Le Social

>>reponse de *Jean-Pierre Daragon
>> *Conseiller Musique et Danse
>> Drac Midi-Pyrénées
>> 05 67 73 20 44
>> ------------------------------------------------------------------------
>>a ma demande aupres de qui contester
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Le signataire de la notification est le Directeur Régional des Affaires
Culturelles, Monsieur Dominique Paillarse, c'est lui qui doit être
destinataire de votre courrier. Lors de sa réponse il vous donnera le
nom et le téléphone du Président du jury pour que vous puissiez avoir
des réponses concrètes concernant votre passage devant le jury.
Bien sincèrement

Bien que n'ayant pas moi-même tenté cette VAE, j'ai suivi d'assez près la manière dont elle s'est passée pour mes collègues et suis très étonnée du taux d'échec, connaissant la valeur de certains candidats.
Il me semble qu'effectivement vous auriez intérêt, via ce forum, à vous regrouper pour, au moins, allerter et poser des questions sur
-les raisons de ces échecs
-l'absence de commentaires sur les grilles reçues
-l'organisation et le soutien souvent peu efficace des tuteurs
-à quoi ont réellement servi les 900 € versés
-etc...
Ecrivez au ministère de la culture, aux publications spécialisées ("nouveau musicien", "Conservatoires de France" etc), voyez vos syndicats, bref tapez à toutes les portes : peut-être finirez-vous par être entendus!
Bon courage!

sur plus de 200 candiidats(230 je crois) en piano, 42 ont obtenu le DE de piano- source CNFPT

dans le meilleur des cas , si les 1500 candidats
avaient été reçus , on aurait donc 1500 personnes qui courraient aux autres concours,
cnftp etc. impossible à gérer, c'est l'inflation
même avec 750 lauréats c'est déjà dur...
il fallait éliminer à coup de sabre et à l'aveuglette...on ne pouvait pas accepter tout le monde (sauf à l'inscription...payante )

ça prouve que le DE n'est pas un diplôme , c'est un concours déguisé, dont les critères d'élection sont obscurs. Pour beaucoup de gens du métier et à l'état actuel IL NE VAUT PAS GRAND CHOSE, puisque distribué dans l'injustice.
Je ne dévalorise pas les gens qui l'ont obtenu, au contraire. Je les plains.

s'il ne reste que 42 profs validés sur 200 en piano, ça correspond juste au nombre de gens qui seraient peut-être suceptibles de titulariser ensuite.
L'erreur est d' avoir accepté 1500 dossiers sans les avoir vraiment évaluer et de jeter les les candidats sans aucune explication.

A ts ceux qui veulent demander un recours gracieux :

un conseil : sortez et lisez ts les textes de lois sur la VAE :
L'arrete du 29 mars 2006 article 7 par exemple :

Dès que les délibérations du jury de validation des acquis de l'expérience du diplôme d'Etat de professeur de musique sont achevées, le président du jury établit le procès-verbal de la réunion du jury, ainsi qu'un relevé des décisions prises.

Le préfet de région notifie aux candidats les décisions du jury et délivre les attestations de réussite TOTALE OU PARTIELLE correspondantes .

Notez que la loi ne prévoit pas la mention "aucune validation". C'est un point attaquable .

D'autre part le fait que certains candidat d'outre mer n'aient pas bénéficié des mêmes avantages que les métropolitains pour l'accompagnement est une forme de dicrimination : Attaquable .

A la fin du papier A3 avec les domaines de compétences à valider , vous avez "Savoirs spécifiques associés etc..." : Le réferentiel d'activité (annexe 1 de l'arreté du 29 Mars 2006 ne dit rien sur ce sujet en ce qui concerne les disciplines instrumentales . Dès lors sur quels critères le jury a pu rendre une décision .

le ministère de la culture a désigné deux centres de formation pour appliquer la procedure VAE , ces 2 centres ont visiblement negligé leur mission .

si le CNFPT a donné le chiffre de 42 DE obtenus,logiquement ce sont 42 validations totales.Connaissez-vous des pianistes ayant obtenu une validation partielle?

C'est une escroquerie tu dois attendre tous les résultats de la 1ere session 2006/2007 avant de t'engager...c'est un drôle de merdier...payant...

