Le Social

Bonjour Houcine
il me semblait bien que derriere ce "discours écrit" se cachait un amateur de formation..., es ce par ce que vous en etes déçu ou que vous avez rencontré des situations en deça de vos attentes (car tout à fait d'accord pour les exemples du Quebec et de la Belgique)que cela ne peut correspondre à un niveau (pas scolaire)reconnu par d'autres "chercheurs universitaires" c'est bien plus, comment cela est "acté" ou organisé que les contenus eux memes j'ai eu de tres bons intervennats en psychosocio, et par contre des lacunes "lunesques" sur le processus de recherche, le management ou la gestion. A quoi cela est du surement "à un tas de choses...". Quand j'ai intégré cette formation ce n'était pas pour la recherche mais pour la dimension reflexive à dynamiser en tant que cadre et, si j'ai été effaré (eh oui je vous rejoins un peu...) par le manque de qualité (très humain par ailleurs mais es ce suffisant) des intervenants, par le manque de lisibilité du sens à donner du "comment j'en arrive à organiser un besoin de reflexion permanente au travers cette reflexion transversale (donc pas seulement pluridisciplinaire...) de la gestion d'un groupe de professionnels à vocation dit social " le pari pour moi était et l'est encore de ne pas privilégier le niveau gestion administratif et économique (budgétaire) au détriment de la gestion des hommes dans des projets auprès et avec les personnes concernées par une prise en charge ou un accompagnement social, bien sur que la "gestion" est un outil mais il doit etre pour l'homme et non l'inverse (cf. "la société malade de la gestion" de Gaulejac). Donc surement que le niveau I II ou IIIIIII... n'est pas le plus central dans ma posture mais dans le relatif corporatisme ambiant régnant parmis les gestionnaires de structures un peu d'humanité dans cette socialité en marche.
Par ailleurs la question des niveaux n'est pas à sousestimer quand on regarde l'inflation de l'attente au regard de ces memes niveaux pour occuper un poste de direction (cf. la discussion en cours du decret pour garantir un niveau minima d'occupation de la fonction) et enfin sans vouloir te paraphaser "le diplôme ne fait pas l'homme mais quelque soit son niveau il peut faire beaucoup de dégat d'autant dans notre secteur, et au plus on monte (du moins c'est l'illusion qu'on peut avoir)de niveau au plus le processus dégat se légitime...
Cordialement

Salut les amis,

au regard de ce qui nous attends nous autres professionnels du social je crains que ce genre de question est à mettre au second rang.

Aujourd'hui, il ne s'agit pas d esavoir quel diplôme a tel mérite ou non mais plutôt quel savoir et technicité faut il mobiliser pour des cadres confontés à une conjoncture trés difficile pour tous les acteurs des secteurs social et médico-social.

Les lois de 2002-02 et 2005-102, les responsables politiques préparent un vaste chantier de rationalisation entre offre et demande. La pénurie des moyens est organisé (Maastricht oblige, 3% du PIB messieurs) afin de mettre en péril les structures les plus faibles et de fait néttoyer le social des associations qui ne peuvent s'autosuffirent et qui dépendent de dispositif particulier et qui sont mal inscritent dans le droit commun.
Disparition, absorption et fusion sont à l'ordre du jour sur un moyen terme.

Un mot sur les responsables politique au delà du clivage caricatural : depuis les années 70 et un contexte économique, social et juridique qui va se complexifiant il devient de moins en moins évident d'exercer des responsabilités au vu des risques pénaux encourus surtout en France (hé oui nous avons un code pénal dangereux et le plus dangereux d'Europe pour le citoyen d'un pays qui se vante d'être le fer de lance de la démocratie...).

Ces responsables politiques ont en bien pris la mesure : gouvernement, assemblée, sénat élus des collectivités locales, haut fonctionnaire etc..
Ils savent que la seule façon d'être responsable mais pas coupable c'est justement de rendre les professionnels responsables des politique publiques sur lesquelles ils légiférent. Cet état de fait est dû en bonne partie aux grands scandales de santé public : le sang contaminé, la vache folle, et aujourd'hui H5N1, l'amiante et demain la pillule contraceptive et les ondes électro-magnétiques (tel portable etc...). Devant tant de responsabilité les hommes politiques se décharge sur le médecin, l'infirmier, l'éducateur, l'assistant social, l'amp, l'AVS etc.. et bien sur Messieurs les cadres du social intermédiaires ou pas.


La question n'est pas de savoir quel diplôme nous avons, mais plutôt quelle responsabilité sommes nous prêts à prendre et surtout quelle qualification est nécessaire pour faire face à celles-ci ?

Pour ma part je ne suis qu'un humble apprentis CAFERUIS qui se demande s'il ne va pas finir formateur car travailleur social, cadre ou pas, c'est vraiment un métier à risques de nos jours.

salut mes amis et arrêtons là la guerre des diplômes car l'heure est à l'union face à la tempête qui nous attend dans nos secteurs.

Bonjour Salem
"à mettre ces questions au second rang" je reformulerai si vous le permettez "à mettre ces questions en complément de nos réflexions de responsable de services et/ou de cadre" car je suis bien obligé de me les poser quand je fais du recrutement...
"je ne suis en guerre contre personne et encore moins pour un diplôme" préciser ses réflexions et son positionnement dans un itinéraire et un processus de formation (qui peut etre ou doit etre permanent !?) est le minima attendu lié à l'interface professionnel quand "on" est en poste et quelque soit le poste (formateur, cadre, travailleur social etc). Quand on parle de qualification on ne parle pas de compétence et la responsabilité lié au statut n'est pas forcément lié (ou associé ou agit etc) à la responsabilité ethique et déontologique. D'accord avec vous pour le besoin de technicité, de savoirs d'outils etc mais quid de leur traduction dans un document qui stigmatise un niveau de formation plutot que de valoriser de l'expérience, de la maturité professionnelle des domaines de compétences, etc...
Donc "non je ne suis pas en guerre contre les diplomes ni les niveaux puisque je me suis bougé pour (modestement) en passer quelques uns, mais avec la maniere dont on peut les instrumentaliser pour cacher une misere sur le plan de l'imaginaire et surtout des compétences".
Cordialement

Bonjour,

Je suis titulaire depuis 1 aN DU dsts/DESA(du CNAM) il me reste le stage de 2 ou 3 mois de management à faire. J'ai effectué des demandes d'emploi de chef de service pas de réponse. Je suis AS dans une DDASS. a quel poste peut prétendre un DSTS/DESA dans une administration,? (autre que le concours de conseillère technique pour lequel ce diplome n'est pas nécessaire.)
cette formation est pris en charge par le ministère et puis après plus rien, on se débrouille dans le privé, dans le public ce n'est pas possible....
qui a une idée ?

En recherche actuellement de financement pour la formation du CAFERUIS je me heurte à 100 et un difficultés : pourriez vous m'indiquer comment se sont passées vos modalités de prise en charge dans le cadre du plan "objectif cadres" avec l'ANPE? Comment avez vous fait? L'ANPE dont je dépends ne connait même pas ce dispositif? Meci d'avance .

Bonjour,
pour répondre à ta question, j'ai moi-même eu des difficultés pour financer le caferuis qui a débuté en septembre dernier. j'ai monté le dossier avec l'agent ANPE qui suivait mon dossier et envoyé mille motivations de ma part et de la sienne pour obtenir un financement de la DRTEFP (région) qui prenait en charge le coût de l'inscription. Plan "objectif cadre" et diplôme validant de niveau II. Il te faut insister, ça marche !

Bonjour, vos propos datent de fin 2005, et je ne sais pas si vous allé consulté ce message.
Je suis actuellement dans une position de choisir une formation. Ma volonté est de viser une direction de maison de retraite. Je n’ai pas d’expérience dans le social, mais 10 ans dans le tourisme social. Mon dernier diplôme est un dut gea option finance comptabilité (niveau 3).
Depuis mes premières recherches, on me guidait vers le Cafdes, mais depuis quelques temps il y a un décret sur le bureau du ministre qui est prêt à sortir et qui dirait, selon un article des ASH du 23/6/6 :
Un diplôme de niveau I pour les directeurs des gros établissements ou des regroupements d'établissements, de niveau II pour la majorité d'entre eux, et de niveau III assorti de l'exigence d'un minimum d'expérience dans la gestion et le management pour les professionnels à la tête de petits établissements.
Par rapport à ceci, vous qui suivez la formation caféruis, pensez-vous que la formation du caféruis est adaptée et complète pour diriger, par exemple, une maison de retraite de taille moyenne ?
Si nous rentrons en contact, j’ai d’autres articles sur ce sujet
Dans l’attente de vous lire
Denis

Bonjour Denis,
En ce qui concerne la direction des maisons de retraite, la formation la plus adaptée est certainement le CAFDES,(niveau1) car elle forme spécifiquement aux fonctions de Direction, aux politiques sociales et à la gestion.Vous pouvez acceder à cette formation avec un dipôme de niveau 3. La question la plus difficile réside dans le financement, l'ideal est d' être déja en poste et de faire la formation en cours d'emploi. Le caferuis est une formation plus courte, et est certainement davantage centrée sur l'encadrement.
Cordialement et bonne chance
Sophie.L

coucou,

S'il y a bien une branche ou le CAFERUIS est idéal quant à la qualification relative aux fonctions de direction c'est bien les maisons de retraite.

La filière est entrain de muter, le CAFDES est amené à "couronner" cette filière avec le fameux DEIS qui va venir compléter tous ça, en gros :

1 CAFDES (direction)
2 DEIS (ingénieur)
3 Caferuis (cadre intermédiaire).

Et bien sur la taille de l'établissement, le caractère privé marchand et privé non marchand, la typologie de l'organisation en somme fera le reste. Car au final, c'est bien le "terrain" qui fera émerger les tendances avec son corollaire de disparition des nombreuses formations, surtout les formations universitaires, qui dirige vers le social et médico-social.

question formation : une analogie avec le monde du vin me paraît éloquente. Soit on choisit la qualité et on préserve les vignes et on maintient une logique qui verra les viticulteurs vivre de leur art.

Soit on choisit la quantité, on fait pisser la vigne, on fabrique de la piquette et on verra de nombreuse exploitation disparaître dans ce monde de concurrence marchande.

Pour choisir sa formation il faut surtout voir si celle-ci a du sens par rapport à sa propre histoire. D'où viens je ? à quoi sert je ? où vais je et donc répondre à la question fondamentale : qui suis je ?

Salut

Bonjour,

Ayant pris le temps de l'instrospection, j'ai quelques éléments de réponse aux questions que tu proposes de se poser... Je suis donc décidé à entreprendre une formation DEIS au plus tôt. Si ce nouveau diplôme s'ancre dans une logique du "nouveau social" à laquelle je ne souscris pas forcément, il me semble qu'il est celui qui répondra le mieux à mon désir d'être en position de défendre les valeurs auxquelles je crois et qui tendent en effet à se faire secondaires face aux dynamiques de rentabilité, de territorialisation, de concurrence...

Seulement, essayer de poser sa pierre dans cet édifice, c'est long et... couteux. Je suis donc preneur de tous les conseils pour la recherche d'aide au financement d'un DEIS. Je suis E.S. dans une institution qui n'a aucune envie de dépenser des deniers pour me voir quitter le terrain une semaine par mois... Avis aux bonnes ames et à ceux qui ont l'expérience de la recherche de ce type de financements.

D'avance merci.
Salut à tous.