Re: une question pour chef de service
Publié : 21 mars 2009 11:59
Bonjour
"Et le votre de pouvoir, vous en faîtes quoi?"
je le remet en cause tous les matins en collaboration avec mon equipe de direction, il ne s'agit pas de doute ou d'introspection sterile mais d'une discipline personnelle a partir de laquelle je peux m'appuyer pour organiser (voire coorganiser) les activites de l'etablissement, nous ne sommes pas proprietaire de nos fonctions ce qui ne veut pas dire qu'elles ne doivent pas etres habitees par de l'investissement, de l'engagement, du respect des valeurs associatives des missions de service publique, des besoins/demandes des personnes accueillies, des attentes en matieres de moyens (quelqu'ils soient !) d'accompagnement des equipes et/ou collegues etc...
Le pouvoir est celui qui m'est confere dans une legitimite reconnue et averee (delegation par le haut, competence et capacites diverses mises au services des personnes [beneficiaires et professionnels] vers le bas [ce n'est pas pejoratif !]
Pour tenter de depasser le "niveau philosophique" de cette reflexion, je preciserai que la qualite du travail peut se lire a plusieurs niveaux : la parole des personnes accueillies, le processus d'evaluation interne, la delegation maintenue, les conventions de services publiques renouvelees, etc etc et un sommeil paisible...
L'employeur est responsable et se doit de fixer les horaires de travail, mais il est tellement plus agreable et pertinent de le faire avec ceux et celles qui vont devoir leurs donner du sens en terme de contenu donc la position peremptoire de la posture suivante :
"Non. Les horaires sont fixés par l'employeur et sont au service d'une organisation" si elle est empreint d'une position legaliste et necessaire, elle doit se negocier et se demarquer d'avec des positions manegeriales (si tant est que l'on puisse en parler ainsi ?) du siecle dernier que l'on rencontrait dans des organisations industrielles, taylor par exemple ! la contrainte n'est pas un frein si vous y associez ceux qui doivent la porter quotidiennement dans la relation avec des personnes en situation de difficulte ou de souffrance.
Je prefere elaborer des horaires de travail a partir d'un contenu d'activite partage avec mes equipes plutot que passer les 3/4 de mon temps (ce qui dans ma situation n'est vraiement pas acceptable !) a gerer les frustrations et les insatisfactions qui je le sais par experience se repercuterons sur la qualite des accompagnements ou des prises en charge.
Personne n'a tort ou raison, mais chacun peut dans son fort interieur s'interroger s'il pense etre dans les clous dans sa relation a l'organisation des conditions de travail de ses collaborateurs (trices) et c'est pas parceque vous pensez etre dans le vrai que vous avez tort ou raison
"Et le votre de pouvoir, vous en faîtes quoi?"
je le remet en cause tous les matins en collaboration avec mon equipe de direction, il ne s'agit pas de doute ou d'introspection sterile mais d'une discipline personnelle a partir de laquelle je peux m'appuyer pour organiser (voire coorganiser) les activites de l'etablissement, nous ne sommes pas proprietaire de nos fonctions ce qui ne veut pas dire qu'elles ne doivent pas etres habitees par de l'investissement, de l'engagement, du respect des valeurs associatives des missions de service publique, des besoins/demandes des personnes accueillies, des attentes en matieres de moyens (quelqu'ils soient !) d'accompagnement des equipes et/ou collegues etc...
Le pouvoir est celui qui m'est confere dans une legitimite reconnue et averee (delegation par le haut, competence et capacites diverses mises au services des personnes [beneficiaires et professionnels] vers le bas [ce n'est pas pejoratif !]
Pour tenter de depasser le "niveau philosophique" de cette reflexion, je preciserai que la qualite du travail peut se lire a plusieurs niveaux : la parole des personnes accueillies, le processus d'evaluation interne, la delegation maintenue, les conventions de services publiques renouvelees, etc etc et un sommeil paisible...
L'employeur est responsable et se doit de fixer les horaires de travail, mais il est tellement plus agreable et pertinent de le faire avec ceux et celles qui vont devoir leurs donner du sens en terme de contenu donc la position peremptoire de la posture suivante :
"Non. Les horaires sont fixés par l'employeur et sont au service d'une organisation" si elle est empreint d'une position legaliste et necessaire, elle doit se negocier et se demarquer d'avec des positions manegeriales (si tant est que l'on puisse en parler ainsi ?) du siecle dernier que l'on rencontrait dans des organisations industrielles, taylor par exemple ! la contrainte n'est pas un frein si vous y associez ceux qui doivent la porter quotidiennement dans la relation avec des personnes en situation de difficulte ou de souffrance.
Je prefere elaborer des horaires de travail a partir d'un contenu d'activite partage avec mes equipes plutot que passer les 3/4 de mon temps (ce qui dans ma situation n'est vraiement pas acceptable !) a gerer les frustrations et les insatisfactions qui je le sais par experience se repercuterons sur la qualite des accompagnements ou des prises en charge.
Personne n'a tort ou raison, mais chacun peut dans son fort interieur s'interroger s'il pense etre dans les clous dans sa relation a l'organisation des conditions de travail de ses collaborateurs (trices) et c'est pas parceque vous pensez etre dans le vrai que vous avez tort ou raison