Le Social

Bonsoir à toutes,
Depuis plusieurs soirs je lis et relis tout ce qui est écrit sur ce sujet : d'un côté une maman courageuse qui déplore que les A.V.S ne puissent pas être plus humaines et dépasser les LIMITES de ce qu'elles sont autorisées à faire, d'un autre côté les A.V.S. qui s'insurgent contre le fait que l'on puisse dépasser les LIMITES de notre profession et du troisième côté les A.V.S. qui n'hésitent pas à dépasser les LIMITES car elles se disent HUMAINES. Mais les LIMITES ce n'est pas nous qui les avons posées.
Tout d'abord je voudrais insister sur le fait qu'il ne faut pas confondre auxiliaire de vie et auxiliaire de vie SOCIALE la formation n'est pas la même, les limites non plus.
Pour ma part qui suis auxiliaire de vie SOCIALE, dans le métier depuis bientôt 30 ans (!!), je sais pour les avoir souvent franchies, qu'il est bien beau de vouloir être HUMAINE, mais lorsqu'il vous arrive un "pépin", votre HUMANITE n'existe plus, mais votre responsabilité si !
Je trouve qu'il est un peu trop facile,sous prétexte que certaines d'entre nous ne veulent pas faire ce qui leur est interdit, de leur dire qu'elles ne sont pas humaines. Nous le sommes toutes dans notre métier!
Il est très facile aussi de vouloir que l'A.V.S. fasse le travail de l'infirmier,de l'aide soignante, du kiné, de la pédicure, de l'assistante sociale, de la femme de ménage, de la dame de compagnie, de la coiffeuse,du jardinier, etc...,c'est plus pratique!(on ne m'a par contre jamais demandé de remplacer le médecin !?!) nous sommes polyvalentes d'accord mais là aussi il y a des limites car nous sommes, nous aussi, des ETRES HUMAINS et si nous ne nous protégeons pas un peu nous risquons, comme déjà beaucoup d'entre nous, d'être usées avant l'âge de la retraite .
Tout cela pour vous dire que je comprends celle qui veut qu'on dépasse les limites, celles qui les dépassent, mais que désormais, moi je fais parti de celles qui évitent de les dépasser et je ne sais pas ce que "j'ai dans les tripes " mais une chose est sûre je ne peux pas me sentir responsable du fait que tout le monde n'ait pas les moyens (pas uniquement financiers) d'avoir des aides suffisantes et adaptées. Il est vrai aussi que nous ne pouvons pas non plus porter sur nos épaules toute la misère du monde et pourtant......
Je termine en faisant un petit coucou à Françoise que je ne connais pas mais depuis que je lis toutes ses interventions sur le forum je ne crois pas qu'on puisse lui reprocher de ne pas êre à sa place dans la profession !
Je vous souhaite à toutes beaucoup de courage et un bon week-end

Bonsoir, Maud. Je suis désolée de ne pas aller dans votre sens. Nous ne sommes pas en train de remettre en cause les qualités humaines de notre profession ( comme vous le reprochez à Françoise), mais seulement de savoir se positionner entant que professionnelles. Tout métier a ses limites d'intervention. A lire différents post sur ce forum, beaucoup d'AVS dépassent largement ces limites. NOUS NE SOMMES PAS LA POUR FAIRE DES SOINS INFIRMIERS.
Vous le dîtes vous-même, vous maman d'un enfant handicapé, mais non de la partie. Je ne remets nullement vos qualités maternelles en doûtes, mais sachez que notre métier necéssite des compétences et des connaissances.Vous dîtes employer des personnes qui ne sont pas des professionnelles: c'est certainement pour cela que vous ne connaissez pas correctement nos fonctions. Lorsque l'on emploie des AVS formées, il n'y a pas besoin d'en avoir plusieurs, chacune étant là pour une tâche bien précise(une pour le ménage, l'autre pour le repassage, encore une autre pour les animations...).
D'autre part,à titre indicatif, les aides soignantes interviennent à domicile, dans le cadre des SSIAD ou des HAD.
Je ne suis pas en train de vous juger, mais je trouve que dans vos différentes interventions sur ce post, il y a beaucoup d'incohérences,comme: apprendre à des "tétraplégiques" à poser eux mêmes leur sonde; quand on a choisi le métier d'AVS, on ne doit pas se poser des questions métaphysiques; ou encore: quand on est AVS, on est à la fois femmes de ménage, hôtesse pour la famille et les amis, potes ou on ne fait rien????.Là, je me permets de dire STOP. C'est votre vision des choses, mais cela s'arrête là. Ce n'est pas çà être AVS.
Nous ne remplacerons jamais une maman, alors de grâce, laissez nous faire correctement notre travail, avec les limites qu'il comporte.
Bon courage à vous et à votre fils, Tania.

