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enfant abandonnique et sentiment d'abandon
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talie
Re: enfant abandonnique et sentiment d'abandon
Bonjour,
suite à la detresse de ma petite soeur, je me permets de venir vers vous pour vous demander : l'abandonisme peut il prendre la forme, à l'age adulte, de l'impossibilité de vivre seul, pour soi ? d'avoir toujours besoin d'un compagnon, quitte à en prendre un qui ne convient pas mais qu'on supportera (en se mentant à soi meme et en croyant etre amoureuse) pour ne pas être seule ?
merci d'avance
suite à la detresse de ma petite soeur, je me permets de venir vers vous pour vous demander : l'abandonisme peut il prendre la forme, à l'age adulte, de l'impossibilité de vivre seul, pour soi ? d'avoir toujours besoin d'un compagnon, quitte à en prendre un qui ne convient pas mais qu'on supportera (en se mentant à soi meme et en croyant etre amoureuse) pour ne pas être seule ?
merci d'avance
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Sylvain
Re: enfant abandonnique et sentiment d'abandon
La lecture de ces témoignages me donne un peu de réconfort.
Je vis depuis quelques années une histoire d'amour très forte mais très douloureuse .
Je pense que mon amie souffre aussi de ce sentiment d'abandon car je retrouve dans vos emails beaucoup de similitudes avec ses attitudes et comportement que je comprends mieux maintenant.
En l’espace de quelques semaines, elle peux passer à mon égard , de déclarations et preuves d’amour magnifiques
à des propos violents, abaissants et à un comportement fermé et hermétique…pourtant, elle m’a écrit son amour et son envie de faire sa vie avec moi. Après 2 ruptures , elle est toujours revenue vers moi en me disant que j’étais l’homme de sa vie… et je l’ai toujours accueillie à bras ouverts car j’en suis très amoureux. Mais nous n’avançons pas car lorsque le moment de construire se présente, elle repars dans ses doutes et ses craintes.
Nous entretenons aujourd’hui une relation à distance ( elle était partie à des milliers de km pour sois disant m’oublier…mais elle est revenue vers moi) qui reste chaotique au vu de ces humeurs.
Je souffre beaucoup de cette situation mais je m’accroche car je l’aime et je voudrais enfin que nous puissions nous retrouver… je me sens actuellement un peu désemparé.. partagé entre l’envie d’arrêter cette relation parfois destructrice( mais je ne peux l’imaginer) et de continuer pour qu’enfin nous soyons heureux.
je voudrais l’aider, lui redonner confiance …Que puis je faire.. quelle est la meilleure attitude à avoir ?
Merci pour vos conseils.
Je vis depuis quelques années une histoire d'amour très forte mais très douloureuse .
Je pense que mon amie souffre aussi de ce sentiment d'abandon car je retrouve dans vos emails beaucoup de similitudes avec ses attitudes et comportement que je comprends mieux maintenant.
En l’espace de quelques semaines, elle peux passer à mon égard , de déclarations et preuves d’amour magnifiques
à des propos violents, abaissants et à un comportement fermé et hermétique…pourtant, elle m’a écrit son amour et son envie de faire sa vie avec moi. Après 2 ruptures , elle est toujours revenue vers moi en me disant que j’étais l’homme de sa vie… et je l’ai toujours accueillie à bras ouverts car j’en suis très amoureux. Mais nous n’avançons pas car lorsque le moment de construire se présente, elle repars dans ses doutes et ses craintes.
Nous entretenons aujourd’hui une relation à distance ( elle était partie à des milliers de km pour sois disant m’oublier…mais elle est revenue vers moi) qui reste chaotique au vu de ces humeurs.
Je souffre beaucoup de cette situation mais je m’accroche car je l’aime et je voudrais enfin que nous puissions nous retrouver… je me sens actuellement un peu désemparé.. partagé entre l’envie d’arrêter cette relation parfois destructrice( mais je ne peux l’imaginer) et de continuer pour qu’enfin nous soyons heureux.
je voudrais l’aider, lui redonner confiance …Que puis je faire.. quelle est la meilleure attitude à avoir ?
Merci pour vos conseils.
