Le Social

Loulou,


Vous me faites bien rire !


Prenez-vous un entonnoir ou autre moyen du genre pour la forcer à boire ? je ne le pense pas.

Donc, il me semble que, grâce à vos arguments, votre patience, votre diplomatie et votre savoir-faire, vous arrivez à lui donner envie de déglutir et d'avaler le breuvage. Elle pourrait tout recracher et vous en faire un masque !!! ....Vous faites donc votre boulot.

Maintenant il est vrai que si elle ne s'alimente pas et ne s'hydrate pas suffisamment faites le savoir à qui de droit, vous pourriez faire un suivi de l'alimentation et de l'hydratation en notant les quantités prises. Mèdecin et infirmiers auront ainsi les éléments pour agir.

Pour information Yveline. C'est l'infirmière qui a demandé de donner à boire à Madame F la quantité d'1,5 l à 2 l par jour. Preuve à l'appui sur le cahier de transmission. Voilà L'infirmière avait déjà eu un suivi de l'hydratation qui lui semblait, dans l'ensemble, peu satisfaisante. Donc, comme vous l'écrivez si bien, l'infirmière a eu les éléments pour agir ! J'espère ne pas vous faire trop rire. Et non, je n'entonne pas Madame F encore heureux ! c'était juste la seule situation de refus de la part d'une personne (j'en vois pas d'autre dans mon vécu) ; ça fait 2 ans que je travaille et je voulais simplement partager mon exp. avec Sandrine. Mais c'est nul et certainement pas exploitable. LOULOU

Et elle fait bien cette infirmière d'agir car certaines intervenants se contentent de donner si peu voir rien parfois (d'où la demande de l'infirmière de veiller à la quantité donnée jour et nuit). C'est tout à fait normal ! Dans le contexte, j'interviens la nuit ; Tout va pour le mieux. Je considère effectivement faire mon boulot. Le plus difficile c'est de mettre le bec de la timbale entre les dents (car sert fortement les dents) ; une fois que cela est fait, il faut faire preuve de beaucoup de patience. C'est long mais on n'y arrive. J'outrepasse donc le refus et parviens a faire déglutir le "breuvage" en quantité suffisante. Mes collègues aussi y parviennent et D'autres PAS DU TOUT, ou pas SUFFISAMMENT. Le pire, c'est de constater le "Ne veut pas boire" "Mme F refuse de boire" dans le cahier de transmission. J'estime que c'est un manque de bonne volonté de la part de ces collègues. Alors, pour expliquer que d'un intervenant à un autre, le refus est géré autrement !

Loulou,

Votre exemple est loin d'être nul, car tellement fréquent.

Lorsque je dis que vous me faites rire, c'est de la façon dont vous vous y prenez pour nous faire comprendre votre point de vue, je ne vous juge en rien au contraire.

Par votre exemple, vous démontrez que par votre patience, vos arguments, votre ténacité, votre profesionnalisme et tout le reste, vous arrivez à faire ce pourquoi vous êtes là (le bien être de la personne), sans employer des méthodes agressives.

Avez-vous pensé à lui présenter de l'eau gélifiée colorée - ceci n'a pas du tout la même consistance en bouche, par l'effet coloré (différent selon les sirops), elle aura peut être l'impression de manger un dessert. Le but pourrait être atteint par ce subterfuge.

Ce qui marche avec une personne pourra être un échec avec une autre.

Bonne soirée

Bonjour Yveline, il n'y a pas de souci. Je suis juste un peu remontée parce qu'il est vrai que j'estime faire mon boulot. Les proches de la personne et l'infirmière le reconnaissent. D'ailleurs, si je suis bien dans mon métier c'est parce que j'ai le sentiment d'être reconnue. C'est simplement que j'ai un peu de mal à comprendre pourquoi certains intervenants n'ont pas la même volonté que d'autres surtout dans notre métier. J'ai pris congé 1 mois (ainsi qu'une de mes collègues qui a la même conception du bien-être ; du maintien en bonne santé), et à notre retour, Madame F est sous perfusions pour réhydratation et est vraiment amaigrie. Ca me révolte simplement que nous nous donnions la peine d'éviter cela alors que d'autres se contentent simplement de faire le minimum, voir RIEN... mauvaise volonté ou autre ! J'ai bien conscience que la maladie évolue et que les troubles liées à cette maladie dont ceux de la déglutition sont bien présents. Mais tant que Madame F est encore en mesure de déglutir (à son propre rytme) ; il faut veiller à un apport quantitafif hydrique satisfaisant ! L'eau gélifiée a également déjà été proposée à Madame F... mais sans bons résultats. Et je précise également que Madame F est passée de l'alimentation semi-liquide à une alimentation liquide depuis près de 5 mois maintenant. En fait, je me rends compte que l'étude de mon cas est hors sujet, car elle traite plutôt "du refus de l'intervenant d'aider la personne" en quelque sorte ! Yveline, c'est vrai que ma façon de faire passer mes idées, mon point de vue, c'est du LOULOU tout craché ! Bonne fin d'après-midi.

MErci bcp pour tous vos commentaires, il me sont fort utiles!!

Je pose une question parce que je ne trouve rien:

QUELLES SONT LES OBLIGATIONS JURIDIQUES DES INTERVENANTS À DOMICILE HORS SOIGNANTS (POUR LES AIDE À DOMICILE ET AUXILIAIRE DE VIE)??

Je voudrais savoir à quoi sont obligés les AD et AV de part le droit? Si elles se retrouvent face à des refus répétés de réaliser leur travail, encourent-elles un risque juridique?

Ma section c "lintervention sociale doit respecter le droit" mais respecter quoi??

Je crois k le maintien à domicile entre ds la sphère privée non? donc pas d'obligation?

Le refus de soin médical est très encadré, et le médecin est protégé par la loi, mais qu'en est-il du refus de l'intervention sociale? Les professionnels encourent-ils un risque si il y a plainte pour X raison en raison d'une prestation non réalisée?
Peut-on reprocher à une AV de ne pas avoir fait de toilette à une dame très opposante alors que, si elle n'a pas fait, c'est pour respecter le refus et ne pas faire en maltraitant??


Je suis coincée là et c'est Trèèsssssss urgent
Merci à tout le monde vraiment si vous pouvez éclairer ma lanterne!!!
Je ne suis pas claire mais ce que mon travail de réflexion ne l'est pas (((

disaboka at free.fr

Sandrine,
Vous avez un employeur qui vous encadre, et bien faut voir avec lui.

Bonjour Sandrine,
Si la dame est contre la toilette on ne doit pas la forcer, c'est ce que l'on m'a appris, et puis je n'arriverai jamais a faire une toilette de force a un beneficiaire, c'est de la maltraitance, c'est un infirmier avec qui je travaille qui me l'a dit,
cela lui est arrive, et dans ce cas la il ne la fait pas,
bon courage, on ne peut pas nous blamer pour cela, moi c'est ce que je pense en tout cas
amicalement

ok avec toi j'ai eu le cas d'une personne , 6 mois pour faire sa toilette