Page 21 sur 27
Re: la réalité
Publié : 23 nov. 2006 16:11
par deavs avec les 6 modules
avec le deavs ,tu peux travailler dans les centres de soins ou des hopiteaux,en tant q'agent soingnant qualifié :bye: :bye:
Re: la réalité
Publié : 23 nov. 2006 22:34
par eliane
Vos parlez d'avenants, je voudrais vous demander plus de précisions.
je suis diplômée DEAVS depuis janvier 2003. Je travaille à l'***** depuis 14 ans.
Quand, je perds des heures la secrétaire s'empresse de me faire des avenants à la baisse.
Actuellement mon avenant ( le 13eme) est à 27H hebdomadaires
J'ai des "trous" dans mon planning et je voudrais avoir plus d'heures.
La secrétaire refude de m'en donner sous pretexte que mon avenant est à 27H. Elle ne veut rien entendre.
Personnellement , je pense qu'un avenant peut se se revoir à la hausse.
Un avenant est-il égal à un contrat ?
D'autre part, je m'aperçois que dans l'assoc, certaines AD ( sans DEAVS ) avec seulement 2/3 ans d'ancienneté sont plus favorisées que moi.
Est-ce logique ?
J'ai l'impression d'être plus pour une imbécile.
Je ne fayote peut-êre pas assez ?
Nous avons une réunion le 6/12, j'aimerai pouvoir argumenter selon les réponses que vous me ferez.
Merci Eliane
Re: la réalité
Publié : 24 nov. 2006 08:56
par isa
bonjour Eliane
moi aussi je travaille a l'**** et moi aussi j'ai des avenants , lorsque je fais un remplacement ,une formation ,ou un nouveau dossier mon avenant est augmenté , si au contraire je perds des heures il est revu a la baisse ,tous les mois j'ai un avenant c'est pour se couvrir ,il faudrait voir avec l'inspection du travail
Re: la réalité
Publié : 24 nov. 2006 14:29
par Fiorella
Bonjour toutes et tous,
Eliane, si j'avais un petit conseil à te formuler se serait celui ci. Fais très attention à se que tu vas dire au moment de la réunion... Certaines de tes collègues vont te pousser à parler (peut être parce qu'elles ne veulent pas se mettre en avant ) mais saches que tu auras encore plus ta hiérarchie remontée contre toi. Je ne dis pas ( de faire des courbette), mais seulement de bien réfléchir avant de parler.
Si tu lis plus haut ou dans d'autre rubrique de ce site tu trouveras mes coups de gueules.
Re: la réalité
Publié : 25 nov. 2006 22:30
par lepage
Je ne savais pas qu'être Maman est un métier et qu'il soit si peu reconnu... Attention aux faux espoirs...
Re: la réalité
Publié : 27 nov. 2006 07:12
par cphsab
Eliane, un avenant au contrat de travail signé des deux parties est légal et engage les signataires à le respecter.
Votre avenant au contrat de travail de 27 heures (mensuelles ou hebdomadaires ?) est légal et vous devez respecter cet horaire.
Par contre rien dans loi ne vous oblige à signer un avenant à un contrat de travail. Lorsqu’il est question de réduction d’horaire vous pouvez toujours invoquer l’obligation première de votre employeur de vous fournir le temps travail convenu, aux conditions convenues et moyennant le salaire convenu, peu important qu’il puisse vous fournir ou non le temps de travail convenu, il est dans l’obligation de vous payer le salaire contractuel inhérent au temps de travail stipulé sur le contrat de travail.
Il y à également un élément que la plus part des salariées à temps partiel ne connaissent pas et/ou n’appliquent pas. Sans tenir compte de la convention collective applicable en matière de service à domicile le Code du travail énonce en son article L. 212-4-9 - (Ordonance n° 82-271, 26 mars 1982) que : «Les salariés à temps partiel qui souhaitent occuper ou reprendre un emploi à temps complet et les salariés à temps complet qui souhaitent occuper ou reprendre un emploi à temps partiel dans le même établissement ou, à défaut, dans la même entreprise ont priorité pour l'attribution d'un emploi ressortissant à leur catégorie professionnelle ou d'un emploi équivalent. L'employeur porte à la connaissance de ces salariés la liste des emplois disponibles correspondants.
Le refus par un salarié d'effectuer un travail à temps partiel ne constitue ni une faute ni un motif de licenciement.
« Les conditions de mise en place d'horaires à temps partiel à la demande des salariés sont fixées par une convention ou un accord collectif étendu ou une convention ou un accord d'entreprise ou d'établissement. Cette convention ou cet accord prévoit :
« 1o Les modalités selon lesquelles les salariés à temps complet peuvent occuper un emploi à temps partiel et les salariés à temps partiel occuper un emploi à temps complet dans le même établissement ou, à défaut, dans la même entreprise ;
« 2o La procédure devant être suivie par les salariés pour faire part de leur demande à leur employeur ;
« 3o Le délai laissé au chef d'entreprise pour y apporter une réponse motivée. En particulier, en cas de refus, celui-ci doit expliquer les raisons objectives qui le conduisent à ne pas donner suite à la demande.
