Re: Concours Directeur PJJ est tombé, alors qu'en pensez vous ?
Publié : 20 avr. 2009 17:41
je trouve ton discours quelque peu virulent.
C'était un sujet à traiter en effet par rapport à la nouvelle politique mise en place concernant les moyens d'enrayer la délinquance et une réflexion sur les solutions actuelles des mesures privatives de liberté.
Donc en effet tu n'es pas obligé de partager cette nouvelle vision de la politique de prévéntion de la délinquance ou de la récidive du mineur, qui passe actuellement par la répression.
Après ton avis sur la question pouvait en effet être mis en valeur tout en ne perdant pas de vue la législation actuelle.
Je suis d'accord sur un point avec toi, c'est très difficile d'aider un adolescent à sortir de la spirale de la délinquance, et en effet il n'y a pas de recette miraculeuse, ni une croyance en la toute puissance éducative.
Chaque histoire vécue est bien particulière et personnelle,avec tout son lot de souffrance.
En ce qui me concerne je n'ai jamais considéré dans le domaine éducatif où j'intervenais un gosse comme un objet, mais bien comme un sujet de droit.
J'élève mes trois enfants dans cette optique, tu as beau lire tous les livres de pédiatrie, ou de psy de la petite enfance, tu n'as pas non plus de recette unique. Trop cool ou pas assez tu te remets toujours en question sur ce que tu peux leur transmettre, et comment c'est reçu.
Un enfant a des droits, mais aussi des obligations, des règles à respecter, et des interdits à ne pas transgresser, et en effet on est pas au cirque ce n'est pas du dressage.
Je ne pense pas qu'un juge des enfants soit ravi de prononcer une peine d'enfermement à un mineur.
La délinquance n'est pas une pathologie que l'on doit traiter.
D'ailleurs ce mot est inapproprié.
Je ne l'ai à aucun moment employé.On traite un sujet de dissertation, pas un délinquant mineur.
Je n'ai pas du tout cette vision ultra simpliste du problème fort heureusement.
Et dernier point sortir définitivement de la délinquance,c'est jamais gagné mais c'est possible, et ce n'est ni l'éducateur ou le directeur ou le juge qui peut en tirer une quelconque gloire, mais bien le concerné.
Par contre ce serait intéressant que tu nous fasses part de ton expérience du métier d'éducateur, pour en effet être aux plus près des réalités de ce dont nous parlons.
Je te sens révolté, et en même temps passionné, ne dirige pas ta colère dans la mauvaise direction.
Il y a une politique en place qu'il faudra appliquer, quelles que soient tes opinions sur la question.
Est ce que cela va t'enlever tes qualités humaines pour continuer à faire ton métier.Le droit n'est pas intangible il évolue. Tu devrais prendre connaissance du dernier rapport fait par la Cour des Comptes en 2003 sur la PJJ.
Pour finir dommage que tu es utilisé un ton un peu sarcastique pour t'exprimer, je pense que de relater ta propre expérience aurait été beaucoup plus instructif.
C'était un sujet à traiter en effet par rapport à la nouvelle politique mise en place concernant les moyens d'enrayer la délinquance et une réflexion sur les solutions actuelles des mesures privatives de liberté.
Donc en effet tu n'es pas obligé de partager cette nouvelle vision de la politique de prévéntion de la délinquance ou de la récidive du mineur, qui passe actuellement par la répression.
Après ton avis sur la question pouvait en effet être mis en valeur tout en ne perdant pas de vue la législation actuelle.
Je suis d'accord sur un point avec toi, c'est très difficile d'aider un adolescent à sortir de la spirale de la délinquance, et en effet il n'y a pas de recette miraculeuse, ni une croyance en la toute puissance éducative.
Chaque histoire vécue est bien particulière et personnelle,avec tout son lot de souffrance.
En ce qui me concerne je n'ai jamais considéré dans le domaine éducatif où j'intervenais un gosse comme un objet, mais bien comme un sujet de droit.
J'élève mes trois enfants dans cette optique, tu as beau lire tous les livres de pédiatrie, ou de psy de la petite enfance, tu n'as pas non plus de recette unique. Trop cool ou pas assez tu te remets toujours en question sur ce que tu peux leur transmettre, et comment c'est reçu.
Un enfant a des droits, mais aussi des obligations, des règles à respecter, et des interdits à ne pas transgresser, et en effet on est pas au cirque ce n'est pas du dressage.
Je ne pense pas qu'un juge des enfants soit ravi de prononcer une peine d'enfermement à un mineur.
La délinquance n'est pas une pathologie que l'on doit traiter.
D'ailleurs ce mot est inapproprié.
Je ne l'ai à aucun moment employé.On traite un sujet de dissertation, pas un délinquant mineur.
Je n'ai pas du tout cette vision ultra simpliste du problème fort heureusement.
Et dernier point sortir définitivement de la délinquance,c'est jamais gagné mais c'est possible, et ce n'est ni l'éducateur ou le directeur ou le juge qui peut en tirer une quelconque gloire, mais bien le concerné.
Par contre ce serait intéressant que tu nous fasses part de ton expérience du métier d'éducateur, pour en effet être aux plus près des réalités de ce dont nous parlons.
Je te sens révolté, et en même temps passionné, ne dirige pas ta colère dans la mauvaise direction.
Il y a une politique en place qu'il faudra appliquer, quelles que soient tes opinions sur la question.
Est ce que cela va t'enlever tes qualités humaines pour continuer à faire ton métier.Le droit n'est pas intangible il évolue. Tu devrais prendre connaissance du dernier rapport fait par la Cour des Comptes en 2003 sur la PJJ.
Pour finir dommage que tu es utilisé un ton un peu sarcastique pour t'exprimer, je pense que de relater ta propre expérience aurait été beaucoup plus instructif.