Le Social

Bonjour,

Je viens juste de lire votre message, désolée de ne pas avoir répondu plutôt.
On ne doit pas tout accepter d'une personne qui a souffert, je dirai même que c'est le contraire. Car votre femme est peut être restée psychologiquement à un stade de son enfance ou elle est dans l'idéalisation, elle voudrait que les gens et les situations soient comme elle les idéalisent (inconsciemment). Pour les enfants abandonniques, il est difficile d'être adulte. Mais sans être cruelle je dirai que c'est à la personne de se prendre en charge et de se soigner. C'est une partie de sa vie qu'elle doit régler seule et il ne faut pas se laisser envahir par la souffrance de votre femme, la comprendre, la soutenir mais pas tout accepter. Il faut comprendre qu'elle s'est bâtie un processus de réponse face à des stimuli qui ne sont pas approprié dans une vie ordinaire ou il y amour, affection, tendresse,... Comme disais mon psy il faut détricoter et tricoter sans sauter de mailles. Elle doit se faire aider car on n'y arrive pas tout seul et vous vous faire aider car ça à l'air difficile pour vous.
Mais malheureusement, il n'y a pas de solutions, chacun doit la trouver.
Bon courage.
Fatima

Bonjour,

Il y a un pédopsychiatre Maurice berger qui a écrit des livres très intéressants sur le sujet
"L'échec de la protection de l'enfance" ed Dunod
"Médiation et intérêt de l'enfant"
Dialogue et d'autre titre.
Bon courage

Fatima

Coucou, je suis en première année de psycho, même si votre message ne dâte pas d'hier je me permet d'y ajouter ceci.
Vous avez été abandonnée par votre mère, votre père puis finalement votre mari, vous êtes vous déjà demandé si inconsciamment vous n'étiez pas la cause de ce dernier abandon?? Si mon interprétation vous semble étrange aidez vous de la notion de "répétition" importante en psychanalyse

réponseà Lou :

Je ne voudrais pas être désagréable Lou, mais avez vous seulement pris le temps de lire toutes les interventions ?
Je pense que la majorité des personnes ici a bien compris qu'il s'agissait d'un phénomène de répétition et que nos actes n'étaient pas du au hasard!

Ce qui est important - et personnel à chacun - c'est le chemin à parcourir pour sortir de ces compulsions destructives...

Bien à vous,

Fatima,

Tout a fait d'accord avec toi, cette relation m'a permit de m'ouvrir les yeux en étant passé par des stades difficiles. J'ai commis mes erreurs mais en fin de compte je pense avoir une assez bonne analyse de la situation. Notre couple va toujours mal, elle continue je dirai un processus de rejet qui finira tot ou tard au fait que je la quitte meme si je ne le souhaite pas mais j'ai aussi une vie.

Nous avons vu une psy dont une des conclusions a été que ma F est "un poids mort dans notre relation". En fait elle ne remet pas en question aucun de ses comportements et a des points de vue qui defient toute realité, ta comparaison avec de le fait d'idéaliser chaque situation est très pertinent.

Mais face a zéro remise en question de son coté je n'ai aucune option si ce n'est subir jusqu'au moment ou je ne tiendrai plus. il est impossible de lui faire comprendre que son point de vue n'est pas réaliste.

Le pb le plus important c'est que les attentions ne sont pas perçues, ele ne réalise pas que des petites attentions c'est de l'amour, elle ne les voit meme pas, ou fait comme si.

lol

bref ca fait des années que je tourne en rond et avec des enfants en bas age pas evident de se decider.

Gaétan

sa va moi c didier de cergy le haut 95 je suis un metisse je vie seul et je travail dans le 78 jai un enfants que je voir plus de puis 5moi je suis mal il vie a 200m de moi mon ex la donne a un mec 14ans de vie de couple pour rien c dur la vie et les femmes elles son pas de coeur tu me tel 06.60.83.37.70 je suis un mec cool




tu a msn ? sbadecergy2008@hotmail.fr

Bonjour Didier,

je ne vois pas du tout ce que vous faites sur ce forum réservé aux abandonniques!!!

Ce forum est SERIEUX, je vous renvoie vers Meetic

Merci de bien vouloir respecter la souffrance des autres.

