Re: metier perdu??
Publié : 15 déc. 2007 09:49
IZZA tu es bien naïve, ou alors tu es complice de ces usines à produire des chômeurs que sont devenus les centres de formation de tisf
Nous savons tous qu’au moment de la réforme du diplôme de tf en tisf on dénombrait environs 9000 emplois de tisf en France. Depuis les choses ont bien changé puisque 60 % de ces postes en associations sont appelés à disparaître sous peu… même en ILE DE FRANCE selon le témoignage de lili, ci-dessus. Les départs en retraite ne sont pas remplacés par des cdi, CE QUI REPRESENTE UNE DISPARITION DES 5400 EMPLOIS DE TISF pour un proche avenir !
Dans le même temps, et selon une étude de la DRESS parue sur l'hebdo ASH n°2467 du 01/09/2006, il y a 10 ans seules 230 élèves travailleuses familiales sortaient de l’école, et en 2004 on dénombre 1303 stagiaires tisf
SOIT 564 % FOIS PLUS DE TISF SUR UN MARCHE DE L’EMPLOI EN PLEINE DECONFITURE !
Regarde un peu de près ces chiffres avant de claironner n’importe quoi :
60 % d’emplois en moins et 564 % de tisf formés en plus en 2004, et je sais que les écoles ont encore augmenté les effectifs d'élèves depuis 2004, comme en bretagne ou on ne compte pas 5 contrats par an à se libérer... il y a maintenant un deuxième centre de formation depuis 2006 !!!!!!!!!!
Faut que tu sois une sacrée sorcière pour pouvoir ouvrir BEAUCOUP de portes !
Ma question est :
faut-il continuer à former des tisf, quand on sait que plus de 90 % des élèves formés ne pourront pas vivre de leur travail de tisf dans les années à venir en provinces(sauf peut être IDF et qques grandes métropoles) ?
et qu'on ne me dise pas qu'il faut accepter la mobilité et aller travailler en région parisienne. Pourquoi les provinciaux doivent-ils encore et toujours participer au financement des politiques sociales de la banlieue parisienne, via les travailleurs sociaux qu'ils forment ? Nous avons aussi chez nous toutes sortes de misères sociales, même si elles sont plus dispersées et donc moins visibles...
et qu'on ne me dise pas non plus que les tisf ont leur place en structures. Notre formation n'y est pas reconnue, elle n'a pas de statut. Bien sûr il y a des tisf qui décrochent parfois des emplois de maîtresse de maison, d'amp ou même de moniteur éducateur... mais ceci est au détriment de ces professionnels qui eux aussi rament pour trouver un job. Si les besoins existent, pourquoi ne pas former plus de mm, amp ou me et arrêter la formation tisf ? C'est quand même plus logique d'être ME quand on a le diplôme de ME non ?
Pourquoi ne pas reconnaître l’évidence ? Les centres de formations de tisf ne sont plus qu’une vulgaire manipulation de nos dirigeants pour dégonfler artificiellement les chiffres du chômage, et ceci sur 2 ans en plus, et sur le compte du contribuable bien sûr ! (Beaucoup d’autres formations sont dans le même cas, et depuis plusieurs années déjà… ce qui est nouveau c’est que le secteur social soit touché à son tour)
Accepter cette situation et ne rien dire c’est être complice. Par tes encouragements IZZA tu participes à l’endormissement de doux rêveurs, qui inévitablement se casseront le nez à la fin de leurs 2 années de formation. Cela est grave, tu sais comme moi que beaucoup de stagiaires connaissent des situations matérielles précaires, qu’ils font souvent d’énormes sacrifices pour réussir leurs études, qu’ils s’endettent parfois pour pouvoir vivre durant ce temps… Les conséquences peuvent être dramatiques.
A la lumière de des chiffres de la DRESS que penses tu IZZA ?
Nous savons tous qu’au moment de la réforme du diplôme de tf en tisf on dénombrait environs 9000 emplois de tisf en France. Depuis les choses ont bien changé puisque 60 % de ces postes en associations sont appelés à disparaître sous peu… même en ILE DE FRANCE selon le témoignage de lili, ci-dessus. Les départs en retraite ne sont pas remplacés par des cdi, CE QUI REPRESENTE UNE DISPARITION DES 5400 EMPLOIS DE TISF pour un proche avenir !
Dans le même temps, et selon une étude de la DRESS parue sur l'hebdo ASH n°2467 du 01/09/2006, il y a 10 ans seules 230 élèves travailleuses familiales sortaient de l’école, et en 2004 on dénombre 1303 stagiaires tisf
SOIT 564 % FOIS PLUS DE TISF SUR UN MARCHE DE L’EMPLOI EN PLEINE DECONFITURE !
Regarde un peu de près ces chiffres avant de claironner n’importe quoi :
60 % d’emplois en moins et 564 % de tisf formés en plus en 2004, et je sais que les écoles ont encore augmenté les effectifs d'élèves depuis 2004, comme en bretagne ou on ne compte pas 5 contrats par an à se libérer... il y a maintenant un deuxième centre de formation depuis 2006 !!!!!!!!!!
Faut que tu sois une sacrée sorcière pour pouvoir ouvrir BEAUCOUP de portes !
Ma question est :
faut-il continuer à former des tisf, quand on sait que plus de 90 % des élèves formés ne pourront pas vivre de leur travail de tisf dans les années à venir en provinces(sauf peut être IDF et qques grandes métropoles) ?
et qu'on ne me dise pas qu'il faut accepter la mobilité et aller travailler en région parisienne. Pourquoi les provinciaux doivent-ils encore et toujours participer au financement des politiques sociales de la banlieue parisienne, via les travailleurs sociaux qu'ils forment ? Nous avons aussi chez nous toutes sortes de misères sociales, même si elles sont plus dispersées et donc moins visibles...
et qu'on ne me dise pas non plus que les tisf ont leur place en structures. Notre formation n'y est pas reconnue, elle n'a pas de statut. Bien sûr il y a des tisf qui décrochent parfois des emplois de maîtresse de maison, d'amp ou même de moniteur éducateur... mais ceci est au détriment de ces professionnels qui eux aussi rament pour trouver un job. Si les besoins existent, pourquoi ne pas former plus de mm, amp ou me et arrêter la formation tisf ? C'est quand même plus logique d'être ME quand on a le diplôme de ME non ?
Pourquoi ne pas reconnaître l’évidence ? Les centres de formations de tisf ne sont plus qu’une vulgaire manipulation de nos dirigeants pour dégonfler artificiellement les chiffres du chômage, et ceci sur 2 ans en plus, et sur le compte du contribuable bien sûr ! (Beaucoup d’autres formations sont dans le même cas, et depuis plusieurs années déjà… ce qui est nouveau c’est que le secteur social soit touché à son tour)
Accepter cette situation et ne rien dire c’est être complice. Par tes encouragements IZZA tu participes à l’endormissement de doux rêveurs, qui inévitablement se casseront le nez à la fin de leurs 2 années de formation. Cela est grave, tu sais comme moi que beaucoup de stagiaires connaissent des situations matérielles précaires, qu’ils font souvent d’énormes sacrifices pour réussir leurs études, qu’ils s’endettent parfois pour pouvoir vivre durant ce temps… Les conséquences peuvent être dramatiques.
A la lumière de des chiffres de la DRESS que penses tu IZZA ?