Encore un petit à propos ELISA, mais dont tout le monde peut bénéficier :

Vous nous racontez votre expérience avec un jeune tétra, et la bonne entente, le professionnalisme qui ont permis qu'il soit chez lui au lieu de rester dans un univers hospitalier (dont on l'aurait viré un jour ou l'autre, rassurez-vous !).

Le jour où mon fils a été admis en rééducation, alors qu'il était encore dans le coma et qu'il en avait encore (on ne le savait pas bien sûr) pour cinq mois, la c...de secrétaire du Professeur du Service m'a dit, texto : on prend votre fils, mais s'il ne se réveille pas d'ici qq mois, on vous le rend, et je vous averti : les centres pour comateux coûtent très chers, alors prenez-vos dispositions pour le garder chez vous...

Le non-professionnalisme, la goujaterie, le manque de savoir-vivre, le manque de coeur et j'en passe..

Le Professeur en question, à qui j'avais été obligé de demander un constat sur la santé et l'état de mon fils, a (devant ma fille) entrebaillé la porte de sa chambre, l'a regardé et a dit "bof ce ne sera qu'un légume toute sa vie" (en plus il était incompétent !)

Lors des séjours de mon fils en centre de réeducation, en Métropole, j'ai fait la connaissance d'une jeune (par rapport à moi) femme, dont le fils a eu à 20 ans un accident qui l'a plongé dans un coma profond, où il se trouve toujours.

Un jour l'hôpital lui a demandé de récupérer son fils, comme il était bien assuré, ils ont changé de maison, pour que tout soit adapté, au début elle a essayé de fonctionner avec une association, mais l'une des personnes oubliait ceci, l'autre oubliait cela, enfin, elle avait à gérer l'emploi du temps de six personnes, elle s'est sentie tellement débordée, qu'elle a mis tout le monde dehors et s'est occupée elle même de son fils...

Résultat des courses, cinq ans après elle est toujours garde-malade, son mari s'est éloigné d'elle, l'un de ses autres fils refuse de voir la momie qu'est devenu son frère, sa vie est foutue et pourquoi : parce qu'elle est tombée sur une assoc qui n'en n'avait rien à faire, pas plus que les personnes qui travaillaient pour elle, et pourtant, elle a d'énormes moyens financiers...

Alors, qu'il est précieux de trouver des gens qui savent s'impliquer dans leur profession, comme vous avez su le faire...

J'ai aussi connu, et je tiens à le préciser, dans le même Centre de rééducation, trois étages différents et trois mentalités complètement opposées.

Au premier, malgré la lourdeur des sorties de coma, le paradis ; le second : un peu plus de froideur de la part du personnel soignant, le troisième : l'enfer à cause de la mentalité détestable des cadres Médecins, et Chefs infirmiers, ce qui retombait sur tout le personnel, y compris les femmes de service.. Là aussi, j'en ai entendu des vertes et des pas mûres...

Ce que j'ai pu faire pour mon fils aux Antilles, j'espère bien le reproduire en Métropole, et ce forum je pense doit permettre aussi de savoir ce qui se passe de l'autre côté de la barrière, côté famille, et se dire "pénilex ou pas" ce ne doit pas être la première des préoccupations des personnes qui ont choisi cette profession.

Que cela rassure certains : cet après midi, la personne qui était avec mon fils :

-a fait piscine avec lui (mais n'est pas maître nageur)

-l'a rasé au rasoir à main, mais n'est pas barbier,

-lui a fait un nettoyage de peau, un gommage, des soins, mais n'est pas esthéticienne,

enfin, dans toutes ces situations il y avait un facteur risque, aucune catastrophe n'est arrivée et ils ont passé un bon après midi tous deux pendant que je faisais les courses alimentaires !

