Re: jeunes majeurs en appartement
Publié : 24 janv. 2006 09:48
Le contrat "Aide protection Jeune Majeur" est proposée par l'Ase à tout mineur suivi par elle et devenant majeur. A charge pour ce dernier, par lettre, de motiver sa demande de la poursuite d'une aide éducative et matérielle pour pouvoir par exemple entamer ou poursuivre ses études/formation dans de meilleures circonstances (car auparavant, milieu maltraitant, absence de soutiens familiaux etc...).
ce n'est pas tout à fait un contrat au sens juridique, puisque l'ASE a le pouvoir unilatéral de mettre fin ç l'APJM dés lors que le jeune ne satisafiat pas les objectifs définis dans le contrat. Et ce, même si le jeune a "liberté" (comme unsalarié de démissionner à ses pertes et profits)de ne pas demander le renouvellement de son contrat.
L'instruction de la 1ère demande d'APJM est faite par l'ES de la circonscription ASE qui a suivi le jeune. Par la suite, pour le renouvellement, 3 personnes entrent en lice : le jeune, l'ES-ASe et l'ES de la structure d'hébergement.
Le critére retenu par l'inspection - ASE est la conclusion des rapports de situation faites par les ES (ASE + structure) et la façon dont le jeune défend sa demande. Généralement, le rapport de la structure d'hébergement induit celui de l'ES-ASE. Si l'ES de la structure accompagne le jeune dans son quotidien, l'ES-ASE s'appuie sur des bilans intermédiaires effectués avec l'ES de la structure.
Le contrat est signé par le jeune et l'inspection-ASE. L'accompagnement éducatif est attribué à l'ES-ASE (dont le nom est inscrit dans le contrat); la structure d'hébergement est nommée selon le bon vouloir de l'inspection. Ce qui donne une idée de la volonté du partenariat supposé entre l'ASE et la structure d'hébergement.
Du fait du transfert de l'Aide Sociale aux départements, chaque Conseil Général fait ses choix quant à l'ASE. Ainsi, l'on peut constater un désengagement par rapport aux jeunes majeurs, désengagement qui se traduit par une baisse effective des signatures d'APJM ).
La stratégie actuelle, au niveau des jeunes, est de conditionner le renouvellement par la poursuite de la formation/des études par l'alternance. Ce qui exclut ipso facto les jeunes en attente de papiers ou ayant reçu un arrêté préfectoral de reconduction à la frontière. De même, ce choix politique met en danger les jeunes qui, plus que d'autres, ont besoin de temps pour se poser, pour ouvrir leur valise, pour pouvoir se projeter.
ce n'est pas tout à fait un contrat au sens juridique, puisque l'ASE a le pouvoir unilatéral de mettre fin ç l'APJM dés lors que le jeune ne satisafiat pas les objectifs définis dans le contrat. Et ce, même si le jeune a "liberté" (comme unsalarié de démissionner à ses pertes et profits)de ne pas demander le renouvellement de son contrat.
L'instruction de la 1ère demande d'APJM est faite par l'ES de la circonscription ASE qui a suivi le jeune. Par la suite, pour le renouvellement, 3 personnes entrent en lice : le jeune, l'ES-ASe et l'ES de la structure d'hébergement.
Le critére retenu par l'inspection - ASE est la conclusion des rapports de situation faites par les ES (ASE + structure) et la façon dont le jeune défend sa demande. Généralement, le rapport de la structure d'hébergement induit celui de l'ES-ASE. Si l'ES de la structure accompagne le jeune dans son quotidien, l'ES-ASE s'appuie sur des bilans intermédiaires effectués avec l'ES de la structure.
Le contrat est signé par le jeune et l'inspection-ASE. L'accompagnement éducatif est attribué à l'ES-ASE (dont le nom est inscrit dans le contrat); la structure d'hébergement est nommée selon le bon vouloir de l'inspection. Ce qui donne une idée de la volonté du partenariat supposé entre l'ASE et la structure d'hébergement.
Du fait du transfert de l'Aide Sociale aux départements, chaque Conseil Général fait ses choix quant à l'ASE. Ainsi, l'on peut constater un désengagement par rapport aux jeunes majeurs, désengagement qui se traduit par une baisse effective des signatures d'APJM ).
La stratégie actuelle, au niveau des jeunes, est de conditionner le renouvellement par la poursuite de la formation/des études par l'alternance. Ce qui exclut ipso facto les jeunes en attente de papiers ou ayant reçu un arrêté préfectoral de reconduction à la frontière. De même, ce choix politique met en danger les jeunes qui, plus que d'autres, ont besoin de temps pour se poser, pour ouvrir leur valise, pour pouvoir se projeter.