Pour être notifié de nouveaux messages, entrer dans un forum puis cliquer sur "S'abonner au forum" (+ infos)
Salaire d'une directrice de crèche
-
Castor
Re: Salaire d'une directrice de crèche
Bonjour à toutes et tous,
Merci à Frédéric pour ses conseils. Bien sûr, mieux vaut être convaincant(e) lors d'1 entretien d'embauche,les recruteurs éliminant tjrs les candidats auxquels ils ne croient pas et cela même si le salaire est bas et les conditions de travail pas top ! Toute la question est : comment convaincre "ses" recruteurs ?
Ils n'ont pas ts la même personnalité, les mêmes représentations, les mêmes attentes, ni surtout la même marge de manoeuvre financière !
N'ayant hélas pas de recette infaillible, 3 points me semblent très utiles avant tout entretien :
1)Connaitre précisément ses prétentions (et bien sûr ne pas avoir peur d'annoncer la couleur) + pour soi cette fois-ci : avoir calculé le montant du salaire en-dessous duquel on ne descendra pas.
2)Se préparer à écouter, "décoder", comprendre vraiment son, ses recruteurs afin de s'adapter (ou non)à leurs besoins. La préparation indiquée par Frédéric me parait pertinente mais tjrs à associer à 1 réelle écoute de ses interlocuteurs.
Si non, le candidat donne vite l'impression de réciter son texte argumentaire et la rencontre n'a pas lieu. On a donc toujours intérêt à avoir bien cerné l'autre avant d'argumenter.
3)Ne pas accepter d'attendre le 3ème ou 4 ème entretien pour aborder la question financière. Quant le salaire est bas et la marge de manoeuvre faible, les recruteurs précisent parfois seulement "salaire selon CC machin".
Les entretiens se suivent, vs êtes invitée à rencontrer l'équipe, à assister à telle ou telle réunion. Bref, vs êtes déjà déplacée 3 fois, avez déjà passé x heures avec vos recruteurs & la question du salaire n'a tjrs pas été abordée comme si tout allait de soit mais en réalité, il n'en est rien & il faut alors pas mal de courage pour annoncer que vs vs retirez, si la négociation n'aboutit pas.
Il suffit d'avoir un peu bourlingué pour comprendre que "ça" ne marche à tous les coups car c'est 1 négociation difficile à laquelle, nous les femmes (IPDE, EJE, IDE, etc)ne sommes guère préparées mais justement, il est temps que cela change !
1 chose encore, si les propos tenus par Frédéric concernant 1 crèche que l'on pourrait qualifiée de "libérale" (nb : "1 enfant coûte 40, vendons le 60") ne me choquent pas particulièrement (après toutes les offres devraient pouvoir co-exister), je m'interroge sur la légalité de ce type d'offre aujourd'hui ou pour le dire autrement : est-il aujourd'hui possible en France de pratiquer les tarifs autres que ceux de la CAF pour une prestation crèche ?
Je suis Directrice d'1 crèche associative, connait globalement le fonctionnement des crèches municipales et d'entreprise et n'ai jamais entendu parlé de tarifs autres que ceux "imposés" par la CAF.
Merci de votre réponse.
Merci à Frédéric pour ses conseils. Bien sûr, mieux vaut être convaincant(e) lors d'1 entretien d'embauche,les recruteurs éliminant tjrs les candidats auxquels ils ne croient pas et cela même si le salaire est bas et les conditions de travail pas top ! Toute la question est : comment convaincre "ses" recruteurs ?
Ils n'ont pas ts la même personnalité, les mêmes représentations, les mêmes attentes, ni surtout la même marge de manoeuvre financière !
N'ayant hélas pas de recette infaillible, 3 points me semblent très utiles avant tout entretien :
1)Connaitre précisément ses prétentions (et bien sûr ne pas avoir peur d'annoncer la couleur) + pour soi cette fois-ci : avoir calculé le montant du salaire en-dessous duquel on ne descendra pas.
2)Se préparer à écouter, "décoder", comprendre vraiment son, ses recruteurs afin de s'adapter (ou non)à leurs besoins. La préparation indiquée par Frédéric me parait pertinente mais tjrs à associer à 1 réelle écoute de ses interlocuteurs.
Si non, le candidat donne vite l'impression de réciter son texte argumentaire et la rencontre n'a pas lieu. On a donc toujours intérêt à avoir bien cerné l'autre avant d'argumenter.
3)Ne pas accepter d'attendre le 3ème ou 4 ème entretien pour aborder la question financière. Quant le salaire est bas et la marge de manoeuvre faible, les recruteurs précisent parfois seulement "salaire selon CC machin".
Les entretiens se suivent, vs êtes invitée à rencontrer l'équipe, à assister à telle ou telle réunion. Bref, vs êtes déjà déplacée 3 fois, avez déjà passé x heures avec vos recruteurs & la question du salaire n'a tjrs pas été abordée comme si tout allait de soit mais en réalité, il n'en est rien & il faut alors pas mal de courage pour annoncer que vs vs retirez, si la négociation n'aboutit pas.
Il suffit d'avoir un peu bourlingué pour comprendre que "ça" ne marche à tous les coups car c'est 1 négociation difficile à laquelle, nous les femmes (IPDE, EJE, IDE, etc)ne sommes guère préparées mais justement, il est temps que cela change !
