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que faire avec une maîtrise de psychologie?

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Cyrille999

Numérus Clausus

Message non lu par Cyrille999 » 01 nov. 2010 12:23

Bonjour à vous,

Oui, je trouve dommage que certains soient mal informés. En tant qu'étudiant en psychologie, j'ai indiqué qu'il y avait une sélection en 4ème année, article publié sur France Jeunes.

Je ne suis pas favorable à un Numérus Clausus; Mais plutôt à une sélection sur dossier à la fin de L3, avec des critères "transparents" et surtout des passerelles vers d'autres types de Master ---
Puisque c'est surtout ça qui pêche !

En fait, la filière de psychologie n'est pas bouchée, c'est la clinique qui l'est, beaucoup plus, malgré les places offertes dans chaque FAQ dans cette discipline.

Beaucoup de psychologues en exercice disent qu'il y en a de trop (de psys étudiants sortants). C'est assez étonnant à constater alors que dans la dimension clinique, il existe des personnes qui attendent des mois pour faire un bilan QI, pour trouver une thérapie ABA, etc...

@Kathy ==> Trouve toi un travail dans le cadre de l'autisme ou quelque chose de très recherché, je suis sûr que tu trouveras l'année prochaine

@Tous ==> Méfiez vous d'envoyer une lettre au gouvernement --- ça pourrait vous revenir comme un bomberang --- il y a des partis politiques qui n'aiment pas la psychologie, et la dénoncent --- ils pourraient fermer encore des moyens financiers ---

@Tous ==> Si vous êtes écoeurés, en dépression, etc --- vous n'êtes pas prêts à être des cliniciens performants ---
Il faut que vous avez du vécu douloureux en vous pour pouvoir ensuite, développer une vraie empathie, pas intellectuelle, mais qui vient des tripes ---

@Tous ==> Le monde du travail est difficile, pour beaucoup de monde. Voyez vos difficultés comme une initiation ;-) Un psychologue doit développer de la sagesse vu la folie du monde !

Prenez soin de vous !

bollard

Re:

Message non lu par bollard » 02 nov. 2010 09:45

Une selection en L3 ne me semble pas judicieuse étant donné que l'on ne peut pas savoir si tot si le candidat est apte a etre psychologue. De mon point de vue on ne peut pas faire de selection avant le mémoire de M1. En revanche, ce qui me semble absurde c'est de noter des étudiants et faire une selection sur des notes !! Bien que ce ne soit pas le mode de selection a Lyon et que les autres facs sont en train de faire evoluer les choses dans ce domaine.
L'evaluation par la pratique est plus pertinente, mais est ce possible dans la réalité? En ce qui concerne le desir de certains de prevenir les autorités je crois que c'est une démarche totalement folle et qui pourrait avoir de lourdes consequences sur la clinique et l'avenir de notre pratique. Vous donneriez le batons pour vous faire battre ! Renseignez vous plutot sur les nombreuses petitions qui circulent "sauvons la clinique...", a l'initiative de professeurs de Lyon 2 ; ce sera une demarche plus cohérente pour etre entendu.

raphael

Re:

Message non lu par raphael » 02 nov. 2010 11:38

1)Je pense que faire une sélection tardive est le souci.
En médecine, la sélection est tôt et les médecins préparés au final ne sont pas pour autant des jeunots inconscients (en tt cas ceux que je connais). Pourquoi la psychologie serait à part en ce domaine?

2)Ce genre de comportement de filière (oubliant le doctorat psy , + rare)laissant, à sa fin, des personnes sans diplôme complet encourage les critiques sur l'université de lettres inutile et peu concrète, peu réaliste.
Je n'envisageais pas l'emploi comme un final facultatif de mes études (même si je le répète, on m'avertit du peu de débouché---ce que je n'entendais pas puisque j'appréciais énormément les phénomène psy). Il y a pourtant un manque énorme de psychologues sur le terrain, notamment celui des hôpitaux (suivi des interventions) mais aussi divers institutions publiques ou privées. L'emploi et les études ont l'air séparés par un fossé.

3)Hors plainte au gouvernement, un université privée règlerais ce problème de perte. Je pense au projet de privatisation des universités qui amena tant de réaction s négatives comme on peut le faire en France. Dans le privé on attend du rendement sinon , c'est la faillite. Il n'y a aurait pas ces zones d'ombre (et puis accessoirement on arrêterai p-e d'étudier des auteurs qui ont 100 ans et étudierions des approches + moderne : TCC, PNL , clinique réelle d'hopital ....). Cela p-e malheureux du coté humain. Nous "oublions" alors d'étudier pour l'intellect et nous risquons de devenir + commerçant. Mais le manque de réalisme (par rapport au métier et besoins réels) et de rentabilité est aussi un problème réel en psychologie. Les extrèmes s'attirent.
Pour finir, il fut proposer, il y a 1ou 2 ans (par Laurent Wauquiez il me semble) des filières "commandos" pour les licenciés ou maitrisés de psycho afin de leur proposer une formation concrete, + commerciale, +rentable. Je n'ai réussi à retrouver cela quelquepart (avis à ceux qui connaissent) mais je trouve cela positif. On pense enfin à nous sortir de là (***¨¨¨33####!!!!).
J'attends vos réponses afin que nous discutions.

4) Pour finir, j'ai étudié au Canada , à l'UQTR du Québec, et là-bas , l'approche psychologique est différente. J'ai préféré. j'ai beaucoup + fonctionné là-bas et pourtant il n'y a pas de préférence pour les étrangers, car on ne disserte pas. Il n'y a donc pas de différence entre 2 étudiants (ou petite).C'est + scientifique et rationnel: QCM, dissertatioon courtes et concises (qui ne partent pas dans tous les sens abstraits de la pensée analytique...), ateliers, travaux de groupes. De plus , je pense les quebecquois (au moins si ce n'est le Canada ) sont + développés que nous sur la psychologie.