« En l'absence de convention ou d'accord collectif, la demande du salarié doit être communiquée au chef d'entreprise par lettre recommandée avec accusé de réception. Elle doit préciser la durée du travail souhaitée ainsi que la date envisagée pour la mise en oeuvre du nouvel horaire. La demande doit être adressée six mois au moins avant cette date. Le chef d'entreprise est tenu de répondre au salarié par lettre recommandée avec accusé de réception dans un délai de trois mois à compter de la réception de la demande. Celle-ci ne peut être refusée que si le chef d'entreprise justifie de l'absence d'emploi disponible ressortissant de la catégorie professionnelle du salarié ou de l'absence d'emploi équivalent ou s'il peut démontrer que le changement d'emploi demandé aurait des conséquences préjudiciables à la bonne marche de l'entreprise » [1].
Le chef d'entreprise communique au moins une fois par an au comité d'entreprise ou, à défaut, aux délégués du personnel un bilan du travail à temps partiel réalisé dans l'entreprise portant notamment sur le nombre, le sexe et la qualification des salariés concernés, « ainsi que les horaires de travail à temps partiel pratiqués et le nombre de contrats de travail à temps partiel ouvrant droit à l'abattement prévu à l'article L322-12 » [2]. « Il communique également le nombre d'heures complémentaires et supplémentaires effectuées par les salariés à temps partiel » [3]. Lors de la réunion où est discuté ce bilan, le chef d'entreprise explique les raisons qui l'ont amené à refuser à des salariés à temps complet de passer à temps partiel et à des salariés à temps partiel de travailler à temps complet. Ce bilan est également communiqué aux délégués syndicaux de l'entreprise. »
Ce qui veut dire que vous rédigiez un courrier recommandé avec accusé de réception à votre employeur l’informant que vous voulez bénéficier à compter de la réception dudit courrier de l’application de l’article L. 212-4-9 du Code du travail concernant la priorité d’emploi sur tous emplois créés ou vacants correspondant à votre qualification. A vous de jouer. cphsab
Re: la réalité
Publié : 27 nov. 2006 21:04
par Fiorella
bonsoir cphsab,
Je me rends une fois de plus compte que vous êtes une personne très très utile à se site. Merci pour tous les gens auxquels vous apportez une aide précieuse.
Re: la réalité
Publié : 27 nov. 2006 21:18
par eliane
Merci Fiorella pour tes conseils.
Mais je m' attends à cela. J'ai l'intention de faire une synthèse et de la donner aux deux déléguées.
Elles parleront au nom des filles.
Les déléguées elle-mêmes doutent de la sincérité de certaines filles.
Elles ont demandé aux filles de noter leurs remarques,de les leur donner avant la réunion. Elles pourront en parler anonymement.
Avec l'expérience, j'ai appris à ne pas trop parler.
Je trouve que c'est navrant d'en arriver là, on devrait être solidaires.
Re: la réalité
Publié : 29 nov. 2006 13:19
par maria
bonjour à tous et à toutes,
Celà fait 10 ans que je travaille pour un CCAS. J'ai eu mon DEAVS il y à 3 ans. Je suis titulaire. Je viens de passer des heures à vous lire. Vos proses sont intéressantes et certaines m'on fait rire ( ce qui ne m'est pas arrivé depuis longtemps!!! ). Je suis actuellement en arrêt: dépression, burn-out... C'est mon premier arrêt en 10 ans. Actuellement, nous n'avons aucune reconnaissance professionnelle que ce soit de la part des bénéficiaires, des autres intervenants et encore moins de nos supérieurs. Celà fait 10 ans que je n'entend à notre égards que des propos réducreurs. J'étais une personne passionnée par mon travail, j'avais misé tout mon avenir dessus, je ne compte plus le nombre de formations que j'ai faites pour aprofondir mes connaissances. Oui, je me suis lancée à fond, tête baissée. Et puis voilà: tout a basculé. Je suis dégoutée par tous ce que j'ai vu et entendu. Maintenent j'ai honte de dire la profession que j'exerce. Je passe des heures sur le net pour m'informer afin de m'orienter dans un tout autre domaine d'activité. Une chose est sûre: je ne veux plus jamais entendre parler ni du CCAS ni des personnes agées.
A toutes celles et ceux qui démarrent dans cette profession: réfléchissez bien et surtout renseignez vous sur ce travail. Je regrette profondément d'y avoir laissé les 10 plus belles années de ma vie. J'ai décidé de tourner la page et de fermer le livre!!!
bonnes chances à tous et à toutes et bonne continuation.
Re: la réalité
Publié : 29 nov. 2006 18:16
par kate
Bonjour Maria
Ne part pas sans assurer tes arrières
Tu as raison de te renseigner sérieusement sur tes possibilités de formation mais sache que nous n'avons pas de droit au fongécif...et pour obtenir un CIF= attention aux mauvaises surprises (délai...)
Si tu démissionnes c'est direct le RMI ,mais tu as peut-etre la possibilité de demander un autre poste ...
Bon rétablissement