1 chose encore, si les propos tenus par Frédéric concernant 1 crèche que l'on pourrait qualifiée de "libérale" (nb : "1 enfant coûte 40, vendons le 60") ne me choquent pas particulièrement (après toutes les offres devraient pouvoir co-exister), je m'interroge sur la légalité de ce type d'offre aujourd'hui ou pour le dire autrement : est-il aujourd'hui possible en France de pratiquer les tarifs autres que ceux de la CAF pour une prestation crèche ?
Je suis Directrice d'1 crèche associative, connait globalement le fonctionnement des crèches municipales et d'entreprise et n'ai jamais entendu parlé de tarifs autres que ceux "imposés" par la CAF.
Merci de votre réponse.
-
Keep cool
Re: Salaire d'une directrice de crèche
Chers(ères) confrères et consoeurs voici ma position sur nos salaires.
Mais en un 1er temps, pour mieux me situer, voici qqs éléments de mon parcours :
J'ai fait 5 années d'études universitaires et obtenu 1 DESS (Diplôme d'Etudes Supérieures Spécialisées)en Sciences de l'Education, soit un master 2 professionnel, j'ai également fait des études de psycho clinique jusqu'à la licence, j'ai aussi 1 diplôme d'état d'infirmière. Voilà côté diplômes.
NB : il n'y a donc pas que certains(es) EJE qui font des études >, chez les soignants, aussi, certains(es) s'y collent et dans plein d'autres professions aussi heureusement!
Côté expérience professionnelle, je suis cadre depuis 10 ans. Successivement manageur d'équipes pluridisciplinaires (dont 1 an en crèche)et cadre pédagogique. J'ai exercé les fonctions de cadre pédagogique dans le domaine de la formation initiale d'étudiants infirmiers (IDE), infirmiers puer (IPDE), aide-soignants, ambulanciers, ainsi que dans le cadre d'actions de formation continue pour IDE, cadres supérieurs et directeurs de la CPAM, etc.
Cette évolution s'est accompagnée de formations complémentaires dans le domaine pédagogique et du management.
Pour tordre le coup à qqs idées reçues, il n'y a donc pas que le diplôme initial qui fait le (ou la) pro. Ses choix de formations ultérieures, son expérience pro et de vie, ses lectures, ses capacités d'analyse, de remise en question, etc, me semblent tout aussi constitutifs des compétences et de l'identité professionnelle d'1 personne.
Ceci étant, les querelles de clocher entre EJE et IPDE ne me semblent pas si "réductrices" que cela.
Certes, il est question de salaire et ce n'est pas être vénale que de vouloir un salaire correcte. Les IPDE gagnent généralement + (départ à 1800, 2000€ dans ma région) que les EJE (départ à 1500,1600€). En même temps, ces salaires étant si bas, qu'il me paraitrait bcq + juste de se battre ensemble pour des salaires décents dans tout le secteur petite enfance.
Il y est aussi question d'identité professionnelle, les uns(es) se reconnaissant comme paramédicaux mais pas seulement (les paramédicaux étant définit par le législateur comme des éducateurs de santé), les autres se reconnaissant comme éducateurs mais pas seulement, ils savent aussi prendre soin des enfants et des familles et en ce sens "soignent" ceux dont ils ont la charge.
Certes, le regard aiguisé des uns sur la clinique et des autres sur l'éducatif, ne donne pas les mêmes analyses des situations mais au final s'il n'y a pas de gros conflit, ces 2 lectures s'avèrent complémentaires, tant il est vrai qu'aucun pro. ne détient la vérité sur des situations souvent très complexes.
Et voilà, que nous touchons p-ê au coeur de notre affaire : la complexité.
Qui dit complémentarité, dit équité, égalité de traitement, de statut, rapports horizontaux et non verticaux et nous savons bien que cela ne va pas de soi dans nos cultures pro., que celles-ci soit sanitaire ou sociale.
Alors pour faire "simple" soit disant, le législateur nomme "chef" celui qui a le diplôme reconnu comme le + élevé, le fameux cadre A, le 3 années 1/2 d'études avec 1 spé de 1 an après plusieurs années d'exercice en tant qu'infirmier, plus tôt que le 3 années d'études. A-t-il tort ou raison ? Mouillons-nous : je pense qu'il a tort et développerai, si vous le voulez bien, mon idée un peu plus loin.
Revenons à la complexité.
Qui dit complémentarité, dit aussi spécificité et non similitude, collage. Force est de constater que ns n'allons pas dans ce sens en disant que les IPDE font le même travail que les EJE et vis vers ça.
Il nous faudrait réaliser un véritable travail de fond sur ce point : comment définir la spécificité du travail des EJE, des IPDE, des IDE, des AP. Quels sont leurs cadres théoriques, les capacités spécifiques, comment peuvent-elles évoluer vers des compétences et lesquelles, etc, bien sûr, dans un souci de collaboration plus efficace, d'une meilleure reconnaissance de son travail et de celui travail de l'autre.
Je crains que si ce chantier n'est pas mené à bien, les guerres de tranchées continueront et les bas salaires séviront encore longtemps pour la + grande joie de nos employeurs qui, bien souvent, voient ici la possibilité de nommer Directeur(trice) à des tarifs moindre de jeunes ou moins jeunes EJE, je l'ai vu maintes fois et encore tout récemment.