Bonjour à tous,
j'ai lu vos différents messages ,merci , comme le suggèrent, Jean , christian , Elisabeth, Sylvie, je propose un exemple de Lettre collective, adressée ici à Madame la Ministre de la Culture, on peut en la modifiant l'adresser aux autres responsables de la culture,délégués, Drac etc. on y retrouvera les remarques des uns et des autres. Cet exemple de lettre collective
qui attend vos remarques et modifs, pour être envoyer à la Lettre du musicien, et divers journaux branchés ...Qu’en pensez vous ? on peut aussi la raccourcir.

((j'ai placé dans le texte à gauche, des lettres de (a) à (i) pour mieux s'y retrouver et procéder à des coupures, ou des remarques. ))

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Lettre des Enseignants candidats
au DE musique par VAE
promotion 2006-2007 (Rueil & Toulouse )

à Madame le Ministre,
Ministère de la Culture et de la Communication


Le ... janvier 2007

Madame le Ministre,



(a) Nous, professeurs de l’enseignement musical, sollicitons votre attention sur une situation très inquiétante concernant notre profession.
En poste depuis de nombreuses années,dans des conservatoires, écoles municipales ou écoles associatives de France, nous avons demandé et soutenu récemment le Diplôme d’Etat par la Validation des acquis de l’expérience, ( VAE) lors de la session de 2006-2007 : ainsi avons-nous été encouragés à le faire, par les instances du Ministère de la Culture et parfois par nos propres supérieurs hiérarchiques.

(b) Après de nombreux mois consacrés à une préparation personnelle et sérieuse à ces épreuves, en constituant des dossiers, regroupant: diplômes, prix , médailles, licences, master, curriculum vitae, parcours professionnel, projets pédagogiques, attestations élogieuses des directeurs d’établissements, programmes de concerts, résultats satisfaisants des élèves, preuves d’exercice professionnel au sein d’établissements agréés, témoignages de vie artistique active, listes d’ouvrages musicaux et pédagogiques édités, et autres responsabilités au cœur de la vie artistique, nous venons de prendre connaissance des résultats nuls et désastreux en cette fin janvier 2008 pour la grande majorité d’entre nous.

c)Choqués par les procédés désinvoltes et désobligeants utilisés dans le déroulement de cette session, et par les décisions négatives prononcées à notre encontre nous voulons vous faire part de notre mécontentement et de notre volonté à être réhabilités au plus vite dans notre intégrité d’enseignant.

d) Dès l’acceptation des dossiers, que nous pensions sérieusement étudiés, par une commission nationale de recevabilité ( texte original du règlement ) 900 euros étaient exigés pour poursuivre la procédure jusqu’au bout. Cette somme importante pour chacun d’entre nous, laissait supposer une organisation rationnelle et un suivi soutenu, or à notre grand regret nous avons constaté que :

e) -les 1500 dossiers pourtant acceptés, n’auraient pas été tous lus et parfois même perdus
- la préparation collective et individuelle mise en place était insuffisante et réduite à de très rares ateliers en surnombre,
- les réunions étaient menées par des intervenants débordés, parfois peu informés,
- la totale absence d’information quant au devenir des dossiers, entre le dépôt et le jour de l’entretien fatidique. ( aucune nouvelle, aucun avis, aucune notation)
- le fait qu’aucun dossier n’ait été étudié comme il l'aurait du l'être,le nombre élévé de candidats ( 1500) semblerait en être à la fois la preuve et la raison accablantes.
- l’ entretien décisif, mené tous azimuts , trop souvent vécu comme humiliant, accusateur et désinvolte, en tous cas indigne de nos âges et de notre profession
- entretien dont on s’interroge encore sur l’utilité réelle puisque réussi ou non, la sentence fut trop souvent la même.

