Bonjour a tous,
un peu d'info juridique
ARRETE FIXANT LES MODELES DE DEMANDE D’HOMOLOGATION D’UNE RUPTURE CONVENTIONNELLE
Publié le 21 juillet 2008
L’arrêté du 18 juillet 2008 fixant les modèles d’homologation des ruptures conventionnelles de contrat de travail à durée indéterminée, est paru au Journal Officiel du 19 juillet 2008. Cette parution conditionnait la possibilité de recourir à ce nouveau mode de rupture.
La rupture conventionnelle, qui a été prévue par la loi de modernisation du marché du travail, parue au Journal Officiel du 26 juin 2008, est donc applicable à partir du 20 juillet 2008.
AGREMENT DE L’AVENANT N°312 CCN 66 : CONGES FAMILIAUX ET EXCEPTIONNELS
Publié le 21 juillet 2008
L’arrêté du 10 juillet 2008, publié au journal officiel du 19 juillet 2008, agrée certains accords de travail applicables dans les établissements et services du secteur social et médico-social.
Cet arrêté agrée, notamment, l’avenant n°312 du 5 mars 2008 relatif aux congés familiaux et exceptionnels.
Dès lors, la convention de 1966 par une modification de son article 24 alinéa 1 permet aux partenaires d’un Pacs de bénéficier des congés de 5 jours ouvrables en cas de décès du partenaire.
De plus, le dernier alinéa de l’article 24 est complété de façon à faire bénéficier aux «aux pères salariés au foyer » des mêmes droits que la mère salariée au foyer, dans le cadre des congés exceptionnels accordés en cas de maladie grave de l’enfant placé en vue d’adoption. La nouvelle rédaction de l’article 24 accorde des congés exceptionnels à la mère « ou » au père.
AVENANT N°305 CCN 66 : STATUT DES ASSISTANTS FAMILIAUX
Publié le 21 juillet 2008
L’arrêté du 10 juillet 2008, publié au journal officiel du 19 juillet 2008, agrée l’avenant n°305 du 20 mars 2007 concernant le statut des assistants familiaux travaillant en centre ou service d’accueil familial ou en placement familial spécialisé.
Cet avenant fixe ainsi le statut légal de l’assistant familial résultant de la loi.
Cet avenant est applicable à compter du 1er janvier 2007.
CCN 66 : AGREMENT DE L’AVENANT N°309 BIS RELATIF AUX DIPLOMES EUROPEENS
Publié le 21 juillet 2008
L’arrêté du 10 juillet 2008, publié au journal officiel du 19 juillet 2008, agrée l’avenant n°309 bis du 16 octobre 2008 concernant les diplômes européens.
L’article 11 de la convention collective de 1966 est modifié de façon à ce que les titres et diplômes européens équivalent aux diplômes français puissent les remplacer suivant les dispositions du Code de l’action sociale et des familles.
TEXTES D’APPLICATION DE LA LOI DE MODERNISATION DU MARCHE DU TRAVAIL
Publié le 22 juillet 2008
La loi de modernisation du marché du travail a été publiée au Journal Officiel le 26 juin 2008 et est entrée en vigueur, pour la majorité de ses dispositions le jour suivant. Toutefois, d’autres dispositions devaient attendre la publication des décrets et de l’arrêté, publiés le 19 juillet 2008, pour être applicables.
Le décret 2008-715 permet la mise en œuvre de la rupture conventionnelle, ainsi que la nouvelle indemnité de licenciement. L’arrêté du même jour établie les documents CERFA nécessaires à cette rupture.
Désormais, l’indemnité de licenciement ne peut être inférieure à un cinquième de mois de salaire par année d’ancienneté, auquel s’ajoutent deux quinzièmes de mois par année au-delà de dix ans d’ancienneté. La distinction entre l’indemnité de licenciement pour motif économique et celle du licenciement pour motif personnel n’existe donc plus.
De plus, ce décret n° 2008-715 met en place de nouvelles règles en ce qui concerne la procédure de conciliation. A présent, la conciliation ne peut être déclarée caduque si le demandeur, absent pour une raison légitime, se fait représenter par un mandataire muni d’un écrit l’autorisant à concilier. En revanche, la disposition relative à l’absence du défendeur reste inchangée : dans ce cas, l’affaire est renvoyée devant le bureau de jugement, sauf s’il justifie en temps utile d’un motif légitime. Il peut alors être représenté par un mandataire muni d’un écrit l’autorisant à concilier.
Le décret n°2008-716, quant à lui, modifie les périodes existantes à l’article L1226-2 du code du travail relatives à l’indemnisation en cas de maladie. Le délai de carence n’est plus de 11 jours, mais de 7. Rappelons que dans le cadre de la CCN 51, le délai de carence est de 3 jours, alors qu’il n’en existe pas dans la CCN 66.
De plus, ce décret contient des dispositions concernant le comité d’entreprise et les deux réunions qui doivent se tenir à propos du plan de formation (obligation de deux réunions par an sur ce sujet). L’article D. 2323-7 est complété par un alinéa qui énonce : « Ces deux réunions doivent intervenir respectivement avant le 1er octobre et avant le 31 décembre de l’année en cours. »
LES OBLIGATIONS DES EMPLOYEURS EN CAS DE CANICULE
Publié le 22 juillet 2008
Une fiche jointe à la circulaire interministérielle du 13 mai 2008 reprend les mesures exposées depuis 2006 par la DRT dans une circulaire du 19 juillet, en ce qui concerne les conditions de travail en cas de fortes chaleurs.
Ces obligations proviennent de l’obligation de sécurité qui est à la charge de l’employeur. Celui-ci, selon l’article L4121-1 du Code du travail doit prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des travailleurs.
Le « plan canicule » met en place certaines mesures de prévention des risques, dont quelques unes sont édictées par le Code du travail alors que d’autres sont de simples recommandations.
L’employeur, selon le Code du travail, se voit dans l’obligation d’évaluer le risque lié à la chaleur de le prévenir dans un plan d’action. De même, il se doit de vérifier la conformité de la ventilation des locaux à la législation en vigueur.
D’autres mesures plus spécifiques, concernant les zones d’ombre ou des aires climatisées ou les locaux dans lesquels un effort physique est mis en œuvre dans le cadre de son emploi, existent.
Le « plan canicule » donne également des conseils, tel que demander un document au médecin du travail qui établit les risques liés à la chaleur et les moyens de prévention, prévoir une surveillance de la température, planifier une organisation du travail pour adapter celui-ci à la chaleur.
Le Code du travail, en cas de canicule, n’intervient pas pour préciser l’activité, il oblige seulement l’employeur à mettre à disposition de l’eau potable.
Le plan canicule ne fait, quant à lui, que quelques recommandations, sur l’information des salariés des risques, des signes et symptômes du coup de chaleur, l’aménagement des horaires de travail, mettre à disposition des moyens utiles de protection...
L’ensemble du plan canicule se trouve sur le site du ministère de la Santé.
www.sante-jeuness-sports.gouv.fr
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