Enfin, pour revenir à mon "mouillage" et si vous n'êtes pas encore fatiguée de me lire, voici l'exposé de ma petite idée qui d'ailleurs pourrait choquer certains(es), le redoutant, je préfère vous prévenir afin de palier à tout trouble inconfortable.
Prenez donc un bon fauteuil, 1 verre d'1 agréable brevage si possible et lancez-vous.
Selon moi, le salaire de départ d'1 IPDE, d'1 EJE, voire d'1 IDE exerçant dans 1 structure multi-accueil devrait être en tout point similaire. Seule l'ancienneté, les formations annexes et les réels + du CV pour le poste pourraient donner lieu à un écart.
Ces fonctions correspondraient à des postes de cadres, d'ajoints(e)ou de cadres intermédiaires comme vous préférez, participant à la direction certes mais distinctes des postes de directeur(trice).
En effet,je pense que pour occuper efficacement un poste de Direction, non seulement plusieurs années d'expérience cadre sont nécessaires mais aussi des formations complémentaires ainsi qu'une réelle réflexion sur cette fonction.
Le management est un art très complexe, la compréhension d'enjeux multiples et contradictoires n'est pas plus simple et si le prendre soin et l'éducation de jeunes enfants et de leurs parents est également complexe, il s'agit là d'un tout autre métier que celui de diriger une structure.
J'ai très souvent vu des EJE, IPDE ou IDE exercer le coeur de leurs anciennes fonctions auxquelles elles ajoutaient des fonctions de gestion administrative et financière et d'animation d'équipe. Le + souvent, elles s'épuisaient à la tâche et nourrissaient un sentiment d'insatisfaction. Certes, elles faisaient tout leur possible, voire plus encore mais l'énergie dépensée n'était pas rentable.
Notre société évolue, nos métiers aussi, il est donc tant de se professionnaliser.
Cessons donc de nous manger le nez, retroussons nos manches et impliquons-nous pour faire avancer nos professions, nos salaires, nos formations, nos réflexions, nos carrières.
Bien confraternellement.
WHAOU, voilà qui réveille !
Plus soft sera ma position chers(ères) confrères et consoeurs que je salue tous et toutes avec le même plaisir mais en un 1er temps, pour mieux me situer, voici qqs éléments de mon parcours :
J'ai fait 5 années d'études universitaires et obtenu 1 DESS (Diplôme d'Etudes Supérieures Spécialisées)en Sciences de l'Education, soit un master 2 professionnel, j'ai également fait des études de psycho clinique jusqu'à la licence, j'ai aussi 1 diplôme d'état d'infirmière. Voilà côté diplômes.
NB : il n'y a donc pas que certains(es) EJE qui font des études >, chez les soignants, aussi, certains(es) s'y collent et dans plein d'autres professions aussi heureusement!
Côté expérience professionnelle, je suis cadre depuis 10 ans. Successivement manageur d'équipes pluridisciplinaires (dont 1 an en crèche)et cadre pédagogique. J'ai exercé les fonctions de cadre pédagogique dans le domaine de la formation initiale d'étudiants infirmiers (IDE), infirmiers puer (IPDE), aide-soignants, ambulanciers, ainsi que dans le cadre d'actions de formation continue pour IDE, cadres supérieurs et directeurs de la CPAM, etc.
Cette évolution s'est accompagnée de formations complémentaires dans le domaine pédagogique et du management.
Pour tordre le coup à qqs idées reçues, il n'y a donc pas que le diplôme initial qui fait le (ou la) pro. Ses choix de formations ultérieures, son expérience pro et de vie, ses lectures, ses capacités d'analyse, de remise en question, etc, me semblent tout aussi constitutifs des compétences et de l'identité professionnelle d'1 personne.
Ceci étant, les querelles de clocher entre EJE et IPDE ne me semblent pas si "réductrices" que cela.
Certes, il est question de salaire et ce n'est pas être vénale que de vouloir un salaire correcte. Les IPDE gagnent généralement + (départ à 1800, 2000€ dans ma région) que les EJE (départ à 1500,1600€). En même temps, ces salaires étant si bas, qu'il me paraitrait bcq + juste de se battre ensemble pour des salaires décents dans tout le secteur petite enfance.
Il y est aussi question d'identité professionnelle, les uns(es) se reconnaissant comme paramédicaux mais pas seulement (les paramédicaux étant définit par le législateur comme des éducateurs de santé), les autres se reconnaissant comme éducateurs mais pas seulement, ils savent aussi prendre soin des enfants et des familles et en ce sens "soignent" ceux dont ils ont la charge.
Certes, le regard aiguisé des uns sur la clinique et des autres sur l'éducatif, ne donne pas les mêmes analyses des situations mais au final s'il n'y a pas de gros conflit, ces 2 lectures s'avèrent complémentaires, tant il est vrai qu'aucun pro. ne détient la vérité sur des situations souvent très complexes.
Et voilà, que nous touchons p-ê au coeur de notre affaire : la complexité.
Qui dit complémentarité, dit équité, égalité de traitement, de statut, rapports horizontaux et non verticaux et nous savons bien que cela ne va pas de soi dans nos cultures pro., que celles-ci soit sanitaire ou sociale.