Je trouve ce forum très bien, débattre est très sain, et même si parfois le ton monte, chacun exprime ses ressentis. Excellente thérapie !

Amitiés et encore toute ma sympathie pour votre façon de voir les choses.

Maud B.

Maub, voyez vous je suis dans ce métier depuis 26 ans, et il y a des choses pour lesquelles je tiens tête, nous intervenions à 3 salariés chez Jean Claude qui avait la sclérose en plaques et ce monsieur du même âge que moi était très dur, en paroles et en gestes,car "toute sa vie" était mise au placard à cause de son état de santé,sa femme l'ayant quitter, on m'avait mise chez lui car pour moi non c'était non, bien sur sur ordre du médecin et autres intervenants, le gros problème était le tabac au début de sa maladie Jean Claude fumait 1 paquet de 30 cigarettes par jour puis la maladie c'est agravée et il ne savait plus tenir ces cigarettes et cela devennait très dangereux pour lui de fumer au lit, tous les jours on se disputait pour ces fameuses cigarettes,car ordre de ne plus en laisser a sa portée, à force de se chamailler, je me suis fatiguée de sa méchancetée que je comprenais, donc j'ai demandé à arrêter l'intervention, ma remplaçante s'est laissée avoir, à eu pitié, le priver de ces cigarettes c'est dégeulasse et bien Jean claude a terminé "carbonisé" dans son lit de douleur,la cigarette a tombé sur les couvertures, une enquête a été faites et je vous assure que la salariée a été très mal, personne ne la soutenue bien sur aucunes charges n'a été reconnue contre elle
alors vous savez Maud B sur 26 ans j'en au eu des cas, sidéens en fin de vie mourrir dans mes bras, ne jugeait pas, je comprend que votre douleur doit être forte mais cela ne vous donne pas le droit de demander tout et n'importe quoi à des salariés excusez moi

A Marie-Claude et à toutes les Mamans qui ont du mal à accepter les limites qui sont imposer aux AVS.

Je suis maman et AVS. Je coupe les ongles de pieds de mes enfants mais je refuse de le faire aux personnes dont je m'occupe. Si je rate un geste auprès de mon enfant,il me dira Maman tu m'as fait mal. Arrête ! et je regretterai de tout mon coeur de lui avoir fait mal mais je recommencerai car je n'ai pas le choix. Ses ongles doivent être coupés d'autant plus qu'elle a des ongles incarnés. J'en accepte la responsabilité comme je me suis engagée à élevé et éduqué mon enfant. C'est un engagement familial ou il n'est pas question de compétence mais d'amour. Aucun acte juridique ne sera engagé par la personne ayant subi un acte habituel mais ce jour là maladroit.

Depuis 5 mois ma collègue qui est venu en renfort a accepté de faire cet acte que j'ai refusé. Je ne suis pas podologue, mais il est évident que la personne concernée à un champignon au niveau des ongles, de plus ils sont en train de se déformer et commence à s'incarner pour l'un des pouces. Ces deux raisons font qu'il était à mon avis indispensable que ce soit un spécialiste qui s'en occupe. La personne aidée commence à avoir mal "au bout des pieds" lorsqu'elle marche. Donc elle marche de moins en moins et ma collègue continue de lui entretenir à sa façon.
A partir du moment où une personne verse une rémunération, il y a une responsabilité professionnel et des limites imposées par la profession pour des raisons de sécurité.
Si vous avez un enfant scolarisé, irez-vous demandez au prof de maths de remplacer le prof de français absent ? Il sait pourtant lire, écrire, a une formation sur la pédagogie. Il a normalement un minimum en français. Il n'aurait qu'à lire le programme et en parler aux élèves. Ce n'est pas si difficile après tout. Faute de mieux les parents s'en satisferaient, mieux vaut un prof n'ayant pas les bonnes compétences que pas de prof. L'administration trouverai que c'est une solution comme une autre et puisque certains parents s'en satisfont pourquoi pas. Dommage pour les détails, l'approfondissement de la leçon. En fin d'année, les élèves auront entendu parlé du programme sans l'acquérir en profondeur, le prof sera frustré car employé hors de ses compétences et les enfants passeront en classe supérieure sans réaliser qu'ils n'ont plus le niveau requis. En finalité, les parents seront mécontents des résultats d'une solution qui était bancale dés le début et le prof écoeuré. Heureusement les parents ne peuvent pas porter plaintes pour défaut de qualifications et de responsabilité sur le service fourni et rétribuer.
Même si en tant que Maman on se heurte à des "détails" qui nous paraissent tellement ridicules, nous nous devons respecter les intervenants au niveau des limites qui leur sont imposées. Ne pas vouloir accomplir un acte qui parait à risque s'est aussi protéger la personne aidée même si cela ne solutionne pas le problème de qui va pouvoir faire cet acte.

