Avant hier, mon ex me dit qu'il ne comprend pas pkoi je veux être as, que de toute façon, je ne suis pas la première à vouloir changer les choses, et preuves sont faites que rien ne change... ça ne me démoralise pas d'essayer de faire la morale (entre guillemets),j'essaye, chaque fois que je peux d'argumenter, de dire mes espérances, sans pour autant cacher mes doutes. Je ne veux pas moi, me réveiller un matin et me dire que tout part en live, et que j'en suis en partie responsable, je suis responsable de moi et de mon fils, mais aussi des gens que j'aime et qui m'aime, et du futur bonheur que je veux nous créer... comment se réveiller un matin et se dire qu'on n'a jamais décidé de rien ? qu'on n'a jamais pris de décision, seulement subi les conséquences, sans savoir d'où viennent les choses, ni qui nous fabrique cet avenir pourri...
L'entrée dans le débat avec mon ex a commencé parce qu'il me parlait d'un pays où les femmes ne sont pas reconnues comme des êtres humains libres, et je suis partie au quart de tour, parce que pour moi il y a et il y aura toujours matière à discussion, il y aura toujours des choses ahurissantes, dans ce pays où dans le notre, et à mon avis, la pire des choses est de rester sans avis, de rester sans émotion face à ce qui se passe.
Il est utopique de croire que les choses peuvent changer en 2 jours ou 2 mois, ou 2 lois, mais je crois qu'on est loin de l'utopie et de la perte de temps lorsque l'on souhaite s'intéresser au monde, lorsque les prises de position nous interpellent, lorsqu'on voit ce que les plus gros, les plus riches essaient de faire... mais il y voir et entendre, et de l'autre côté agir...
peut-être que pour certains, c'est légérement dépassé de parler de clivage riche/ pauvres, mais je pense franchement que l'argent est une base solide de l'inégalité en tous genres.
Il faut s'ouvrir pour ne pas être ignorant parce que c'est aujourd'hui assuré, l'ignorance mène l'homme à sa perte, lorsque l'on sait il faut agir ! selon ses moyens, son temps, ses possibilités, oui tout ça est bien réel, mais il ne faut pas rester les bras croisés à pleurer ou raler que rien ne changera jamais. Parce que finalement, les choses changent, à commencer par nous-même... et c'est déjà pas mal !
Un petit mot pour CESF, je comprends que tu te sois mise en colère en lisant les msg, moi aussi ça m'avait laissé un peu en plan toute cette désillusion étrange, mais tu sais ce n'est pas être travailleur social qui fait de toi ou de quelqu'un d'autre un militant, et caissière à champion ou mammouth n'est pas non plus l'opposé du militantisme...
je crois qu'il est bon parfois de ne pas vouloir faire trop d'amalgames faciles, et il me semble qu'il est plus que judicieux de ne plus prendre les autres (vendeurs, caissiers, flics, voisins,rmiste,patrons etc... et kan je dis etc ça ve vraiment dire etc...)comme un tas de gens qu'on va au choix : aider, insulter, detester ou plaindre... parce que les autres sont comme nous : complexes, fait de toute une histoire,de toute une vie. et peut-être que c'est une bonne chose si on s'en souvient quand on parle aux gens ou qu'on parle d'eux...
bref, je me suis un peu attardée, qu'on me pardonne cette longue tirade, mais j'aime parler, débattre et écrire, donc me voila... :blabla:
:bye:
