Le Social

Merci pour vos réponses.

"Marie" : je t'assure que ce que je vit et dit est malheureusement pour moi bien vraie, j'ai vraiment l'impression d'être prise pour une poire, dès que j'ouvre un peu ma gueule il me menace et fait pression sur moi. La preuve pour cette dame, il sait que je ne souhaite pas aller chez elle (il a l'écrit), et bien il fait que de me le mettre et ce des fois 15 jours de suite. J'ai mal au dos constamment, je dort très mal la nuit, j'étais même suivi par un psy (suite à des décès dans ma famille), mais elle a bien vue que au travail ça n'aller pas et bien mon rdv était le mardi après-midi maintenant il m'a mis à travailler du coup je ne peux même plus me rendre à mon rendez-vous depuis 1 mois, je n'en peut plus, je rentre du travail en larme, je tremble partout ... Enfin bon de toute façon je n'ai pas le choix financièrement que de rester et il le sait!

En deux ans il y a eu quand même plus de 10 départ volontaire de personnes qui en avait marre et depuis février nous n'avons pas eu un seul dossier de nouvelle prise en charge!

Enfin au tout cas merci pour tout, ça fait du bien de parler à des personnes qui comprennent.

Pris,
Comme je viens de dire aussi à Jule sur un autre fil, l'urgence me semble être que tu te soignes. Il n'y a pas que ton dos de cassé, ta tête va mal aussi, et dans ton cas ça serait pareil pour tout le monde.
Si tu as mal au dos, fais toi arrêter, ça peut être reconnu maladie professionnelle, en plus s'il y a une enquête et qu'on constate que tu lèves seule une personne de 150 kg et une autre de 100 kg, le motif est tout trouvé.
C'est urgent, dès demain vois ton médecin, fais toi arrêter et demande un rendez-vous avec un psychiatre. Fatigue morale n'est pas maladie psy mais le psy est le mieux placé pour la soigner, et tu pourras peut-être la faire reconnaître aussi comme maladie professionnelle.
Je crois bien que dans notre secteur d'activité il y a une hécatombe de dépressions due à du harcèlement au travail et à des conditions de travail qui n'arrêtent pas de se dégrader. Tu es loin d'être la seule.
Cela ne vaut pas le coup de massacrer sa santé pour un travail, alors arrête toi avant la catastrophe.
Zut, les maladies professionnelles ne sont pas pour les chiens !

Pour le reste, marie 35 et mariélo ont raison, il faut toujours se couvrir par des écrits en recommandés, mais l'urgence est que tu retrouves tes forces, la confiance en toi reviendra après.

Je suis de tout cœur avec toi. :love:

"Pris"
Su ta psy est une "psychiatre " et non une psychologue ,elle a plus de facilité qu'un généraliste pour te mettre en arrêt maladie .
Malgré tout ,ton généraliste peut aussi t'arrêter pour dépression,ou burn out .( ou même problèmes de dos ),n'attends pas !
Cela te laisserait le temps d'y voir plus clair .

Je connais le problème ,les soucis personnels additionnés aux soucis professionnels ,cela ne donne rien de bon ,et plus on attend ,plus on met du temps à remonter la pente .

Par ailleurs ,je ne suis pas sûre que ton employeur puisse t'interdire un rendez -vous chez un psy,qui a lieu chaque semaine le même jour à la même heure .il faudrait se renseigner sur ce point .
Il est très important que tu puisses continuer cette démarche que tu as entrepris .( en plus d'un traitement médical peut être ?)
Comme le dit "mimi" ,arrêtes toi avant la c

Merci pour ta réponse.

J'étais sous traitement mais j'ai du l'arrêter car il me fait somnoler donc avec le travail ce n'est pas possible. Je suis vraiment à bout de nerf et il n'arrête pas! Je vais finir par quitter ce travail sans rien avoir derrière ma foi tant pis pour moi mais au moins j'irais bien mieux je pense!

Il m'en a encore pondu une (voir un de mes messages amplitude de la journée)

En plus j'attends confirmation par prise de sang mais je suis enceinte, je me voit très mal continuer dans cette ambiance et m'occuper de personnes aussi "lourde".

Pris, s'il s'avère que tu es enceinte, sache que tu peux alors démissionner sans préavis!
Je te mets le copié collé de ce que j'ai trouvé à ce sujet (sur un site officiel; vosdroits.service-public.fr)):


"Dans certaines situations, la dispense du préavis s'impose à l'employeur. C'est le cas pour l'un des motifs suivants :

démission pendant la grossesse ou pour élever un enfant,

démission à l'issue d'un congé pour création d'entreprise.



Le salarié dispensé de préavis par l'employeur bénéficie du salaire et des avantages qu'il aurait perçus s'il avait accompli son travail jusqu'à l'expiration du préavis. Il a droit à une indemnité compensatrice de préavis.


Cas particuliers : démission liée à un enfant

Démission pendant la grossesse

Toute salariée enceinte (en état de grossesse médicalement constaté) peut décider de démissionner durant sa grossesse. La rupture du contrat s'effectue sans préavis et sans indemnités de rupture du contrat de travail.

La loi ne précise pas dans quelles conditions la salariée doit informer l'employeur de sa volonté de rompre le contrat. Pour prévenir tout litige, il est préférable de l'informer par lettre recommandée avec accusé de réception.

À noter : en cas de démission pendant la grossesse, la salariée se prive du droit à réintégration prévu au terme du congé de maternité.

Démission pour élever un enfant

Tout salarié peut démissionner pour élever son enfant. La rupture du contrat s'effectue sans préavis et sans indemnités de rupture du contrat de travail.

La rupture du contrat doit avoir lieu au cours d'une des périodes suivantes :

soit à l'issue du congé de maternité ou du congé d'adoption,

soit dans les 2 mois suivant la naissance ou l'arrivée au foyer de l'enfant.

Le salarié doit informer son employeur, par lettre recommandée avec accusé de réception ou remise contre récépissé, au moins 15 jours avant la fin du congé de maternité ou d'adoption.

Toutefois, après sa démission, le salarié peut solliciter sa réembauche dans l'année suivant la rupture du contrat de travail. Il effectue sa demande par lettre recommandée avec accusé de réception ou remise contre récépissé. Dans ce cas, il bénéficie d'une priorité de réembauche pendant 1 an, pour des emplois correspondants à ses qualifications.

En cas de réemploi, l'employeur doit accorder au salarié le bénéfice de tous les avantages qu'il avait acquis au moment de son départ."

Mais si tu décides de ne pas démissionner et que tu es bel et bien enceinte, il sera d'autant plus justifié que tu n'interviennes plus chez cette personne ni d'ailleurs chez des personnes qui nécessitent des transferts. Dans ce cas, je pense que le mieux sera que tu prennes RDV avec la médecine du travail car tu pourras y avoir une notification pour ton employeur. Dans tous les cas, envoie tes courriers en lettre avec AR et garde un double.

En espérant t'aider.

Merci pour ta réponse Anne

J'hésite quand même à démissionner car après quoi faire? Sans salaire ce n'est pas évidant ... Mais de toute façon dès que j'ai confirmation, j'espère demain, je fais une lettre à mon patron de quoi je ne veux plus faire les week end avec des personnes lourdes à faire, on verra ce qu'il va me dire.

Pris,
Lettre recommandée avec AR surtout, sinon ta lettre ira au panier. Et ne démissionne pas, c'est trop facile pour ton employeur, il a tout à gagner.

Pris,

Pourrais-tu profiter du CIF ou DIF pour faire une formation ,avant de partir ?
Renseignes-toi.

Et , étant enceinte, tu as droit à des heures payées non travaillées. Perso, je les cumulais, et j'avais droit ainsi, à des jours complets de repos,, tout en étant payée.
Renseignes-toi également.

Merci pour vos réponses :

"Mimi" : il y a déjà eu 15 démissions en 2 ans car les filles n'en pouvaient plus! Nous sommes qu'une vingtaine dans l'association! Mais je sais qu'il me pousse à bout pour que je parte, comme il a fait à toutes les autres, vous trouvez ça normal? Plus personne ne veut travailler dans cette assoc, il va faire comment après?! Sincèrement je ne le comprend pas, il y a encore 3 départs à prévoir cet été et aucune n'est remplacé pour le moment, je ne sais pas comment on va faire à moins de cumuler des journées interminables de travail!

"Cosmos" : Oui j'ai vue ça mais ce n'est que à partir du 3éme mois de grosses, je n'en suis qu'à un peu plus de 2 semaines si tout va bien car avec les soucis du travail ça me fait vraiment peur, je suis sur les nefs tous les jours et c'est pas très bon ... Enfin je vais sans doute aller voir mon médecin traitant (ou mon gynéco?) dans la semaine pour qu'il me fasse une lettre pour m'interdire de faire des personnes trop dur .... Comme mon patron ne pourra rien dire il me semble?

Pris, si tu es bel et bien enceinte, et que la lettre de ton gynéco/médecin ne suffit pas à ce que ton patron prenne en compte ton état (en ne te donnant plus de dossiers avec des personnes à manipuler), rapproche-toi de la médecine du travail. Je n'ai jamais eu à faire appel à eux mais j'espère qu'ils pourront t'aider.
N'oublie pas que le plus important c'est ton bébé, le reste passe forcément après.
As-tu fait médicalement constaté ta grossesse?
Fais-le au plus vite.

Et pour l'heure en moins/jour (sans perte de salaire) dont te parle Cosmos, il te faudra faire une lettre en AR un petit moment avant les 3 mois révolus pour signaler que tu veux bénéficier de ce droit, car ça m'étonnerait que ton patron vienne au-devant de toi pour te signaler cette possibilité...Es-tu à temps complet?
Tu n'as pas à demander, car cette heure en moins tu y as droit mais il ne faut pas la prendre sans en avoir informé ton employeur.
Fais tout bien dans les règles de manière à ce que personne ne puisse rien te reprocher, et fais tes courriers avec AR en gardant bien un double à chaque fois.