Bonjour à toutes,

En fait, il est vrai que je n'ai rien à faire sur ce Forum, je constate simplement que vous êtes, pour la grande majorité mal dans vos fonctions.

J'y ai participé aussi pour voir si j'avais tort ou non de ne pas passer par une assos.

Je sais qu'aux Antilles, j'ai intérêt à faire autrement, je connais une jeune femme, qui précisemment, s'occupe du recrutement, et qui vient elle-même tenir compagnie à mon fils et l'aider dans des activités surtout ludiques.J'entend donc bien ce qu'elle me raconte.

Je le sais aussi pour avoir demandé le tarif de ces Associations, et celles de Montélimar, et qui me proposent de facturer 18 € de l'heure la journée et 21 € de l'heure la nuit (même calme).

Ce qui ferait une moyenne de 8000 € par mois.
Vous voyez ce que je veux dire !

J'estime bien rémunérer les tierces personnes de mon fils, qui n'interviennent pas nuit et jour bien sûr, puisque je suis encore à ses côtés.

Je ne leur demande certainement pas "n'importe quoi", celle qui lui fait de l'esthétique c'est que cela lui fait plaisir, piscine idem, jeux sur internet ou scraable ou tests, idem.

Nous voyons simplement à trois, y compris mon fils, qui a tout de même à donner son avis, ce qu'il a envie de faire et ce qu'elles peuvent lui apporter.

Mais le jour où il sera seul chez lui, à Montélimar, il faudra bien que soit mis en place un système qui lui permettra de ne jamais être seul et surtout d'être accompagné dans sa vie familiale ou sociale.

Et il faudra bien qu'il fasse avec les moyens qui lui seront concédés par son Assurance, mais qui n'atteindront jamais ce que demande les Assos.

Quand on embauche directement une personne on peut discuter avec elle de ses possibilités et de ce qui lui fait plaisir de réaliser avec son "patient", encore une fois, je n'impose rien. Bien au contraire.

Je ne pense pas être incohérente, si j'ai employé le terme "tétra" effectivement c'était une erreur, je voulais dire "para", mais comme j'écris très vite c'est parti tout seul.

Par contre la personne "professionnelle" qui ne cesse d'employer le terme "pédilex", hum...

Je trouve que vous êtes toutes sous-payées, c'est peut-être ce qui motive certaines à ne pas dépasser leurs fonctions et que les assos, pour que j'en vois de leurs tarifs, vous exploitent, associations à but non lucratif...hum !

Non ce n'est pas la guerre, et un Forum est une discussion ouverte dans laquelle certains élèvent peut-être le ton, mais c'est pour mieux se faire entendre, ou déverser leur mal-être.

Courage à toutes, et merci de m'avoir éclairée sur vos conditions de travail, j'en tiendrai compte pour la suite.

Maud

Maud B,pourquoi vous permettez vous de penser que nous sommes sous payées moi je suis à 11€85 je trouve que cela n'est pas mal payer, de plus je me sens très bien dans mon travail et à ma place, mais ce sont les conditions de travail qui se dégradent nottament à cause de gens comme vous qui se permette de jugez les auxiliaires de vie, pouvez vous comprendre que nous sommes là pour apporter une aide et non à faire!!!!à la place de , il y a des asso comme DELTA ou SANTELIS qui eux font à la place de...
nous avons heureusement des limites à ne pas franchir et j'invite toutes les auxiliairs de vie à ne pas les franchir pour le bien de toutes et tous

je ne fais que reprendre les lamentations générales : être mal payées pour le travail ingrat qui est demandé.