Alors pour faire "simple" soit disant, le législateur nomme "chef" celui qui a le diplôme reconnu comme le + élevé, le fameux cadre A, le 3 années 1/2 d'études avec 1 spé de 1 an après plusieurs années d'exercice en tant qu'infirmier, plus tôt que le 3 années d'études. A-t-il tort ou raison ? Mouillons-nous : je pense qu'il a tort et développerai, si vous le voulez bien, mon idée un peu plus loin.
Revenons à la complexité.
Qui dit complémentarité, dit aussi spécificité et non similitude, collage. Force est de constater que ns n'allons pas dans ce sens en disant que les IPDE font le même travail que les EJE et vis vers ça.
Il nous faudrait réaliser un véritable travail de fond sur ce point : comment définir la spécificité du travail des EJE, des IPDE, des IDE, des AP. Quels sont leurs cadres théoriques, les capacités spécifiques, comment peuvent-elles évoluer vers des compétences et lesquelles, etc, bien sûr, dans un souci de collaboration plus efficace, d'une meilleure reconnaissance de son travail et de celui travail de l'autre.
Je crains que si ce chantier n'est pas mené à bien, les guerres de tranchées continueront pour la + grande joie de nos employeurs qui, bien souvent, voient ici la possibilité de nommer Directeur(trice) à des tarifs moindre de jeunes ou moins jeunes EJE, je l'ai vu maintes fois et encore tout récemment.
Enfin, pour revenir à mon "mouillage" et si vous n'êtes pas encore fatiguée de me lire, voici l'exposé de ma petite idée qui d'ailleurs pourrait vous choquer, le redoutant, je préfère vous prévenir afin de palier à tout trouble inconfortable.
Prenez donc un bon fauteuil, 1 verre d'1 agréable brevage si possible et lancez-vous.
Selon moi, le salaire de départ d'1 IPDE, d'1 EJE, voire d'1 IDE exerçant dans 1 structure multi-accueil devrait être au tout point similaire. Seule l'ancienneté, les formations annexes et les réels + du CV pour le poste pourraient donner lieu à un écart.
Ces fonctions correspondraient à des postes de cadres, d'ajoints(e)ou de cadres intermédiaires comme vous préférez, participant à la direction certes mais distinctes des postes de directeur(trice).
En effet,je pense que pour occuper efficacement un poste de Direction, non seulement plusieurs années d'expérience cadre sont nécessaires mais aussi des formations complémentaires ainsi qu'une réelle réflexion sur cette fonction.
Le management est un art très complexe, la compréhension d'enjeux multiples et contradictoires n'est pas plus simple et si le prendre soin et l'éducation de jeunes enfants et de leurs parents est également complexe, il s'agit là d'un tout autre métier que celui de diriger une structure.
J'ai très souvent vu des EJE, IPDE ou IDE exercer le coeur de leurs anciennes fonctions auxquelles elles ajoutaient des fonctions de gestion administrative et financière et d'animation d'équipe. Le + souvent, elles s'épuisaient à la tâche et nourrissaient un sentiment d'insatisfaction. Certes, elles faisaient tout leur possible, voire plus encore mais l'énergie dépensée n'était pas rentable.
Notre société évolue, nos métiers aussi, il est donc tant de se professionnaliser.
Cessons donc de nous manger le nez, retroussons nos manches et impliquons-nous pour faire avancer nos professions, nos salaires, nos formations, nos réflexions, nos carrières.
Bien confraternellement.
Mais en un 1er temps, pour mieux me situer, voici qqs éléments de mon parcours :
J'ai fait 5 années d'études universitaires et obtenu 1 DESS (Diplôme d'Etudes Supérieures Spécialisées)en Sciences de l'Education, soit un master 2 professionnel, j'ai également fait des études de psycho clinique jusqu'à la licence, j'ai aussi 1 diplôme d'état d'infirmière. Voilà côté diplômes.
NB : il n'y a donc pas que certains(es) EJE qui font des études >, chez les soignants, aussi, certains(es) s'y collent et dans plein d'autres professions aussi heureusement!
Côté expérience professionnelle, je suis cadre depuis 10 ans. Successivement manageur d'équipes pluridisciplinaires (dont 1 an en crèche)et cadre pédagogique. J'ai exercé les fonctions de cadre pédagogique dans le domaine de la formation initiale d'étudiants infirmiers (IDE), infirmiers puer (IPDE), aide-soignants, ambulanciers, ainsi que dans le cadre d'actions de formation continue pour IDE, cadres supérieurs et directeurs de la CPAM, etc.
Cette évolution s'est accompagnée de formations complémentaires dans le domaine pédagogique et du management.
Pour tordre le coup à qqs idées reçues, il n'y a donc pas que le diplôme initial qui fait le (ou la) pro. Ses choix de formations ultérieures, son expérience pro et de vie, ses lectures, ses capacités d'analyse, de remise en question, etc, me semblent tout aussi constitutifs des compétences et de l'identité professionnelle d'1 personne.
Ceci étant, les querelles de clocher entre EJE et IPDE ne me semblent pas si "réductrices" que cela.
