je n'ai aucune proposition d'action à vous proposer, ça l'fait pas,franchement... Honte à moi...
Ayant quitté le milieu scolaire depuis quelques années, je ne maîtrise pas bien les rouages des rectorats d'académie. Ceci dit j'essaye de faire remonter vos remarques et les miennes lors des réunions des rectorats, je ne suis pas la seule, beaucoup de pros et de formateurs parlent, ça bouge un peu mais c'est très lent.
Si quelqu'un à une idée pour accélérer le mouvement, je suis partante !
J'ai lu avec attention vos commentaires. Je suis membre de Jury et je suis d'accord sur vos impressions de participer à une loterie !
Déjà parce que certains ne prennent pas le temps ou n'ont pas le temps de lire attentivement les dossiers ni de préparer l'entretien (j'ai même vu un pro une fois poser une question à une candidate sans en connaître lui-même la réponse et au vue de l'hésitation de l'étudiante à donner sa réponse dire ensuite au moment d'évaluer le dossier "la candidate n'avait pas trop l'air de maîtriser son sujet").
Ensuite parce que le hasard décide si vous allez "tomber" sur un pro qui maitrise très bien votre sujet (questions pointues) ou des jurys qui ne connaissent pas du tout votre sujet (questions peu pertinentes qui ne vous permettront pas de mettre en valeur vos compétences)
Et puis oui, chaque lieu de formation a sa propre façon de traiter un mémoire et un rapport si bien que, même si nous jury, nous ne connaissons pas la formation du candidat, on se doute fortement d'où il vient. Ceci dit, là je parle pour moi, j'en ai rien à foutre de son lieu de formation, c'est le candidat que j'évalue, pas son formateur.
Et la liste des "injustices" et encore longue, je vais m'arrêter là,ça vaut mieux. En tout cas, deux choses :
1/ quand on sort des oraux on a très souvent l'impression d'avoir été descendu par le jury. Les examinateurs ne sont pas là pour vous féliciter de votre dur travail mais bien pour évaluer vos capacités et compétences de TS. C'est normal d'asticoter un peu le candidat. Et ça arrive, surtout quand il reste du temps avant la fin de l'épreuve et qu'on a épuisé le stock de questions sur le sujet, d'élargir l'entretien à l'actualité sociale en générale. Un TS, surtout étudiant, ne doit pas se restreindre à étudier un seul champ de connaissance, c'est bien perçu quelqu'un qui se tient informer des réformes et des questions d'actualité.
En tout, ce n'est pas grave de ne pas avoir répondu à toutes les questions. Mieux vaut dire je ne sais pas que de raconter des trucs très évasifs.
2/ si jamais vous ne comprenez le résultat de votre examen, n'hésitez pas à écrire à l'académie pour avoir une photocopie de la grille d'appréciation écrite par le jury. Pour des notes en dessous de la moyenne, on essaye de bien détailler les raisons qui ont conduit à cette note.
Maintenant, la vrai question que nous tous, j'entends par là étudiants, formateurs et examinateurs, que DEVONS-NOUS faire pour changer les choses ?
Il n'est en effet pas normal que cet examen soit basé principalement sur des oraux que tout le monde sait si subjectifs.
Mais qui décide de la nature de l'examen ? Quel pouvoir ont les formateurs pour réviser cet examen ? est-ce que l'association nationale des cesf peut faire évoluer les choses ?
Ne baissez pas les bras, surtout si vous êtes particulièrement déterminer dans votre choix professionnel. Je trouve triste les posts écrits plus haut du style :
" La vie est injuste de toutes façons et ça risque pas de changer malheureusement " ou encore " c pas le pays de candy"
Je sais pas quel âge vous avez ni combien d'années d'expérience pros vous avez, je comprend votre désarroi, mais pourquoi vous vous êtes engagés dans le travail social si dés le début vous êtes fatalistes. Moi je n'ai pas choisi ce métier pour m'écraser mais bien pour faire bouger les choses, à mon petit niveau certes, mais j'essaye. Vous vous voyez, vous, jusqu'à votre retraite, dire aux gens, "désolé, y'a plus un rond dans les caisses de ma structure, je ne peux rien pour vous, c'est la vie, c'est injuste mais c'est comme ça. Sur ce, passez un bon week-end!"
Le bureau des pleurs, ça fait du bien pendant un temps, après il faut réagir. Je sais bien que vous êtes en situation délicate de candidats au diplôme mais allez-y ! Vous êtes très nombreux à être dans l'incompréhension de ces putains d'oraux, associez-vous, trouvez les bons interlocuteurs. Tout seul on est rien je suis d'accord, mais ici, sur ce forum, vous êtes combien à remettre en question l'examen ?
Je vous conseille de vous bouger alors que je n'ai aucune proposition d'action à vous proposer, ça l'fait pas,franchement... Honte à moi...
Ayant quitté le milieu scolaire depuis quelques années, je ne maîtrise pas bien les rouages des rectorats d'académie. Ceci dit j'essaye de faire remonter vos remarques et les miennes lors des réunions des rectorats, je ne suis pas la seule, beaucoup de pros et de formateurs parlent, ça bouge un peu mais c'est très lent.
Si quelqu'un à une idée pour accélérer le mouvement, je suis partante !