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indy
Re: enfant abandonnique et sentiment d'abandon
la meilleure attitude est celle de ton coeur, j'ai deja ecrit qq fois pour dire combien il est dur de vivre avec une personne abandonique a chaque fois que j'en ai vraiment marre le destin me dit et non ta vie est avec lui (je suis enceinte de notre second enfant, et oui de notre tps on peut avoir des enfants sans le choisir , le seul choix est de le garder ou pas, pour des raisons medicales je nai pas droit a la contraception !!!) mais on en est tout les deux tres heureux.......la peur de me predre en janvier a donné un coup de fouet a mon homme il semble avoir compris pleins de choses, j'espere que ce bel efort durera dans le temps, il semble avoir compris qu'il ne peut pas demander aux autrs de construire avec lui si lui passe son tps a detruire et cela a force de discussions mais aussi car je lui ais montré "que j'etais plus forte que lui" (j'espere que vous comprenez l'image) et qu'il pouvait a nouveau tout perdre (il a deja un fils a 800kms)et que ce ne serait pas moi la plus en souffrance car je serais tjs avec notre fille et surtout j'ai une famille qui tuerait pour moi et des amis donc je serais epaulée bcp plus que lui qui n'a que ses amis
sylvain soit tu as le courage de l'affronter soit sauve toi( dans les 2 sens du terme)et refait at vie avec qq'1 de plus facile, mais cette vie te paraitra peut-etre morne les gens en souffrance sont si riche il est tres difficile de donner des conseils qu'on a du mal a appliquer a soi meme en tout cas la vie a distance ne me parait pas une super solution cela ne retarde que les pbs
courage a toi et aux autres
sylvain soit tu as le courage de l'affronter soit sauve toi( dans les 2 sens du terme)et refait at vie avec qq'1 de plus facile, mais cette vie te paraitra peut-etre morne les gens en souffrance sont si riche il est tres difficile de donner des conseils qu'on a du mal a appliquer a soi meme en tout cas la vie a distance ne me parait pas une super solution cela ne retarde que les pbs
courage a toi et aux autres
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christian
Votre histoire .....
...ressemble bcp à la mienne, les mêmes mots,les vôtres, les siens, les mêmes réactions incompréhensibles, les ruptures brutales, désemparé et désarmé on ne peut être que fasse à des telles variations de la relation.
Pour moi, à 52 ans aujourd'hui, aprés 40 mois d'une relation passionnée et destructrice, c'est la rupture définitive même si Homme de ma vie je connais. Elle a m^me fait sauter à la 2 ème séance la thérapie de couple que nous avions entreprise!
Juste à vous dire avec toute ma conpréhension (je me suis bcp renseigné aprés des pro): ces personnes ont été trés profondément heurtées, trés jeunes, ça a créé un schéma ancré qui leur fait voir tout acte d'amour, d'attachement, comme quelque chose de forcément douloureux, puisqu'au bout "de toute façon" (vs reconnaîtréz l'expression), il y a abandon: les gens qu'on aime partent: partis loin, décédés ou risquent de mourir (conjoint, enfants)Donc impossible de me laisser aimer car c'est fer rouge aussitôt et terreur viscérale qui me dépasse !!! je fais tout pêter en chargeant l'autre malgré mùoi. Infernal.
Voilà pour le fonctionnement du schéma qui se ravive dés lors que la possibilité d'être aimée se profile. Dés qu'il y a de l'enjeu.
Le tout souvent masqué par un sourire toujours radieux en extérieur car il ne faut pas montrer sa souffrance. Le compagnon, aussi "bon " soit il, est en bas de la cascade, paye parce qu'il fait potentiellement souffrir, a fait souffrir, va faire souffrir.
Leur perception est faussée, le shéma s'auto alimente. Plus fort qu'elle!!
Signe d'espoir. Des pistes.
Lui faire adroitement toucher du doigt, découvrir , accepter que c'est bien ça , l'amener à le reconnaître et se faire prendre en charge: déconstruire pour reconstruire ensuite: thérapie cognitive comportementaliste semble le plus dapté: on les amène à (re)faire des expériences positives et à combattre le schéma récurrent, en se rassurant, non tous les gens qu'on peut aimer ne nous abandonnent pas.