Certes, il est question de salaire et ce n'est pas être vénale que de vouloir un salaire correcte. Les IPDE gagnent généralement + (départ à 1800, 2000€ dans ma région) que les EJE (départ à 1500,1600€). En même temps, ces salaires étant si bas, qu'il me paraitrait bcq + juste de se battre ensemble pour des salaires décents dans tout le secteur petite enfance.
Il y est aussi question d'identité professionnelle, les uns(es) se reconnaissant comme paramédicaux mais pas seulement (les paramédicaux étant définit par le législateur comme des éducateurs de santé), les autres se reconnaissant comme éducateurs mais pas seulement, ils savent aussi prendre soin des enfants et des familles et en ce sens "soignent" ceux dont ils ont la charge.
Certes, le regard aiguisé des uns sur la clinique et des autres sur l'éducatif, ne donne pas les mêmes analyses des situations mais au final s'il n'y a pas de gros conflit, ces 2 lectures s'avèrent complémentaires, tant il est vrai qu'aucun pro. ne détient la vérité sur des situations souvent très complexes.
Et voilà, que nous touchons p-ê au coeur de notre affaire : la complexité.
Qui dit complémentarité, dit équité, égalité de traitement, de statut, rapports horizontaux et non verticaux et nous savons bien que cela ne va pas de soi dans nos cultures pro., que celles-ci soit sanitaire ou sociale.
Alors pour faire "simple" soit disant, le législateur nomme "chef" celui qui a le diplôme reconnu comme le + élevé, le fameux cadre A, le 3 années 1/2 d'études avec 1 spé de 1 an après plusieurs années d'exercice en tant qu'infirmier, plus tôt que le 3 années d'études. A-t-il tort ou raison ? Mouillons-nous : je pense qu'il a tort et développerai, si vous le voulez bien, mon idée un peu plus loin.
Revenons à la complexité.
Qui dit complémentarité, dit aussi spécificité et non similitude, collage. Force est de constater que ns n'allons pas dans ce sens en disant que les IPDE font le même travail que les EJE et vis vers ça.
Il nous faudrait réaliser un véritable travail de fond sur ce point : comment définir la spécificité du travail des EJE, des IPDE, des IDE, des AP. Quels sont leurs cadres théoriques, les capacités spécifiques, comment peuvent-elles évoluer vers des compétences et lesquelles, etc, bien sûr, dans un souci de collaboration plus efficace, d'une meilleure reconnaissance de son travail et de celui travail de l'autre.
Je crains que si ce chantier n'est pas mené à bien, les guerres de tranchées continueront et les bas salaires séviront encore longtemps pour la + grande joie de nos employeurs qui, bien souvent, voient ici la possibilité de nommer Directeur(trice) à des tarifs moindre de jeunes ou moins jeunes EJE, je l'ai vu maintes fois et encore tout récemment.
Enfin, pour revenir à mon "mouillage" et si vous n'êtes pas encore fatiguée de me lire, voici l'exposé de ma petite idée qui d'ailleurs pourrait choquer certains(es), le redoutant, je préfère vous prévenir afin de palier à tout trouble inconfortable.
Prenez donc un bon fauteuil, 1 verre d'1 agréable brevage si possible et lancez-vous.
Selon moi, le salaire de départ d'1 IPDE, d'1 EJE, voire d'1 IDE exerçant dans 1 structure multi-accueil devrait être en tout point similaire. Seule l'ancienneté, les formations annexes et les réels + du CV pour le poste pourraient donner lieu à un écart.
Ces fonctions correspondraient à des postes de cadres, d'ajoints(e)ou de cadres intermédiaires comme vous préférez, participant à la direction certes mais distinctes des postes de directeur(trice).
En effet,je pense que pour occuper efficacement un poste de Direction, non seulement plusieurs années d'expérience cadre sont nécessaires mais aussi des formations complémentaires ainsi qu'une réelle réflexion sur cette fonction.
Le management est un art très complexe, la compréhension d'enjeux multiples et contradictoires n'est pas plus simple et si le prendre soin et l'éducation de jeunes enfants et de leurs parents est également complexe, il s'agit là d'un tout autre métier que celui de diriger une structure.
J'ai très souvent vu des EJE, IPDE ou IDE exercer le coeur de leurs anciennes fonctions auxquelles elles ajoutaient des fonctions de gestion administrative et financière et d'animation d'équipe. Le + souvent, elles s'épuisaient à la tâche et nourrissaient un sentiment d'insatisfaction. Certes, elles faisaient tout leur possible, voire plus encore mais l'énergie dépensée n'était pas rentable.
Notre société évolue, nos métiers aussi, il est donc tant de se professionnaliser.
Cessons donc de nous manger le nez, retroussons nos manches et impliquons-nous pour faire avancer nos professions, nos salaires, nos formations, nos réflexions, nos carrières.
Bien confraternellement.
WHAOU, voilà qui réveille !
Plus soft sera ma position chers(ères) confrères et consoeurs que je salue tous et toutes avec le même plaisir mais en un 1er temps, pour mieux me situer, voici qqs éléments de mon parcours :
J'ai fait 5 années d'études universitaires et obtenu 1 DESS (Diplôme d'Etudes Supérieures Spécialisées)en Sciences de l'Education, soit un master 2 professionnel, j'ai également fait des études de psycho clinique jusqu'à la licence, j'ai aussi 1 diplôme d'état d'infirmière. Voilà côté diplômes.
