Re: La prise de médicament en institution
Publié : 12 juil. 2006 22:24
Si je peux me permettre, vous vous trompez de débat. La problèmatique des médicaments n'est pas là.
Si on se réfère à la loi (décret infirmier n°2002-194 du 11 février 2002), l'infirmière "administre" le traitement. C'est à dire "donne". L'immence majorité d'établissement est dans l'illégalité à ce niveau là, mais pas au niveau de la distribution et de la surveillance des effets. Normalement, c'est un pharmacien qui doit préparé, même pas l'IDE, contrairement à ce qui se pratique.
LA tâche de distribution du traitement peut parfaitemebt être confiée, en toute légalité, au personnelle éducatif, ES, ME ou AMP, ou Aide soignante. La seule exigence est que la dite personne appartiennent au précéssus d'accompagnement de la personne dans les actes de vie quotidienne. C'est le cas, non ?! c'est le cas dans au moins tous les foyers. Par contre, pas n'importe comment. la personne qui distribue doit avoir près d'elle la copie à jour de toutes les ordonnances et c'est là que le bas blesse en réalité. Il faut que le médicament puisse être identifié et qu'on puisse en retrouver la traçabilité (N°, nom, etc..) d'où l'idéal du blister dont les foyers.
C'est là que le personnel éducatif doit être vigilent. Faute de blister, le médicament ne doit pas être éconditionné, justement dans cette objectif de traçabilité mais aussi parce que le contact d'un cachet sur un autre peut avoir une conséquence chimique.
C'est assez pénible à distribuer, mais là, les cachets sont protégés.
Certes le directeur est responsable, mais ensuite, cela n'oculte pas la faute de chacun. Où peut-il y avoir faute ?
quand l'éduc ne contrôle pas ce qu'il donne avec l'ordonnance, quand l'éduc oublie de donner (sympa quand c'est la pillule contraceptive..., quand l'éducateur ne prend pas le soin de ranger en sureté le plateau de médicaments et enfin, quand l'éduacteur, investit de cette tâche, ne respecte pas le secret professionnel lié à cette tâche précise, alors que pour le reste, on parle de discretion professionnelle pour le corps éducatif. Je dirige un établissemnt depuis 18 ans et nous avons fait une formation très poussée à ce sujet suite aux démarches d'un commercial, plutôt que médecin, pour vendre ce système de blister qui coûte une fortune.
Si on se réfère à la loi (décret infirmier n°2002-194 du 11 février 2002), l'infirmière "administre" le traitement. C'est à dire "donne". L'immence majorité d'établissement est dans l'illégalité à ce niveau là, mais pas au niveau de la distribution et de la surveillance des effets. Normalement, c'est un pharmacien qui doit préparé, même pas l'IDE, contrairement à ce qui se pratique.
LA tâche de distribution du traitement peut parfaitemebt être confiée, en toute légalité, au personnelle éducatif, ES, ME ou AMP, ou Aide soignante. La seule exigence est que la dite personne appartiennent au précéssus d'accompagnement de la personne dans les actes de vie quotidienne. C'est le cas, non ?! c'est le cas dans au moins tous les foyers. Par contre, pas n'importe comment. la personne qui distribue doit avoir près d'elle la copie à jour de toutes les ordonnances et c'est là que le bas blesse en réalité. Il faut que le médicament puisse être identifié et qu'on puisse en retrouver la traçabilité (N°, nom, etc..) d'où l'idéal du blister dont les foyers.
C'est là que le personnel éducatif doit être vigilent. Faute de blister, le médicament ne doit pas être éconditionné, justement dans cette objectif de traçabilité mais aussi parce que le contact d'un cachet sur un autre peut avoir une conséquence chimique.
C'est assez pénible à distribuer, mais là, les cachets sont protégés.
Certes le directeur est responsable, mais ensuite, cela n'oculte pas la faute de chacun. Où peut-il y avoir faute ?
quand l'éduc ne contrôle pas ce qu'il donne avec l'ordonnance, quand l'éduc oublie de donner (sympa quand c'est la pillule contraceptive..., quand l'éducateur ne prend pas le soin de ranger en sureté le plateau de médicaments et enfin, quand l'éduacteur, investit de cette tâche, ne respecte pas le secret professionnel lié à cette tâche précise, alors que pour le reste, on parle de discretion professionnelle pour le corps éducatif. Je dirige un établissemnt depuis 18 ans et nous avons fait une formation très poussée à ce sujet suite aux démarches d'un commercial, plutôt que médecin, pour vendre ce système de blister qui coûte une fortune.