Pour vous, pour être moins déboussolé, ne pas hésiter à rencontrer secrétement ou pas (?) un psy pour comprendre et accepter, garder le dialogue et trouver les moyens d'être rassurant pour pouvoir rester àrcôté le temps qu'il faudra. Ca sera une grande victoire.
Un bouquin "je réinvente ma vie de young aux editions de l'Homme" voir ma participation du 8 Nov je crois.
Rencontrez des psy pour ne pas seul supporter cette charge énorme en vous désespérant, soyez vous même avec vos qualités et travers (c'est quoi défauts?), constant et carré, attentionné toujours même si on vous dénigre ....
Bon courage. Si vous gardez le dialogue et ne rentrez pas dans son jeu cruel, il y a de l'espoir.
Sincèrement Christian
Pour moi, à 52 ans aujourd'hui, aprés 40 mois d'une relation passionnée et destructrice, c'est la rupture définitive même si Homme de ma vie je connais. Elle a m^me fait sauter à la 2 ème séance la thérapie de couple que nous avions entreprise!
Juste à vous dire avec toute ma conpréhension (je me suis bcp renseigné aprés des pro): ces personnes ont été trés profondément heurtées, trés jeunes, ça a créé un schéma ancré qui leur fait voir tout acte d'amour, d'attachement, comme quelque chose de forcément douloureux, puisqu'au bout "de toute façon" (vs reconnaîtréz l'expression), il y a abandon: les gens qu'on aime partent: partis loin, décédés ou risquent de mourir (conjoint, enfants)Donc impossible de me laisser aimer car c'est fer rouge aussitôt et terreur viscérale qui me dépasse !!! je fais tout pêter en chargeant l'autre malgré mùoi. Infernal.
Voilà pour le fonctionnement du schéma qui se ravive dés lors que la possibilité d'être aimée se profile. Dés qu'il y a de l'enjeu.
Le tout souvent masqué par un sourire toujours radieux en extérieur car il ne faut pas montrer sa souffrance. Le compagnon, aussi "bon " soit il, est en bas de la cascade, paye parce qu'il fait potentiellement souffrir, a fait souffrir, va faire souffrir.
Leur perception est faussée, le shéma s'auto alimente. Plus fort qu'elle!!
Signe d'espoir. Des pistes.
Lui faire adroitement toucher du doigt, découvrir , accepter que c'est bien ça , l'amener à le reconnaître et se faire prendre en charge: déconstruire pour reconstruire ensuite: thérapie cognitive comportementaliste semble le plus dapté: on les amène à (re)faire des expériences positives et à combattre le schéma récurrent, en se rassurant, non tous les gens qu'on peut aimer ne nous abandonnent pas.
Pour vous, pour être moins déboussolé, ne pas hésiter à rencontrer secrétement ou pas (?) un psy pour comprendre et accepter, garder le dialogue et trouver les moyens d'être rassurant pour pouvoir rester àrcôté le temps qu'il faudra. Ca sera une grande victoire.
Un bouquin "je réinvente ma vie de young aux editions de l'Homme" voir ma participation du 8 Nov je crois.
Rencontrez des psy pour ne pas seul supporter cette charge énorme en vous désespérant, soyez vous même avec vos qualités et travers (c'est quoi défauts?), constant et carré, attentionné toujours même si on vous dénigre ....
Bon courage. Si vous gardez le dialogue et ne rentrez pas dans son jeu cruel, il y a de l'espoir.
Sincèrement Christian
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Sylvain
Re: enfant abandonnique et sentiment d'abandon
Je remercie Indy et Christian pour leurs réponses.
Le fait d’écrire et de vous lire m’aide beaucoup.
Je partage totalement vos expériences…
Mon amie est effectivement toujours radieuse à l’extérieur, lumineuse et dans ses mauvais moments me réserve sa face cachée. Elle s’est toutefois beaucoup confiée à moi et m’a fait part de ses craintes et de ses doutes. Elle est intelligente et je sais qu’elle travaille beaucoup sur elle pour évoluer. Elle connaît l’origine de ses maux , elle me remercie de ma patience et sait que je l’aime ( peut être le sait elle trop ?) . Malgré cela, il y a toujours ces moments terribles où elle me rejette… pour l’instant, je tiens toujours…je lui ai écris dernièrement , comme le suggère Christian, pour lui dire que je comprends et connais ses difficultés, que ces réactions violentes à mon égard sont le fruit de ses doutes et que je les prend comme tels, plus comme des reproches, que je ne l’abandonnerai pas. Elle m’a répondu qu’elle n’aimait pas mon analyse et qu’elle se sentait décortiquée…en terminant par un « Je t’embrasse ». Elle sais que je sais.