NB : il n'y a donc pas que certains(es) EJE qui font des études >, chez les soignants, aussi, certains(es) s'y collent et dans plein d'autres professions aussi heureusement!
Côté expérience professionnelle, je suis cadre depuis 10 ans. Successivement manageur d'équipes pluridisciplinaires (dont 1 an en crèche)et cadre pédagogique. J'ai exercé les fonctions de cadre pédagogique dans le domaine de la formation initiale d'étudiants infirmiers (IDE), infirmiers puer (IPDE), aide-soignants, ambulanciers, ainsi que dans le cadre d'actions de formation continue pour IDE, cadres supérieurs et directeurs de la CPAM, etc.
Cette évolution s'est accompagnée de formations complémentaires dans le domaine pédagogique et du management.
Pour tordre le coup à qqs idées reçues, il n'y a donc pas que le diplôme initial qui fait le (ou la) pro. Ses choix de formations ultérieures, son expérience pro et de vie, ses lectures, ses capacités d'analyse, de remise en question, etc, me semblent tout aussi constitutifs des compétences et de l'identité professionnelle d'1 personne.
Ceci étant, les querelles de clocher entre EJE et IPDE ne me semblent pas si "réductrices" que cela.
Certes, il est question de salaire et ce n'est pas être vénale que de vouloir un salaire correcte. Les IPDE gagnent généralement + (départ à 1800, 2000€ dans ma région) que les EJE (départ à 1500,1600€). En même temps, ces salaires étant si bas, qu'il me paraitrait bcq + juste de se battre ensemble pour des salaires décents dans tout le secteur petite enfance.
Il y est aussi question d'identité professionnelle, les uns(es) se reconnaissant comme paramédicaux mais pas seulement (les paramédicaux étant définit par le législateur comme des éducateurs de santé), les autres se reconnaissant comme éducateurs mais pas seulement, ils savent aussi prendre soin des enfants et des familles et en ce sens "soignent" ceux dont ils ont la charge.
Certes, le regard aiguisé des uns sur la clinique et des autres sur l'éducatif, ne donne pas les mêmes analyses des situations mais au final s'il n'y a pas de gros conflit, ces 2 lectures s'avèrent complémentaires, tant il est vrai qu'aucun pro. ne détient la vérité sur des situations souvent très complexes.
Et voilà, que nous touchons p-ê au coeur de notre affaire : la complexité.
Qui dit complémentarité, dit équité, égalité de traitement, de statut, rapports horizontaux et non verticaux et nous savons bien que cela ne va pas de soi dans nos cultures pro., que celles-ci soit sanitaire ou sociale.
Alors pour faire "simple" soit disant, le législateur nomme "chef" celui qui a le diplôme reconnu comme le + élevé, le fameux cadre A, le 3 années 1/2 d'études avec 1 spé de 1 an après plusieurs années d'exercice en tant qu'infirmier, plus tôt que le 3 années d'études. A-t-il tort ou raison ? Mouillons-nous : je pense qu'il a tort et développerai, si vous le voulez bien, mon idée un peu plus loin.
Revenons à la complexité.
Qui dit complémentarité, dit aussi spécificité et non similitude, collage. Force est de constater que ns n'allons pas dans ce sens en disant que les IPDE font le même travail que les EJE et vis vers ça.
Il nous faudrait réaliser un véritable travail de fond sur ce point : comment définir la spécificité du travail des EJE, des IPDE, des IDE, des AP. Quels sont leurs cadres théoriques, les capacités spécifiques, comment peuvent-elles évoluer vers des compétences et lesquelles, etc, bien sûr, dans un souci de collaboration plus efficace, d'une meilleure reconnaissance de son travail et de celui travail de l'autre.
Je crains que si ce chantier n'est pas mené à bien, les guerres de tranchées continueront pour la + grande joie de nos employeurs qui, bien souvent, voient ici la possibilité de nommer Directeur(trice) à des tarifs moindre de jeunes ou moins jeunes EJE, je l'ai vu maintes fois et encore tout récemment.
Enfin, pour revenir à mon "mouillage" et si vous n'êtes pas encore fatiguée de me lire, voici l'exposé de ma petite idée qui d'ailleurs pourrait vous choquer, le redoutant, je préfère vous prévenir afin de palier à tout trouble inconfortable.
Prenez donc un bon fauteuil, 1 verre d'1 agréable brevage si possible et lancez-vous.
Selon moi, le salaire de départ d'1 IPDE, d'1 EJE, voire d'1 IDE exerçant dans 1 structure multi-accueil devrait être au tout point similaire. Seule l'ancienneté, les formations annexes et les réels + du CV pour le poste pourraient donner lieu à un écart.
Ces fonctions correspondraient à des postes de cadres, d'ajoints(e)ou de cadres intermédiaires comme vous préférez, participant à la direction certes mais distinctes des postes de directeur(trice).
En effet,je pense que pour occuper efficacement un poste de Direction, non seulement plusieurs années d'expérience cadre sont nécessaires mais aussi des formations complémentaires ainsi qu'une réelle réflexion sur cette fonction.
Le management est un art très complexe, la compréhension d'enjeux multiples et contradictoires n'est pas plus simple et si le prendre soin et l'éducation de jeunes enfants et de leurs parents est également complexe, il s'agit là d'un tout autre métier que celui de diriger une structure.
