Re: Fin de contrat AED
Publié : 01 sept. 2010 22:03
Bon en ce jour de rentrée, des surprises arrivent et a priori je ne suis pas le seul puisque pas mal d'amis AED semblent avoir eu des problèmes similaires. On pensait être renouvelé en on apprend ce matin, qu'il n'en sera rien.
Je m'explique; nous travaillons dans l'enseignement adapté, pour ceux qui ne connaissent pas, nous accueillons des élèves en grande difficultés sociales, scolaires, de handicap ainsi que des élèves étant délinquants ou défini comme pré-délinquants, les meilleurs, lol. Mais franchement on y prend un certain plaisir.
Il y a six ans, certains rectorats demandent à ce que des AED remplacent des professeurs éducateurs (des instituteurs spécialisés) afin de faire des économies. Certains directeurs d'établissement acceptent tout en sachant que nous ne sommes par former pour.
L'an dernier, nous avons perdu sans perte d'effectif notable un poste d'AED complet, et autant dire qu'il a été demandé à chacun d'entre nous de faire des efforts pour compenser (nous n'étions alors plus que 2 AED pour l'internat + 5 PE qui s'occupent des élèves de 16h à 22h) et faisions 4 nuits dans la semaine pour le plein-temps et 2 nuits pour chaque mi-temps.
En fin d'année scolaire et pas plus tard que jeudi je me renseigne et demande à voir la DGH pour savoir ce qu'il en sera de nos postes : on m'affirme alors qu'ils sont maintenus. Ce matin, surprise, le directeur a reçu un mail daté du 28 aout semble t'il, annonçant qu'on perdait un demi-poste. Comment faire pour se retourner ? Si un d'entre nous et absent qui le remplace ? On ferme l'internat ?
Je pense que le rectorat sait qu'il a commis une erreur car accepte de prolonger le contrat jusqu'au 31 octobre pour que la personne puisse se retourner, quelle générosité de sa part !!! surtout en cette période de l'année où les effectifs sont complets.
J'ai clairement annoncé que nous envisageons mes collègues et moi de faire grève à partir de ce 31 octobre. Pensez-vous que cela puisse aboutir ? Que feriez-vous à notre place ?
Je vous avoue que je suis un peu dubitatif et que j'en ai marre de constater que nous sommes pris pour des moins que rien, car même "un pion" on en prend plus soin sur son échiquier, sans déconner.
Je m'explique; nous travaillons dans l'enseignement adapté, pour ceux qui ne connaissent pas, nous accueillons des élèves en grande difficultés sociales, scolaires, de handicap ainsi que des élèves étant délinquants ou défini comme pré-délinquants, les meilleurs, lol. Mais franchement on y prend un certain plaisir.
Il y a six ans, certains rectorats demandent à ce que des AED remplacent des professeurs éducateurs (des instituteurs spécialisés) afin de faire des économies. Certains directeurs d'établissement acceptent tout en sachant que nous ne sommes par former pour.
L'an dernier, nous avons perdu sans perte d'effectif notable un poste d'AED complet, et autant dire qu'il a été demandé à chacun d'entre nous de faire des efforts pour compenser (nous n'étions alors plus que 2 AED pour l'internat + 5 PE qui s'occupent des élèves de 16h à 22h) et faisions 4 nuits dans la semaine pour le plein-temps et 2 nuits pour chaque mi-temps.
En fin d'année scolaire et pas plus tard que jeudi je me renseigne et demande à voir la DGH pour savoir ce qu'il en sera de nos postes : on m'affirme alors qu'ils sont maintenus. Ce matin, surprise, le directeur a reçu un mail daté du 28 aout semble t'il, annonçant qu'on perdait un demi-poste. Comment faire pour se retourner ? Si un d'entre nous et absent qui le remplace ? On ferme l'internat ?
Je pense que le rectorat sait qu'il a commis une erreur car accepte de prolonger le contrat jusqu'au 31 octobre pour que la personne puisse se retourner, quelle générosité de sa part !!! surtout en cette période de l'année où les effectifs sont complets.
J'ai clairement annoncé que nous envisageons mes collègues et moi de faire grève à partir de ce 31 octobre. Pensez-vous que cela puisse aboutir ? Que feriez-vous à notre place ?
Je vous avoue que je suis un peu dubitatif et que j'en ai marre de constater que nous sommes pris pour des moins que rien, car même "un pion" on en prend plus soin sur son échiquier, sans déconner.