Elle sais aussi que je suis là ( peut être le sait elle trop ?)
La difficulté est de trouver le bon dosage ( pas trop près , ni trop loin) , les bons mots pour dire les choses, pour qu’elle accepte mon appui dans ses moments de doute… et de supporter les moments de crise et les périodes de silence.
Mais parfois , j’ai l’impression de prêcher dans le désert.
Cela fait maintenant 3 semaines que nous ne communiquons plus ( elle me l’a demandé « pour le repos des neurones »)...Mais je garde encore le cap , je tiens toujours…j’attends le prochain moment d’embellie.
Le fait d’écrire et de vous lire m’aide beaucoup.
Je partage totalement vos expériences…
Mon amie est effectivement toujours radieuse à l’extérieur, lumineuse et dans ses mauvais moments me réserve sa face cachée. Elle s’est toutefois beaucoup confiée à moi et m’a fait part de ses craintes et de ses doutes. Elle est intelligente et je sais qu’elle travaille beaucoup sur elle pour évoluer. Elle connaît l’origine de ses maux , elle me remercie de ma patience et sait que je l’aime ( peut être le sait elle trop ?) . Malgré cela, il y a toujours ces moments terribles où elle me rejette… pour l’instant, je tiens toujours…je lui ai écris dernièrement , comme le suggère Christian, pour lui dire que je comprends et connais ses difficultés, que ces réactions violentes à mon égard sont le fruit de ses doutes et que je les prend comme tels, plus comme des reproches, que je ne l’abandonnerai pas. Elle m’a répondu qu’elle n’aimait pas mon analyse et qu’elle se sentait décortiquée…en terminant par un « Je t’embrasse ». Elle sais que je sais.
Elle sais aussi que je suis là ( peut être le sait elle trop ?)
La difficulté est de trouver le bon dosage ( pas trop près , ni trop loin) , les bons mots pour dire les choses, pour qu’elle accepte mon appui dans ses moments de doute… et de supporter les moments de crise et les périodes de silence.
Mais parfois , j’ai l’impression de prêcher dans le désert.
Cela fait maintenant 3 semaines que nous ne communiquons plus ( elle me l’a demandé « pour le repos des neurones »)...Mais je garde encore le cap , je tiens toujours…j’attends le prochain moment d’embellie.
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Zoé
Re: enfant abandonnique et sentiment d'abandon
Sylvain, gardez espoir.
Le fait que votre amie se confie à vous et vous montre sa face cachée est une grande preuve d'amour de la part d'une personne atteinte d'un profond sentiment d'abandon. Si elle ne tenait pas à vous, elle vous fuirait purement et simplement, sans même faire des efforts. D'aprés vos dires, elle en fait et cela est trés encourageant. Respectez son éloignement temporaire et prenez ce temps de solitude comme une occasion de refaire le plein d'énergie pour vous-même. Vous l'aimez alors la patience et la force de votre amour seront vos meilleures armes. Et vous en aurez bien besoin. Soyez solide. C'est vous qui êtes son moteur. Si vous avez besoin d'être aidé, essayez un psy. Avez-vous songé à une psychothérapie de couple avec votre amie? Cela pourrait vous aider.
En ce qui me concerne, (voir ma première intervention sur ce forum), le temps, l'amour et le travail avec un psy m'ont permis de prendre conscience de mon "mal" et de travailler pour vivre un peu mieux dans cette socièté. Moi aussi, j'ai aimé, fui et abandonné les personnes auxquelles je tenais le plus. J'étais consciente du mal que je leur faisais, mais j'étais encore plus consciente du mal que je me faisais à moi-même en agissant ainsi. Capable de m'attacher, de passion totale un jour, puis, le lendemain, je pouvais devenir un monstre de froideur et tout abandonner. Tout cela dans un cycle infernal de souffrance et cupabilité.