Que vous en fassiez une affaire personnelle ne m'interesse pas du tout, mais m'interpelle tout de même : vous vous trouvez largement payée pour ce que vous faites : cela dit bien cela que ça veut dire !

Et...à propos...en brut...en net ???

Contrairement à vos affirmations, je ne juge personne, je ne fais que constater qu'une association n'apporte pas plus que la personne que l'on va recruter soi-même, que l'on va pouvoir former, et surtout s'entendre dès le départ pour ce qu'elle va accepter de faire ou de ne pas faire.

Suffit d'avoir le courage de remplir les chèques emplois service.

Prenez le temps de lire avant de juger, vous me semblez bien nerveuse...

Maud B.

Je vais m'étaler un peu plus sur le cas de ce jeune dont je me suis occupé, et plus particulièrement, sur le courage et la tenacité dont a su faire preuve sa famille.........Je précise qu'avant son retour à domicile, S. est resté 6 ans en milieu hospitalier.
N'étant pas responsable de cet accident, c'est parce qu'il a touché un gros pactole, et qu'il perçoit une rente, qu'il a pu être à domicile et ainsi payer
le personnel qui est présent 24 sur 24, dimanches et feriès inclus!
Il est important de soulever le problème de toutes les autres familles, qui vivent des drames pas possibles, justement parce que faute de moyens, des parents fatigués et vieillissants se voient dans l'obligation de reprendre chez eux des adultes lourdement handicapés ou de les placer dans des structures non adaptées....
Pour avoir discuté bien souvent avec la maman de S, je connais sa difficulté de faire une toilette intime à son fils de 27 ans...elle reconnait aussi la chance qu'elle a eu, d'avoir pu être entendue par notre responsable d'assoc, qui s'est bagarrée avec elle afin de mettre en place une équipe de travail qui assure une présence jour et nuit....
J'avais oublié un détail....et qui n'est pas des moindres....S ne parle pas, ne fait aucun mouvement, il a une sonde gastrique.....mais on peut lui donner du mixé strict....alors là, on s'éclate! on lui prépare des trucs super bons; on lui fait sentir, on le prend avec nous dans la cuisine et on lui explique ce que l'on fabrique!
Je me suis même engueulé avec lui...parce que malgrè le lourd handicap, il a du caractère, et c'est tant mieux! mince, au fait, avais-je le droit d'élever la voix ?
Encore un autre détail! quand je bossais avec lui, je restais carrément 2 jours et 1 nuit...je m'installais chez lui (ses parents ont fait amménager un appart thérapeutique )et c'était ainsi pour les 3 autres nanas avec qui je travaillais....finalement,ça crée des liens la cohabitation!
Tout ça pour dire que je me suis toujours comportée avec lui comme s'il était une personne "normale" va-t-on dire...(je ne lancerai pas de débat sur la normalité!)
Je lui ai parlé, chanté des chansons, emmené en terrasse, en balade, raconté des faits divers, des conneries aussi, parlé de ce qui se passe dans le monde...bref..comme je disais, la vie quoi!
Ses parents peuvent enfin le voir chez lui pour les bons moments, et nous laisser à nous, qui sommes payés pour ça, le soin de nous OCCUPER de lui, de son confort, de son bien-être.....et aussi, de changer son penilex s'il le perd dans la journée....oui, quand même, un peu de bon sens...ce serait quand même couillon de le laisser trempé dans ses urines ....enfin, j'arrête, ça m'énerve!
Encore une chose...et ce n'était pas mon rôle non plus....j'ai même fait la psychologue...j'ai écouté la douleur de la famille, j'ai vraiment écouté...j'ai accepté mon impuissance, et pour vivre aussi ma vie, j'ai fait en sorte que leur histoire ne soit pas mon histoire, afin de rester professionnelle, humaine, sans que mon effect entre trop en jeu.
Voilà, je voulais juste partager un peu de cette expérience et vous dire, Maud, que tout est possible.
Cordialement

bonsoir MaudB. vous dites: dans ces situations, aucune catastrophe n'est arrivée!honnêtement si une catastrophe était arrivée?qu'auriez- vous fait? bonne continuation et bon courage