J'ai très souvent vu des EJE, IPDE ou IDE exercer le coeur de leurs anciennes fonctions auxquelles elles ajoutaient des fonctions de gestion administrative et financière et d'animation d'équipe. Le + souvent, elles s'épuisaient à la tâche et nourrissaient un sentiment d'insatisfaction. Certes, elles faisaient tout leur possible, voire plus encore mais l'énergie dépensée n'était pas rentable.
Notre société évolue, nos métiers aussi, il est donc tant de se professionnaliser.
Cessons donc de nous manger le nez, retroussons nos manches et impliquons-nous pour faire avancer nos professions, nos salaires, nos formations, nos réflexions, nos carrières.
Bien confraternellement.
-
vincent
Re: Salaire d'une directrice de crèche
bonjour,
j'ai le projet d'ouvrir une crèche privée à Lille et je suis en train d'établir un plan de financement pour 15 enfants avec une formule 10h.
pour pouvoir m'en sortir il faudrait que j'applique un taux horaire de 5€/h par enfant (nourriture comprise).
qu'en penses tu?
j'ai la meme interrogation que toi concernant le statut (privée ou association).
merci de ton aide.
où en est ton projet
Elsa
j'ai le projet d'ouvrir une crèche privée à Lille et je suis en train d'établir un plan de financement pour 15 enfants avec une formule 10h.
pour pouvoir m'en sortir il faudrait que j'applique un taux horaire de 5€/h par enfant (nourriture comprise).
qu'en penses tu?
j'ai la meme interrogation que toi concernant le statut (privée ou association).
merci de ton aide.
où en est ton projet
Elsa
-
therier
Re: Salaire d'une directrice de crèche
je pense qu'il ne faut pas prendre pour argent comptant tout ce qui est écrit. Oui encore trôp de petis salaires sont proposés mais pourquoi sont-ils acceptés ?
J'ai un salaire correct pour mon poste de directrice et d'autres de mes collègues sont dans cette situation. Il faut 'batailler" son salaire c'est vrai mais le jeu en vaut la chandelle. Pour un poste de directeur directrice le du cadre de la petite enfance ou caféruis qui élargie vos possibilités d'exercer dans d'autres institutions me parait bien. Cordialement, C.Thérier
J'ai un salaire correct pour mon poste de directrice et d'autres de mes collègues sont dans cette situation. Il faut 'batailler" son salaire c'est vrai mais le jeu en vaut la chandelle. Pour un poste de directeur directrice le du cadre de la petite enfance ou caféruis qui élargie vos possibilités d'exercer dans d'autres institutions me parait bien. Cordialement, C.Thérier
-
Castor
Re: Salaire d'une directrice de crèche
Bonjour,
-3250€ brut mensuel pour ancien poste à 100 ETP ds 1 grde ville.
-2500€ brut mensuel pour une nv proposition correspondant à un 80 ETP dans 1 grande ville. Ce qui ramené à un 100 ETP fait 3125€ brut mensuel.
La comparaison des salaires doit, à mon sens, être complétée par 1 comparaison précise de ce qui est attendu pour ce salaire. Nous pensons svt trop hâtivement que la fonction de Directrice est la même partout. C'est svt 1 erreur, il existe de grdes disparités dans les missions, autant que dans les salaires et les environnements de travail. Je ne fais pas seulement référence au nbre d'enfants accueillis mais à d'autres paramètres comme :
. présence ou non de continuité de Direction, avec quelle fiche de poste et quelles compétences ,etc.
.présence ou non d'1 coordinatrice pte enfance, idem ci-dessus, fiche de poste, cptces de la personne occupant ce poste.
. existence ou non de relais en matière de recrutement, management, gestion administrative et financière, de secrétariat, etc.
Cette liste est bien sûr exhaustive et demande à être complétée. D'1 manière générale, je trouve très intéressant toutes ces questionnements autour de nos salaires, cptces, missions et
serai intéressée par 1 travail de fond sur ces questions comparatives.
Parmi vous, d'autres personnes seraient partantes ?
Existe-t-il déjà des études en ce sens ? 1 référentiel métier ?
Bien cdt à tous.
-3250€ brut mensuel pour ancien poste à 100 ETP ds 1 grde ville.
-2500€ brut mensuel pour une nv proposition correspondant à un 80 ETP dans 1 grande ville. Ce qui ramené à un 100 ETP fait 3125€ brut mensuel.
La comparaison des salaires doit, à mon sens, être complétée par 1 comparaison précise de ce qui est attendu pour ce salaire. Nous pensons svt trop hâtivement que la fonction de Directrice est la même partout. C'est svt 1 erreur, il existe de grdes disparités dans les missions, autant que dans les salaires et les environnements de travail. Je ne fais pas seulement référence au nbre d'enfants accueillis mais à d'autres paramètres comme :
. présence ou non de continuité de Direction, avec quelle fiche de poste et quelles compétences ,etc.
.présence ou non d'1 coordinatrice pte enfance, idem ci-dessus, fiche de poste, cptces de la personne occupant ce poste.
. existence ou non de relais en matière de recrutement, management, gestion administrative et financière, de secrétariat, etc.