Ma mère m'a abandonnée dans la petite enfance. Elle m'a fait endurer, par son absence, de longues années de doute et de souffrance. Je me suis demandé longtemps ce que j'avais fait au ciel pour mériter un tel désaveu de sa part. Elle est partie sans chercher à me comprendre et tout l'amour que j'aurais pu lui donner est resté en moi et a fini par fâner et flétrir de sorte que j'ai perdu le sens de ce mot.
Que signifie "aimer" quand la personne que vous aimez vous rejette (surtout quand c'est votre mère)? Comment dans ces conditions, espèrer aimer quelqu'un d'autre un jour? Comment accepter que quelqu'un vous aime dans le futur? Quand ces questions prennent possession de vous-même, vous hantent et que toute votre énergie psychique est tendue vers une réponse inconnue, comment croyez-vous que vous puissiez agir?
Vous ne pouvez agir qu'en évitant de vous impliquer totalement, qu'en vous protègeant en dressant des obstacles infranchissables entre vous et ceux que vous aimez, qu'en repoussant toute tentative de déstabilisation. Quand ça devient trop intime et que l'amour est là, soudain vient la panique, la peur de perdre tout cela à nouveau et la brèche, la blessure s'ouvre à nouveau. Ainsi fonctionnais-je.
Quand votre amie aura pris conscience de son fonctionnement psychique et qu'elle aura confiance en elle-même et qu'elle aura pris la décision de déposer les armes face à son sentiment d'abandon, tout ira mieux dans sa vie et dans la vôtre.
Si vous l'aimez, ne la lâchez pas. Vous faîtes cela pour votre couple futur.
Courage.
Le fait que votre amie se confie à vous et vous montre sa face cachée est une grande preuve d'amour de la part d'une personne atteinte d'un profond sentiment d'abandon. Si elle ne tenait pas à vous, elle vous fuirait purement et simplement, sans même faire des efforts. D'aprés vos dires, elle en fait et cela est trés encourageant. Respectez son éloignement temporaire et prenez ce temps de solitude comme une occasion de refaire le plein d'énergie pour vous-même. Vous l'aimez alors la patience et la force de votre amour seront vos meilleures armes. Et vous en aurez bien besoin. Soyez solide. C'est vous qui êtes son moteur. Si vous avez besoin d'être aidé, essayez un psy. Avez-vous songé à une psychothérapie de couple avec votre amie? Cela pourrait vous aider.
En ce qui me concerne, (voir ma première intervention sur ce forum), le temps, l'amour et le travail avec un psy m'ont permis de prendre conscience de mon "mal" et de travailler pour vivre un peu mieux dans cette socièté. Moi aussi, j'ai aimé, fui et abandonné les personnes auxquelles je tenais le plus. J'étais consciente du mal que je leur faisais, mais j'étais encore plus consciente du mal que je me faisais à moi-même en agissant ainsi. Capable de m'attacher, de passion totale un jour, puis, le lendemain, je pouvais devenir un monstre de froideur et tout abandonner. Tout cela dans un cycle infernal de souffrance et cupabilité.
Ma mère m'a abandonnée dans la petite enfance. Elle m'a fait endurer, par son absence, de longues années de doute et de souffrance. Je me suis demandé longtemps ce que j'avais fait au ciel pour mériter un tel désaveu de sa part. Elle est partie sans chercher à me comprendre et tout l'amour que j'aurais pu lui donner est resté en moi et a fini par fâner et flétrir de sorte que j'ai perdu le sens de ce mot.
Que signifie "aimer" quand la personne que vous aimez vous rejette (surtout quand c'est votre mère)? Comment dans ces conditions, espèrer aimer quelqu'un d'autre un jour? Comment accepter que quelqu'un vous aime dans le futur? Quand ces questions prennent possession de vous-même, vous hantent et que toute votre énergie psychique est tendue vers une réponse inconnue, comment croyez-vous que vous puissiez agir?
Vous ne pouvez agir qu'en évitant de vous impliquer totalement, qu'en vous protègeant en dressant des obstacles infranchissables entre vous et ceux que vous aimez, qu'en repoussant toute tentative de déstabilisation. Quand ça devient trop intime et que l'amour est là, soudain vient la panique, la peur de perdre tout cela à nouveau et la brèche, la blessure s'ouvre à nouveau. Ainsi fonctionnais-je.