- f ) le délai d’attente des résultats inégal entre les deux pôles d’examen ( Rueil et Toulouse)
-les conditions de préparation discriminatoires (quant à l'accompagnement et le suivi )subies par les candidats d’outre-mer,
- le tableau explicatif des résultats finaux, irrecevable dans ses formules lapidaires et impersonnelles , ses cases cochées, son anonymat.
-la non concordance entre les grilles de compétences et l’interrogatoire subi.
-l’éventualité d'une « validation nulle » contradictoire après acceptation du second dossier et inacceptable après un unique entretien.
g)Des contradictions avec la loi, comme le stipule l'arrêté du 29 mars 2006 article 7:

-« Dès que les délibérations du jury de validation des acquis de l'expérience du diplôme d'Etat de professeur de musique sont achevées, le président du jury établit le procès-verbal de la réunion du jury, ainsi qu'un relevé des décisions prises. »

»Le préfet de région notifie aux candidats les décisions du jury et délivre les attestations de réussite totale ou partielle correspondantes . »
- La loi ne prévoit pas la mention "aucune validation" à ce niveau.
- Sur le relevé des résultats, la présence d’ expressions imprécises telles "Savoirs spécifiques associés " , domaine non référencé par la loi pour les disciplines instrumentales.

h) En considération de tant d’anomalies , force est de constater qu’il y a bien vice de forme dans cette procédure et qu’il est urgent de reconsidérer ces épreuves .
C’est pourquoi, nous sollicitons auprès de vous et des autorités responsables concernées, une demande collective de recours gracieux, en vue de la révision complète et totale de ces décisions.

Nous vous demandons instamment :

-la révision sérieuse et urgente de chacun de nos dossiers,
-l’établissement d’un barème de notation pour chaque épreuve,
-l’assurance pour tous d’être entendu par un jury équitable et déférent , et cela quelque soit l’âge, l’apparence physique, le parcours, et la nature du lieu d’enseignement de chaque candidat.
-une préparation individuelle et suivie, en adéquation aux sommes exigées.

i ) - Et pour les prochaines promotions :

- la garantie d’être lu et évalué suffisamment tôt et de connaître la note attribuée au second dossier, avant de s’engager pour un entretien voué à l’échec.
- une note et un commentaire détaillé et personnalisé évaluant précisément le second dossier.
- la répartition des versements en trois étapes, le dernier versement lié à l’entretien, et effectué seulement en cas de première validation sur dossier, étape devant assurer au minimum une validation finale partielle.
- une liste de sujets d’ordre culturel, technique , pédagogique, social, liste délimitée et ciblée pouvant sérieusement et qualitativement alimenter l’entretien, à l’instar des pratiques examinatrices sérieuses
- le droit de se faire assister par un témoin extérieur, et de garder trace écrite des réponses données lors de l’entretien.
-l’annulation pure et simple de toutes décisions négatives si abusives.

En vous remerciant pour l'attention que vous porterez à cette affaire,
Veuillez recevoir, Madame le ministre, l’expression de nos salutations respectueuses.



____________________________
( nb : cette lettre n’est encore qu’un exemple, pour écrire collectivement : proposez vos modifs. …on peut s’en inspirer pour un plus court résumé , à nous tous de voir … )

pour Aurelie

Cette lettre semble être un bon point de depart , bravo pour ta redaction .
Peut être faudrait il davantage mettre l'accent sur la negligence du jury , mentionné que les relevé individuels ont été signé le jour même de l'entretien , donc que l'on doute qu'il y ai eu beaucoup de deliberation et surtout son harcelement à nous demander pourqoui nous n'avons pas fait le CEFEDEM ce qui prouve qu'il n'est pas impartial et veut rester le gardien du temple , qu'il n'est pas capable de faire la difference entre "formation" et acquis de l'expérience

Attention,
il est un peu surprenant que le CNFPT puisse donner les statistiques de réussites alors que le CESMD n'a pas le droit de les communiquer (en tout cas, c'est ce qui était dit la semaine dernière).
Ce qui est un peu bizarre, par ailleurs, c'est que: si il y a eu 42 validations totales, passant le concours CNFPT, il est vraisemblable que le nombre final de validations est plus élevé - allez disons en tout 60 (d'après ce que l'on peut lire sur les forums, certains candidats à la VAE sont déjà titulaires...).
Rajoutons à cela ceux qui ne l'ont eu que partiellement: en général, à peu près autant que le nombre de validations totales, 60 encore.
On arrive alors à un taux de réussite partielle-globale de, en gros 50%. C'est très loin du chiffre de 10% qu'on lit par ici - et du coup un argument moins fort en faveur d'un recours (ce qui n'exclut pas les autres arguments - non-lecture des dossiers, "procès-verbaux" lapidaire, manque de retour, ...).

Il me semble du coup plus probable que ce chiffre de 42 corresponde au nombre de validations totales ET partielles.