Davina

Re:

Message non lu par Davina » 06 nov. 2010 19:34

en lisant ton message je suis attérée. c'est au psy nouvelle génération d'intégrer à leur pratique de nouveaux outils d'intervention. il n'y a pas de psychologie comportementaliste supérieure à une psychologie de type analytique et je suis bien placée pour le savoir. c'est a nous d'être originaux, de proposer de nouvelles perspectives au métier de psychologue et crois moi les postes sont là. Nul besoin de se prostituer, de rentrer dans des logiques commerciales. ce n'est pas le métier des psychologues que de se vendre mais de faire correctement leur métier sans renier les nouvelles recherches et la réalité sociétale.
j'ai fait psycho et je suis bien contente de n'avoir écouté que mon envi de savoir, de faire, de rencontrer et je n'ai absolument pas à m'en plaindre!!!!!!!
et lorsque l'on a un vrai projet vaut mieux laisser messieurs les politiciens et économistes parler parce que eux ils ont bien choisi leur métier.

claire302a

Re:

Message non lu par claire302a » 07 nov. 2010 08:06

Pour répondre à ton message : mises à part les notes,la lettre de motivation jointe au dossier est TRES importante, tout comme l'oral d'entretien qd tu es sélectionné. Un petit conseil dans le courrier comme à l'oral: tu choisis leur université parce qu'ils sont aptes à t'apporter qq chose, et non pas pour chercher coûte que coûte à être admis "qq part". en qq sorte, on inverse la situation : sont-ils capable de t'apporter ce que tu attends d'eux? ce qui fait suivre cette question : qu'attends-tu d'eux (en fonction du parcours que tu as effectué et de ce que tu veux approfondir)
J'étais dans la même situation que toi, et l'année suivante : 6 sélections, 5 admissions. Courage et persévérance! :bye:

raphael c.

Re:

Message non lu par raphael c. » 07 nov. 2010 21:53

Je ne parle de se prostituer. ce langage ne m'étonne pas de la part d'une analyste.

Bien sur qu'il faut intégrer un master2 pour apprendre et non pas être diplomé. J'étudiais la psychologie par réel intérêt individuel. Je pense cependant qu'on ne nous aide pas suffisament à finir la formation. Qu'il y a des problemes de correlation emploi/formation (qui sont typique de notre pays).

Georges agniful

Re: que faire avec une maîtrise de psychologie?

Message non lu par Georges agniful » 13 nov. 2010 17:20

moi je prepare une matrise en pschosociale option sciences de l education. PUIS tenter après le concours de cop

Davina

Re:

Message non lu par Davina » 14 nov. 2010 17:25

C'est ce que j'essais d'expliquer mais je vois que je n'y parviens pas il appartient aux étudiants d'avoir un projet cohérent comme pour n’importe quelles autres branches.

et pour ta gouverne je ne suis pas analyste ne tire pas de conclusions attives. Je ne vais m'étaler sur mon parcours ni sur le métier que je fais mais lorsque je parle de la nécessité pour les psychologues de se former et de se tenir au courant des nouvelles recherches c'est qu'elles nous aident énormément sur le terrain.
le métier de psychologue est en constante évolution c'est à nous d'en faire ce que nous voulons!

raphael

Re:

Message non lu par raphael » 16 nov. 2010 20:46

Moi ce sont tes messages qui m'atterrent Davina.
Je n'ai jamais dit que nous devions pas nous former tout du long de notre vie, ni que la psychologie n'est pas un choix personnel d'intérêt du phénomène psy.
Je suis pour plus de commerce et au moins plutot du coté de la capitalisation de l'enseignement universitaire(ce qui arrivera tôt ou tard)car cela nous permet d'évoluer. C'est mon avis personnel et je sais que je ne suis pas bcp suivi.
Mais je suis loin de ne pas évoluer en psy, de ne pas m'instruire et de ne pas présenter de projet en psychologie.

Moi pour faire évoluer ce métier, je changerai ses études!!!
Voilà!

longview

Re:

Message non lu par longview » 06 janv. 2011 01:31

Davina : "si tu es fait pour la psycho tu y arriveras oriente toi bien dès le départ et l'emploi suivra !"

Réussir ses études, heu ok... mais pour le boulot c'est une autre histoire.

Malgré les réformes en cours, la fac forme toujours des "universitaires", et non des professionnels et pour cette "jeune" discipline qu'est la psycho, les filières pro, ben bonjour!!! Le rêve, un fac qui acceptera enfin de former des praticiens d'un côté et des chercheurs de l'autre (libre aux premiers de contribuer aux recherches par leur pratique et aux deuxièmes de pratiquer...). Avec le taux d'échec actuel, on pourrait penser que l'université et la recherche en psycho se finance sur les perdants qui échouent en cours de route... ou ne trouve jamais de boulot.

Surtout, avant de vous lancer vérifier votre capacité à suivre des études en université (travailler seul, se débrouiller, impossible d'apprendre tout par coeur, faut comprendre, s'autoformer, se financer, avoir le niveau...etc), connaître parfaitement le métier visé (les psycho sont incapables de se rassembler sous des dénominations simples et cohérentes, mieux vaut se renseigner), dépressif, problèmes perso à régler... pitié oubliez la clinique, cette filière à vraiment besoin de gens solides et les pieds sur terre pour la faire progresser. Allez plutôt voir un psychotherapeute (paraît que le métier se structure enfin, certes à coups de trique!).

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