Cette liste est bien sûr exhaustive et demande à être complétée. D'1 manière générale, je trouve très intéressant toutes ces questionnements autour de nos salaires, cptces, missions et
serai intéressée par 1 travail de fond sur ces questions comparatives.
Parmi vous, d'autres personnes seraient partantes ?
Existe-t-il déjà des études en ce sens ? 1 référentiel métier ?
Bien cdt à tous.
-
sylvie
Re: Salaire d'une directrice de crèche
moi castor suis partante
suis EJE et Educ specialisee et directrice de creche en haute corse
tu peux me joindre par mail
suis EJE et Educ specialisee et directrice de creche en haute corse
tu peux me joindre par mail
-
yannick
Re: Salaire d'une directrice de crèche
Bonjour bibi,
je viens moi aussi d'envoyer un message à natygane, j'espère qu'elle me répondra. Je suis moi aussi en train de me renseigner sur la création d'une mini crèche par chez moi. Je suis infirmier depuis 5 ans et souhaite de tout coeur pouvoir répondre à un réel besoin en mode de garde, en créant une crèche. Toutefois n'étant pas IPDE ou EJE, je suis limité sur les postes de direction ou de gestion d'une crèche. La seule possibilité serait la mini crèche ou 2 mini crèche (soit 18 berceaux maxi), là je pourrai être le gestionnaire/directeur. Toutefois étant moi même papa et dans la nécessité de percevoir un salaire correcte, je me demande si je peux espérer me reverser un salaire au moins égale à mon salaire actuel qui est de 2100 euros/mois. Ce projet n'est pas selon moi une source de revenus important mais là ne doit pas être le but !!!
Merci de répondre bibi si tu en sais d'avantage. Mon mail : denisyannick@neuf.fr
je viens moi aussi d'envoyer un message à natygane, j'espère qu'elle me répondra. Je suis moi aussi en train de me renseigner sur la création d'une mini crèche par chez moi. Je suis infirmier depuis 5 ans et souhaite de tout coeur pouvoir répondre à un réel besoin en mode de garde, en créant une crèche. Toutefois n'étant pas IPDE ou EJE, je suis limité sur les postes de direction ou de gestion d'une crèche. La seule possibilité serait la mini crèche ou 2 mini crèche (soit 18 berceaux maxi), là je pourrai être le gestionnaire/directeur. Toutefois étant moi même papa et dans la nécessité de percevoir un salaire correcte, je me demande si je peux espérer me reverser un salaire au moins égale à mon salaire actuel qui est de 2100 euros/mois. Ce projet n'est pas selon moi une source de revenus important mais là ne doit pas être le but !!!
Merci de répondre bibi si tu en sais d'avantage. Mon mail : denisyannick@neuf.fr
-
yannick
Re: Salaire d'une directrice de crèche
Bonjour,
tout d'abord bravo pour votre projet qui peut etre aujourd'hui ne tardera pas à voir le jour. Je suis également moi aussi très intéressé par la mini crèche. Je suis en train de faire une "étude de marché" sur deux implantations possibles, j'ai des contacts avec la CAF, la CCI, le Conseil Général ... Je serais très intéressé comme bibi (voir message sur le forum) pour échanger quelques informations avec vous par mail (denisyannick@neuf.fr). Actuellement ma préoccupation comme j'ai pu l'écrire dans un autre message, est de savoir si je peux me dégager un salaire suffisant en exploitant une mini crèche ou s'il me faut en créer une seconde. Je ne recherche pas le profit absolu, sinon l'ensemble des personnes présents sur ce forum le savent bien j'aurais choisi de toute façon une autre profession. Mais le projet est vraiement un super challenge pour une satisfaction humaine certaine !!!
Merci de me répondre nattygane (ou bien une personne ayant des éléments)
tout d'abord bravo pour votre projet qui peut etre aujourd'hui ne tardera pas à voir le jour. Je suis également moi aussi très intéressé par la mini crèche. Je suis en train de faire une "étude de marché" sur deux implantations possibles, j'ai des contacts avec la CAF, la CCI, le Conseil Général ... Je serais très intéressé comme bibi (voir message sur le forum) pour échanger quelques informations avec vous par mail (denisyannick@neuf.fr). Actuellement ma préoccupation comme j'ai pu l'écrire dans un autre message, est de savoir si je peux me dégager un salaire suffisant en exploitant une mini crèche ou s'il me faut en créer une seconde. Je ne recherche pas le profit absolu, sinon l'ensemble des personnes présents sur ce forum le savent bien j'aurais choisi de toute façon une autre profession. Mais le projet est vraiement un super challenge pour une satisfaction humaine certaine !!!
Merci de me répondre nattygane (ou bien une personne ayant des éléments)
-
leda
Re: Salaire d'une directrice de crèche
en tant qu eje nous avons au contraire toutes les compétences professionnelles pour diriger moi je suis eje directrice depuis dix ans j'ai commencé par diriger un multi accueil mise en place de toute la pédagogie une réussite et un climat de confiance avec mon équipe maintenant j'ai pris une crèche je suis effarée du manque de travail pédagogique tout est à faire nous les eje nous sommes sur le terrain de part nos compétences contrairement à vous soigner les petits moins compliqué que de mettre en place un travail pédagogique qui demande des connaissances que vous n'avez pas sans parler du management c'est pas votre fort alors au lieu de parler des autres commencez par savoir vos limites merci