Khadija

Bonjour, je suis déjà passé sur ce forum il ya a 6 mois et suite a une bonne dépression g débuté une psychanalyse qui a bien dégrossi le travail.Al'époque il m'était très difficle d'entendre parler de ce mot :"abandon"
Je suis tjrs aussi touché par vos témoignages mais aussi très anxieux pour l'avenir ..
Qunad je vous écoute g svt le sentiment que ce pb d'abandonnique qui vas pour moi avec ce que les psy apelle la dépendance affective ne se résout jamais complètement, on n 'apprends juste à vivre avec .. g mis longtemps a accepté que g pu "subir" un abandon bien que mes parents est étés physiquement présents mais grace a mon psy et a certaine lecture j'accepte désormais mieux les choses mais cela n'empêche pas la souffrance : depuis g quitté une femme pour qui j'avais des sentiments très forts mais avec qui je me sentais trop en insécurité.
J'apprends à vivre seul c dur.
Peut etre pouvé vous m'éclairer? g conscience que ma question est sans doute très infantile mais je n'ai pas trouvé pour le moment de réponse exploitable :
"Comment arrives t'on supporter la peur panique de perdre la personne aimée ?" je n'ai jamais pu soit j'ai fui ou fait échouer la relation (qd j'étatit amoureux car l'angoisse devenait trop forte) soit je ne ressentai rien et ne pouvait exprimer aucune tendresse..(alors que j'en ai bcp a donner)
G quelque début de pistes :
- je suis resté à un stade d'enfant au niveau affectif
- je n'ai pas exprimé la colère de l'enfant abandonné
Voila c un peu décousus mais j'aimerais bien en discuter avec ceux qui le veulent car la solution que j'utilise actuellement (ne plus avoir de relations du tout) me fait bcp souffrir.
Ah oui un très bon livre sur le sujet qui vous intéresseras surement :
La blessure d'abandon
Daniel Dufour
Guide (broché). Paru en 03/2008
PS :
Je voulait savoir aussi si certains d'entre vous on suivi la thérapie calqué sur les Alcooliques anonymes (Les Dépendants affectifs anonymes)ou connaissez vous des équivalents ?
Pierrick

Bonjour,

Votre question ne me paraît pas infantile du tout !
Il semble que vous ayez bcp avancé en 6 mois, alors faites vous confiance !
Acceptez votre angoisse, acceptez d'avoir peur c'est ce qui vous permettra d'accéder à votre grande peur de petit garçon et vous permettra aussi d'apprendre à vous rassurer.
Dites vous que cette période pénible que vous traversez et le prélude d'une plus agréable puisque vous vous êtes pris en charge
Par contre, si je puis me permettre, veillez à ce que votre psy ne protège pas vos parents et ne reste pas dans l'intellectualisation ! Ne vous laissez pas non plus embarquez dans la théorie du complexe d'Oedipe et autres idioties (ma psy m'a fait perdre un temps précieux avec ses théories à la con !)Faites confiance à vos ressentis même si ça vous semble difficile.

Je ne connais pas la thérapie calquée sur les AA : mais je crains qu'un psy trop axé sur des théories ne puisse plus écouter ses clients. Ce n'est que mon avis bien sur !

En tout cas, bon courage et faites vous confiance une fois encore. C'est la clé de votre guérison. IL n'y a aucune raison pour que vous ne réussissiez pas à vous en sortir !: votre passé est derrière vous, vous n'y pouvez rien changer Par contre, vous pouvez changer votre présent. Juste donnez vous le temps nécessaire

Bonsoir Pierrick

tout d'abord bravo pour le travail de psychanalyse que vous avez entrepris : faire cette démarche n'est pas si simple.

Vous dites etre reste au stade d'enfant au niveau affectif et c'est le cas de la majeur partie d'abandonniques : une part de nous ne s'est pas developpee, nous sommes toujours (d'un point de vue affectif) le petit enfant qui attendait et qui attend toujours l'amour parental. D'autres ont, comme disent les psy, "gele leurs affects" et intellectualisent tout. Voilà une des nombreuses consequences de l'abandon.

Une therapie bien suivie , menee à terme, permet d'estomper la dissociation entre l'enfant que nous etions et l'adulte que nous sommes.

Dans l'abandon, le stade le plus grave à mon sens est le déni. La colère est plutot positive. Puis il faut depasser cette colère, mais ca c'est une autre affaire!!

J'ai entendu parler des dependants affectifs anonymes, une seule fois à la télévision, et j'aurais aime avoir la chance, d'integrer un tel groupe. Je ne connais que les "emotifs anonymes" : on y retrouve beaucoup d'abandonniques.

Etre condamné à vivre seul? j'espère que ce n'est pas une fatalité. Maintenant je connais tres peu d'abandonniques en couple... moi meme j'ai baissé les bras et ai renoncé à toute vie de couple.

Neanmoins une de mes amies abandonnee dans des conditions atroces est mariee à quelqu'un d'adorable et elle est heureuse en couple

Bien à vous

Khadija