Re: trajet inter-vacation
Publié : 19 août 2013 14:56
Je viens de lire chacun de vous avec beaucoup d’ intérêt et je regrette bien qu’il n’est pas d’avantage de témoignage.
A mon tour je viens témoigner, plus exactement dénoncer une situation lamentable au sein même du secteur d’aide à domicile, je suis salariée AVS , pour une entreprise franchisée. Avec une convention collective absente.
Je reviens sur le sujet du forum INTER-VACATION : A lire vos témoignages, vous êtes pas si mal logés ;
La salarié ne mérite pas une intention particulière sur l’aménagement de son planning , La dite responsable n’a aucun état d’âme de demander à l’aide à domicile d’effectuer des interventions isolées, celles-ci sont monnaie courante : Le pire en exemple : aller retour 24 kms pour 30mns de travail, chez la même personne, soit trois fois par jour , ce qui fait 1h30, pour 72 kms de parcouru . Ca ressemble étrangement à se laisse manger la laine sur le dos ;
Nous sommes des salariés abusés, maltraités, tributaires des heures accordées ; Nous sommes toutes sans discernement payées ES au smic, 35h a 100h par mois ; Et quand le bulletin de salaire nous parvient, ayant à supporter les frais de route, aucun kilomètre de payé, très peu d’inter- vacation (2 à 2,5), c’est avec amertume que nous devons nous contenter d’un net en dessous du smic.
De plus on nous demande de souscrire auprès de notre assureur une assurance voiture professionnelle ; Un coût qu’on doit encore supporter.
Lorsque je lis sur certain document qui font référence aux aides à domicile (avs) qu’elles perçoivent 11 euros net. Quelle effronterie !
Nous faisons un métier assez difficile ou nous devons nous adapter constamment aux degrés de dépendance, respecter les habitudes des personnes, leur culture qui diffèrent d’une maison à l’autre aussi proche qu’elles soient, veiller à la mobilité en combinant utilité et plaisir de marcher ;
Avoir le sens de l’organisation, il n’est pas question de s’égarer dans tout les sens , ainsi pour laisser du temps à la discussion. Réorganiser l’aide du jour au lendemain, ou le coté matériel devient secondaire, s’orienter vers le bien être de la personne, suite à un blouze d’un jour ou plus grave. Nous sommes avant tout les acteurs essentiels au centre de l’aide à la personne ;
Si la vie nous le destine, nous sommes tous amenés à vieillir un jour, en espérant que la dépendance nous gagne le plus tard possible. On dit que le métier d’aide à domicile est un gisement d’emploi, mais dans quel environnement (abusé, abuseur) ?
L’intervenant E , n’ayant pas la maturité nécessaire, de façon intrinsèque à la situation, peut faire état de sa frustration à l’usager , la personne âgée n’a pas à subir la situation, elle à suffisamment de souci avec elle-même dû à son grand âge.
Il serait urgent que les pouvoirs public s’inquiètent à délivrer l’agrément de qualité à tout-venant ; et de veiller à ce que les salariés ES, soient respectées à la hauteur de leur travail, tout autant qu’exige le règlement d’un cahier des charges en dorure et d’un accueil physique au centre ville.
A mon tour je viens témoigner, plus exactement dénoncer une situation lamentable au sein même du secteur d’aide à domicile, je suis salariée AVS , pour une entreprise franchisée. Avec une convention collective absente.
Je reviens sur le sujet du forum INTER-VACATION : A lire vos témoignages, vous êtes pas si mal logés ;
La salarié ne mérite pas une intention particulière sur l’aménagement de son planning , La dite responsable n’a aucun état d’âme de demander à l’aide à domicile d’effectuer des interventions isolées, celles-ci sont monnaie courante : Le pire en exemple : aller retour 24 kms pour 30mns de travail, chez la même personne, soit trois fois par jour , ce qui fait 1h30, pour 72 kms de parcouru . Ca ressemble étrangement à se laisse manger la laine sur le dos ;
Nous sommes des salariés abusés, maltraités, tributaires des heures accordées ; Nous sommes toutes sans discernement payées ES au smic, 35h a 100h par mois ; Et quand le bulletin de salaire nous parvient, ayant à supporter les frais de route, aucun kilomètre de payé, très peu d’inter- vacation (2 à 2,5), c’est avec amertume que nous devons nous contenter d’un net en dessous du smic.
De plus on nous demande de souscrire auprès de notre assureur une assurance voiture professionnelle ; Un coût qu’on doit encore supporter.
Lorsque je lis sur certain document qui font référence aux aides à domicile (avs) qu’elles perçoivent 11 euros net. Quelle effronterie !
Nous faisons un métier assez difficile ou nous devons nous adapter constamment aux degrés de dépendance, respecter les habitudes des personnes, leur culture qui diffèrent d’une maison à l’autre aussi proche qu’elles soient, veiller à la mobilité en combinant utilité et plaisir de marcher ;
Avoir le sens de l’organisation, il n’est pas question de s’égarer dans tout les sens , ainsi pour laisser du temps à la discussion. Réorganiser l’aide du jour au lendemain, ou le coté matériel devient secondaire, s’orienter vers le bien être de la personne, suite à un blouze d’un jour ou plus grave. Nous sommes avant tout les acteurs essentiels au centre de l’aide à la personne ;
Si la vie nous le destine, nous sommes tous amenés à vieillir un jour, en espérant que la dépendance nous gagne le plus tard possible. On dit que le métier d’aide à domicile est un gisement d’emploi, mais dans quel environnement (abusé, abuseur) ?
L’intervenant E , n’ayant pas la maturité nécessaire, de façon intrinsèque à la situation, peut faire état de sa frustration à l’usager , la personne âgée n’a pas à subir la situation, elle à suffisamment de souci avec elle-même dû à son grand âge.
Il serait urgent que les pouvoirs public s’inquiètent à délivrer l’agrément de qualité à tout-venant ; et de veiller à ce que les salariés ES, soient respectées à la hauteur de leur travail, tout autant qu’exige le règlement d’un cahier des charges en dorure et d’un accueil physique au centre ville.