Quand votre amie aura pris conscience de son fonctionnement psychique et qu'elle aura confiance en elle-même et qu'elle aura pris la décision de déposer les armes face à son sentiment d'abandon, tout ira mieux dans sa vie et dans la vôtre.
Si vous l'aimez, ne la lâchez pas. Vous faîtes cela pour votre couple futur.
Courage.
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lolotte
Re: enfant abandonnique et sentiment d'abandon
Bonjour
je suis journaliste.
je souhaite réaliser un documentaire sur les mères ayant abondonnées leurs enfants.
J'essaye de comprendre cet act de la part de la mère sachant que je ne juge personne.
SVP j'aimerai discuter avec des enfants ayant revu leur mère ou retrouvé leur mère ou des mères ayant vécu cette situation.
Voici mon numéro 01 40 45 47 58
merci
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melle
Re: enfant abandonnique et sentiment d'abandon
bonsoir,
face à une angoisse de l'abandon, je me suis mise à taper "sentiment abandon" sur un moteur de recherche et je découvre ce forum. Je suis stupéfaite de lire vos témoignages qui ressemblent au mien, stupéfaite de m'apercevoir qu'il y a des mots à mettre sur ce que je ressents.
Je pensais que j'étais seule à ressentir ces angoisses.
Tous vos témoignages m'aident à prendre conscience de ce que je vis et de ce que je fais vivre.
Je n'ai pas été abandonnée physiquement, mais j'ai une mère qui ne m'a jms prêté attention, qui ne s'est jms occupée de moi, et qui, à la moindre occasion, me laisser, comme on laisse un paquet, à l'un ou à l'autre pour se débarasser de la charge que je représentais pour elle.
ça fait souffrir tout ça. comment fait-on pour s'en sortir ?
Merci
face à une angoisse de l'abandon, je me suis mise à taper "sentiment abandon" sur un moteur de recherche et je découvre ce forum. Je suis stupéfaite de lire vos témoignages qui ressemblent au mien, stupéfaite de m'apercevoir qu'il y a des mots à mettre sur ce que je ressents.
Je pensais que j'étais seule à ressentir ces angoisses.
Tous vos témoignages m'aident à prendre conscience de ce que je vis et de ce que je fais vivre.
Je n'ai pas été abandonnée physiquement, mais j'ai une mère qui ne m'a jms prêté attention, qui ne s'est jms occupée de moi, et qui, à la moindre occasion, me laisser, comme on laisse un paquet, à l'un ou à l'autre pour se débarasser de la charge que je représentais pour elle.
ça fait souffrir tout ça. comment fait-on pour s'en sortir ?
Merci
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Christian
Pour Armelle....
Oui Armelle c'est une découverte pour vous comme ça l'a été pour moi mais en temps que compagnon.
Vous avez mis le doigt dessus, c'est énorme: maintenant je crois que vous ne ferez pas l'économie d'un travail sur vous chez un psy: aucun pb pour eux c'est hyper connu et ils sont totalement réceptifs ampathique.
Ne laissez pas ce poison continuer à bouffer votre vie. Agissez. On mérite tous de savoir se laisser aimer.
Un livre pour accompagner pas pour soigner:
"je réinvente ma vie" aux Editions de l'homme
Bien à vous
Christian
Vous avez mis le doigt dessus, c'est énorme: maintenant je crois que vous ne ferez pas l'économie d'un travail sur vous chez un psy: aucun pb pour eux c'est hyper connu et ils sont totalement réceptifs ampathique.
Ne laissez pas ce poison continuer à bouffer votre vie. Agissez. On mérite tous de savoir se laisser aimer.
Un livre pour accompagner pas pour soigner:
"je réinvente ma vie" aux Editions de l'homme
Bien à vous
Christian
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combaud
Re: enfant abandonnique et sentiment d'abandon
salut je suis un enfant abandonique si tu veux faire une analyse je peux t'aider.ecrit sur ma messagerie en mettant enfant abandonique en sujet merci.peut etre cela ma'idera t'il a m'en sortir.