Conseil utile :
1) Résumer la situation objectivement : vous êtes enceinte et vous travaillez auprès d'une vieille dame qui vit en famille, avec notamment sa fille , trisomique.
Une femme enceinte est plus fragile que si elle ne l'était pas. Son entourage, si on l'avertit, la ménage en général un peu.
La trisomie est un handicap, qui peut amener à des réactions incontrôlées.
Il s'avère que, la semaine dernière, sentant une ideur de tabac en provenance de la chambre de la dame atteinte de trisomie (dont en principe vous ne vous occupez pas), vous êtes allée voir cette dame dans sa chambre (?).
la personne atteinte de trisomie a été prise de panique à votre vue puis, face à votre intervention, d'un accès de colère incontrôlé. Elle vous a agressée violemment et vous evz eu du mal à vous défendre, surtout que vous devez protéger votre grossesse.
La famille a fait ce qui était en son pouvoir pour faire cesser l'agression et y est parvenue sans trop de difficulté. Elle a réprimandé sérieusement l apersonne atteinte de trisomie, qui n'avait pas su se contrôler.
La famille s'est excusée platement auprès de vous, mais elle ne va évidemment pas mettre dehors la dame atteinte du handicap "trisomie" et ne peut exclure que ça se reproduise.
La famille ne s'est pas préoccupée de la circonstance particulière qu'est votre grossesse, car vous avez choisi de ne pas l'annoncer. La famille ne sait donc pas que vous êtes particulièrement fragile en ce moment, c'est votre choix.
Elle croit par ailleurs que vous connaisez les diverses formes de handicap, car vous êtes envoyée par une association pour exercer les tâches d'une AVS.
2) Votre association, qui ne sait pas non plus que vous êtes enceinte, n'a pas tellement réagi.
De toute manière, vous êtes en arrêt maladie depuis l'agression.
La famille n'a plus eu de contact avec vous, ni l'association, il est difficile de savoir comment ils comptent traiter la chose à votre retour.
Juridiquement, la famille n'a pas a priori le droit de vous licencier, à moins que vous n'ayez outrepassé vos fonctions en allant voir la dame atteinte de trisomie, ou que vous l'ayez fait d'une façon discutable. Cela ne semble pas être le cas.
Probablement, l'association et la famille auraient un comportement plus protecteur s'ils vous savaient enceinte. Vous êtes face à un choix :
- vous révélez votre grossesse et expliquez que de ce fait, vous n'êtezs pas en état de faire face à de tels comportements. Entre votre médecin, l'association et éventuellement la famille (puisque service mandataire), une solution doit être étudiée.
- vous ne révélez pas votre état de grossesse, mais vous comprenez que dans ce cas, vous ne bénéficierez pas des égards dus à une femme enceinte.
3) De toute manière, vous avez intérêt à voir avec votre association comment elle envisage la suite. Il est certain que la dissimulation de votre grossesse risque de ne pas permettre une réaction tout à fait adéquate, mais il y a forcément des mesures à prendre.
En tout cas, ne démissionnez pas. Il faudrait peut-être voir avec votre association s'il est possible que provisoirement ou définitivement, elle vous trouve un autre employeur.
Autre piste : vous rendre dans cette famille uniquement lorsque la dame atteinte de trisomie est absente, s'il s'avère qu'lle travaille oui n'est en tout cas pas toujours présente.
Sur l'aspect juridique de la chose, il est difficile de vous aider, car il faudrait avoir votre dossier, notamment savoir si l'enjeu, en nombre d'heures, est important.
En tout cas, il me semble risqué de ne pas dire que vous êtes enceinte.
http://www.travail.gouv.fr/informations ... -1061.html